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Eurocup féminine : l’ASVEL décroche le premier sacre européen de l’histoire du club !

C’était écrit : les Lyonnaises ont évidemment conservé ce mercredi en Turquie leur incroyable avance de 39 points acquise au match aller, qui plus est en écrasant de nouveau Galatasaray au retour (57-85, +67 sur la finale). L’ASVEL féminin succède à Bourges au palmarès de l’Eurocup !

Comment ce triomphe pouvait-il leur échapper ? Ce mercredi 12 avril 2023, l’ASVEL féminin a soulevé le premier titre européen de son histoire. Et comment ! En passant 67 points aux Turques de Galatasaray, complètement à côté de leurs pompes (113-180 sur les deux matches). C’est tout simplement le plus gros écart dans l’histoire d’une finale d’Eurocup féminine, compétition créée il y a exactement vingt ans, dans un format aller-retour.

On le savait, personne n’avait jamais remonté 39 points dans une finale européenne. Mais qui a dit qu’on ne pouvait pas passer deux fois 28 points ou plus, même contre un adversaire sur le papier à sa taille ? Malgré le matelas surréaliste acquis à l’Astroballe mercredi dernier, les Lyonnaises ont plus que fini le travail. Elles ont conclu leur saison européenne d’une manière quasi parfaite. C'est presque un appel du pied à l'Euroleague, qu'elles disputeront l'année prochaine, du fait du nombre d'internationales françaises dans leur équipe.

+67 sur l’ensemble des deux matches à la mi-temps !

Portées d’entrée de jeu par Marine Johannès (20 points, 6 passes, nommée MVP de la finale), les joueuses de David Gautier ont bâti leur succès retour sur les mêmes bases qu’à l’aller après dix minutes (13-23). De quoi diminuer les ardeurs des quelques milliers de supporters turcs, loin des 16 000 places disponibles à la Sinan Erdam Arena, sans doute refroidis par le score du match aller - on peut les comprendre.

Toujours sérieuses, et sans jamais manquer de respect à leurs adversaires, elles se permettaient de conclure un 14-0 sur un alley-oop entre Laura Quevedo et Gabby Williams (21-45, 17e). Comme si ça ne suffisait pas, Marine Johannès portait l’écart à +28 juste avant la pause (27-55), et donc à +67 sur l’ensemble des deux matches. La messe était dite et redite.

Les Lyonnaises auraient pu ne plus inscrire le moindre point dans les 20 dernières minutes qu’elles auraient quand même soulevé le trophée. L’histoire retiendra que les Turques, alors que les dés étaient jetés, ont effectué leur meilleure mi-temps de la double confrontation (30-30 sur les deux derniers quarts). Que les supporters lyonnais ayant fait le déplacement ont entonné des fameux "qui ne saute pas n'est pas lyonnais". Et que David Gautier s’est payé - légitimement - le luxe de faire rentrer les jeunes Mary-Kate Thibuabua et Daniela Dibanzilua dès le début du quatrième quart-temps.

En route vers un triplé ?

C’est ainsi, sans aucun suspens, que Lyon est devenu le quatrième club français titré en Eurocup féminine, après Bourges (2016 et 2022), Villeneuve-D’Ascq (2015) et Aix-en-Provence (2003). Et le 15e vainqueur différent en 19 éditions. C’est également le premier trophée soulevé par le club depuis le titre de champion de France en 2019.

Tony Parker, un président heureux © FIBA

Les Lyonnaises, qui rêvent d’un triplé, auront l’occasion de soulever leur deuxième titre dans dix jours en finale de la Coupe de France contre Basket Landes à l’Accor Arena. Elles pourront en plus compter sur Jessica Thomas, pigiste médicale de Julie Allemand tout fraîchement engagée, information donnée en avant-match par le président Tony Parker himself en exclusivité sur Skweek. Avec le plein de confiance, et une telle première finale européenne, elles aborderont sans aucun doute cette finale dans le costume de favori. Comment en être autrement ?

Boxscore Galatasaray - ASVEL féminin

Photo : ASVEL (FIBA)

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