D’ores et déjà qualifiée pour la Coupe du monde 2023, l’équipe de France va jouer cette semaine ses deux dernières rencontres contre la République tchèque et la Lituanie. L’occasion pour Vincent Collet et Boris Diaw de faire le point sur l’actualité des Bleus, à six mois de la compétition.
L’équipe de France va disputer la dernière fenêtre des qualifications à la Coupe du Monde 2023, jeudi en République Tchèque, et dimanche, à Trélazé, face à la Lituanie. Quels sont les enjeux ? Est-ce un bon banc d’essai pour Sylvain Francisco ? Où en est le dossier Joël Embiid ? Victor Wembanyama va-t-il faire la Coupe du Monde ? Pourquoi Nadir Hifi n’a-t-il pas été sélectionné ?… Et la sélection d’Evan Fournier, qui ne joue presque pas avec les New York Knicks cette saison, est-elle menacée ? Vincent Collet, le coach des Bleus, et Boris Diaw, le Manager Général, répondent à ces questions.
Quel est l’intérêt de gagner les matches contre la République tchèque et la Lituanie dans l’optique de la Coupe du Monde ?
Vincent Collet : Il y a plusieurs aspects. Il y a le ranking mondial. Chaque match compte. Et en ce qui nous concerne, comme on est haut placé (NDLR : 5e derrière l’Espagne, les Etats-Unis, l’Australie et l’Argentine), une défaite a à chaque fois des conséquences fâcheuses sachant que ceux qui sont derrière nous sont assez proches. A l’inverse, si on continue à gagner on peut creuser un peu plus l’écart vis-à-vis des nations qui nous suivent de près. Au-delà de ça, il y a quelque chose sur lequel on insiste beaucoup avec Boris qui est la culture que l’on veut instiller dans cette équipe de France, qui est la culture de la gagne. On ne peut pas avoir ce discours-là en permanence avec les joueurs et considérer que ce sont des matches sans enjeu. Bien sûr, je ne vais pas vous mentir, même si on les perd, on est qualifié, on ira à la Coupe du Monde, mais malgré tout, on est vraiment déterminé à faire de bons matches. Il faut s’en servir aussi pour progresser et pour ça avoir une exigence forte. Ça passe par le fait de gagner mais aussi d’être performant. Plutôt que de se dire que l’on n’a pas de pression, on est plus sur le fait de vouloir, après avoir réussi la fenêtre de novembre, réussir celle-là, en s’améliorant encore.
Vous y comprenez quelque chose à ce ranking ? L’équipe de France a obtenu trois médailles de suite et pourtant, elle est derrière l’Australie ?
VC : Vous avez raison, je peste systématiquement ! Une fois, on avait…
Photo d’ouverture : Evan Fournier (FIBA)