Un an après son premier Final Four, le pivot français de l’Olympiakos, Moustapha Fall (2,18 m, 31 ans), s’apprête à en disputer un deuxième. Avec comme premier rendez-vous un duel en demi-finale face à Monaco, son ancienne équipe, avec laquelle il a remporté le titre de Pro B en 2015. Une Roca Team qui a évolué à vitesse grand V, et dont le vice-champion olympique se méfie.
Sans la suspension de Guerschon Yabusele et la blessure de Vincent Poirier, il y aurait pu avoir jusqu’à 9 Français au Final Four cette saison, un record. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
« C’est une excellente nouvelle pour le basket français d’avoir de plus en plus de français dans le gratin de l’Euroleague. Ça prouve que le basket français se porte bien et qu’on représente bien le pays en Europe.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Monaco, lors de la saison 2014-2015 ?
C’est lointain (rires). Le club était en Pro B, ce n’était pas du tout la même organisation qu’aujourd’hui. Il n’y avait quasiment pas de fans à cette époque, c’était vraiment une autre époque. Mais disons que c’était le tremplin nécessaire pour me permettre de rejoindre la Pro A. C’est là-bas que j’ai gagné mon premier titre aussi. J’en garde forcément un bon souvenir même si je me souviens que la saison avait été fluctuante, avec pas mal de remaniements dans l’équipe au fil de la saison.
Auriez-vous pu imaginer les retrouver au Final Four de l’Euroleague huit ans plus tard ?
Pour être honnête, non. On ne savait même pas qu’on pouvait avoir des clubs français en Euroleague. A cette époque, c’était fermé aux clubs français. Mais je savais que Monaco pouvait potentiellement devenir le meilleur club du championnat de français… si les
Photo : Mous Fall (Euroleague)