Dossier – Monaco, les dessous de la médiatisation d’un club au potentiel illimité (1/2)

Portée par ses stars et son rayonnement à l’international, l’AS Monaco a ramené le basket français à un niveau jamais atteint sur la scène européenne depuis plus de deux décennies. Un succès sportif fabuleux qui ne doit pas faire oublier que le club n’a jamais été sacré champion de France et qu’il a encore beaucoup à faire pour séduire. Première partie.

Ce dossier est en deux parties, la deuxième est à retrouver jeudi matin, jour du match 4 des playoffs d’Euroleague. Pour découvrir notre enquête dans son intégralité, abonnez-vous.

Vingt-six ans après Villeurbanne, trente ans après l’exploit de Limoges, l’AS Monaco n’a jamais été aussi proche de ramener le basket français au Final Four de l’Euroleague. Une belle aventure qui se poursuit ce mardi soir (match 3 des quarts de finale contre le Maccabi Tel-Aviv, entre-deux à 20h05) et qui pourrait définitivement mettre un terme à la longue traversée du désert liée à la baisse de compétitivité des équipes françaises du début des années 2000 jusqu’au retour de l’ASVEL en Euroleague en 2019, et donc à la percée princière. « On a vécu bien trop d’années de vaches maigres pour négliger les excellents résultats de Monaco, voire les coups villeurbannais de ces trois dernières années. C’est une petite renaissance des clubs français en Euroleague qui fait plaisir à tout le monde », explique Arnaud Lecomte, journaliste basket du journal L’Equipe depuis 1992.

Et c’est tout un écosystème qui pourrait profiter au basket français si la Roca Team parvient à aller encore plus loin. Pour le moment, l’impact de sa médiatisation reste incomparable avec l’épopée du CSP en 1993 sur la scène française. « Le titre européen de Limoges avait largement dépassé le cadre du basket et était devenu un événement national pendant quelques jours. Cela a eu un vrai impact. On n’en est pas encore là pour Monaco, mais cela serait intéressant de le mesurer en cas de qualification au Final Four », poursuit Arnaud Lecomte, qui souligne que le format actuel de l’Euroleague, introduit en 2016, avec des saisons régulières à rallonge, n’aide pas à une explosion de l’intérêt auprès du grand public sportif français. « Monaco, ce n’est pas l’ASVEL dans l’esprit du grand public. On voit que le club n’est pas encore totalement rentré dans le logiciel. La Roca Team intéresse moins de monde à l’échelle franco-française, mais ça s’explique. Le club est tout nouveau, il n’est pas encore entré dans le patrimoine du sport français. Et il a même une possibilité d’être champion d’Europe avant d’être champion de France, ce qui serait une première à l’échelle européenne », ajoute le spécialiste.

Des retombées exponentielles à l’international

Les dirigeants monégasques en sont eux-mêmes conscients. « L’Equipe dit de nous que nous sommes un nourrisson qui marche à la vitesse d’un ado. Je crois que ça résume très bien ce que nous sommes », estime Geneviève Berti, directrice de la communication du gouvernement princier et membre du conseil d’administration de la Roca Team. Cette ancienne basketteuse, fille d’Edgar Berti, joueur de l’AS Monaco dans les années 1970, ne cache pas…

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Photo : AS Monaco

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