Comme bon nombre de joueurs de l’équipe de France de février, Juhann Begarin (1,96 m, 20 ans) faisait déjà partie de la précédente fenêtre, sa première en bleu. L’arrière flashy du Paris Basketball avait alors fait forte impression, confirmant sa montée en puissance au fil des mois. De quoi lui valoir une place en bleu cet été, puis en NBA la saison prochaine ? Juhann Begarin se confie au micro de Basket Europe.
Juhann Begarin, vous venez d’être appelé pour la deuxième fois en bleu, quel souvenir gardez-vous de vos premières sélections en novembre dernier ?
« En Lituanie, cela s’était plutôt bien passé, un match correct disons. Puis contre la Bosnie, j’ai pris bien plus de risque (17 points pour 22 d’évaluation – ndlr). J’avais discuté avec le coach pour voir ce qu’il attendait de moi et j’ai simplement reproduit ce qui m’a demandé.
Revenir sur une deuxième fenêtre, cela signifie que j’ai fait une bonne impression sur mes premières en bleu. J’ai marqué des points au niveau des coachs et pour l’équipe de France. Cela fait évidemment plaisir, c’est un honneur de représenter son pays. Lors de ma première sélection, l’objectif était de prendre mes repères, de trouver une façon de m’installer au sein de l’équipe sélectionnée, qui n’est pas celle « officielle ». C’était aussi l’occasion de se montrer pour être appelé lors des prochaines fenêtres, lorsqu’il y aura tous les joueurs NBA et Euroleague. »
Justement, il y a peut-être une place à prendre sur les lignes arrière de l’équipe de France. Avez-vous en tête la coupe du Monde 2023 ?
« Oui, ça reste un objectif. On sait que l’ADN de l’équipe de France est d’abord la défense. C’est un truc dans lequel je me débrouille pas mal, donc je peux être ce genre de joueur. Je pense que, malgré la jeunesse, il ne faut pas avoir peur d’aller chercher ce genre de place et d’aller challenger les joueurs qui sont déjà là . Je pense que Vincent (Collet), lui, n’est pas fermé à ça. Peu importe le joueur qui vient, s’il est apte à répondre à ce qui à ce qu’il demande, je pense qu’il peut lui donner sa chance et l’opportunité de prouver qu’il a sa place. »
Vos objectifs individuels, c’est la NBA dès l’année prochaine, tout simplement ?
« C’est aller en NBA le plus tôt possible. On verra ce qui se passe. Si ce n’est pas la NBA, on verra pour la suite, mais ma première envie c’est de viser la NBA. C’est le plus haut niveau du basket mondial. Moi, j’ai envie de me frotter aux meilleurs joueurs de la planète. C’est pour moi l’objectif n° 1. »