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Le président du Partizan : "si le club n'a pas payé à temps, alors l'entraîneur ne peut pas demander au joueur de faire de son mieux"

Le président du Partizan Belgrade, Ostoja Mijailović, a déclaré que son club avait reçu 600 000 euros de l'Euroleague en primes de victoires -il en a remporté 16 jusqu'ici pour une 7e place- et que ce n'est pas anodin dans la bonne gestion du club. On peut quand même lire à travers les lignes d'une interview à Partizan TV qu'il navigue à vue.

"On paye régulièrement les salaires en ce moment, on se battra jusqu'à la fin de la saison pour que ça continue. À la fin de la saison, nous tracerons une ligne, nous verrons où nous en sommes, car ce n'est pas la même chose si vous finissez dans les quatre premières places de l'Euroleague, de la quatrième à la huitième ou de la huitième à la 12e place. De la huitième à la 12e place, vous obtenez de l'argent qui n'est pas important, mais si vous entrez dans le Top 8, vous obtenez des fonds plus importants de l'Euroleague. En revanche, chaque victoire en Euroleague rapporte 37 500 euros. Chaque fois que j'appelle Zeljko (NDLR : Obradovic, le coach) après le match et que je plaisante un peu avec lui, je le remercie toujours lorsqu'il gagne cet argent, puis je le félicite pour le match. Parce qu'il est très important de collecter de l'argent pour payer les joueurs à temps afin que ces joueurs aient le confort dans la tête de jouer pour un club qui est avant tout hygiéniquement correct pour eux dans le sens financier. Tout se résume à l'argent à la fin de la journée. On peut mentir, parler ce qu'on veut, mais si le club n'a pas payé à temps, alors l'entraîneur ne peut pas demander au joueur de faire de son mieux."

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