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Tony Parker : "C’est l’avenir de l’ASVEL qui m’intéresse et nous allons travailler main dans la main avec l’OL"

Dans son interview fleuve avec Luc Paganon du Progrès, le président de l'ASVEL, Tony Parker a parlé de l'arrivée d'un nouveau partenaire, de l'avènement de Zaccharie Risacher, et aussi éclairci ses rapports avec l'Olympique Lyonnais.

A la question de savoir si le budget de l'ASVEL sera en hausse pour la saison 2023-24, la réponse fuse :

« Oui. Nous étions loin de cela il y a quelques semaines, mais j’ai de la ressource ! J’ai scruté le marché, pris de nombreux rendez-vous, rencontré Marc Lasry, qui m’a contacté et vient de vendre ses parts aux Milwaukee Bucks, à New York, d’autres fonds et j’ai choisi l’option de ce nouveau partenaire. »

A propos de crispations avec l'Olympique Lyonnais avec la prochaine entrée en fonction de la LDLC Arena, le président de l'ASVEL donne son point de vue :

« J’ai du mal à comprendre pourquoi les gens, à l’OL, sont crispés, parce qu’on a toujours dit, avec Jean-Michel Aulas et le maire de Villeurbanne, qu’on voulait jouer treize matches d’Euroleague à Décines et quatre à l’Astroballe. On a juste envie de trouver un deal qui est « fair » (équitable, N.D.L.R.) pour les deux clubs. Mais les relations avec John Textor se passent très, très bien, nous avons la même vision avec John et Mark Affolter, du groupe Ares, je parle avec eux presque tous les jours et nous sommes très près de trouver un accord. Je suis plus que confiant. »

Tony Parker estime d'ailleurs que la location de la future arena de 200 000 euros par match n'est pas un deal équitable. Voici sa réponse quant à la rumeur qui veut que Jean-Michel Aulas serait fâché après lui.

« Le plus important, pour moi, c’est l’ASVEL. Qu’elle progresse. C’est comme pour le board de l’OL. Tout le monde dit que je suis parti du board. Mais cela ne s’est pas passé comme ça ! C’est Jean-Michel qui me l’a demandé. Il y avait seize places et neuf nouvelles personnes arrivaient du côté de Textor. Ensuite, si on enlevait Jean-Michel (Aulas) et Thierry (Sauvage), il restait cinq places et c’est normal que ce soit les plus anciens qui les aient prises. »

Et en ce qui concerne son rôle en tant qu'ambassadeur à l'OL :

« Nous continuons les discussions avec John (Textor) et Mark (Affolter). Il reste un an de contrat, ils veulent étendre mon rôle et nous parlons d’un deal, lié à la participation de l’OL au sein de l’Asvel (33,3 %), jusqu’en 2030. Ils veulent que je sois encore plus impliqué dans la vie du club et dans le développement aux États-Unis. Et ils aimeraient que je revienne un jour dans le board. Cela se passe très, très bien avec John et Mark. Je veux continuer cette bonne relation, et je n’ai pas envie de me focaliser sur les frustrations de Jean-Michel ou de Thierry. Je préfère me concentrer sur le positif. C’est l’avenir de l’ASVEL qui m’intéresse et nous allons travailler main dans la main avec l’OL. Je serai un bon ambassadeur de l’OL et je ferai tout pour bien représenter l’OL en France et aux États-Unis. »

Photo : Infinity Nine Media

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