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Luca Banchi (Bologne) : "Septembre a été un mois surréaliste que je pourrais même définir comme inoubliable"

Dans une interview à Il Foglio, l'entraîneur de la Virtus Bologne, Luca Banchi, a parlé de sa relation avec son prédécesseur sur le banc de l'équipe italienne, Sergio Scariolo.

L'ancien entraîneur de la SIG Strasbourg a accepté de prendre la succession de Scariolo alors qu'il sortait d'une épopée à la Coupe du monde avec la Lettonie ponctuée par une cinquième place. Il a rappelé les liens étroits qui le lient à son prédécesseur.

"Sergio a été le premier à me proposer à faire le grand saut. Je l'avais rencontré lors d'un clinic de coaching où j'avais été son meilleur élève et il m'avait dit que j'avais les caractéristiques pour faire ce métier. Lorsqu'il est devenu entraîneur principal à Pesaro, il m'a demandé de faire partie de son staff. J'ai pris un train et je suis allé à Pesaro. Je pensais que je rêvais. Il m'a proposé de travailler avec lui, avec des gens comme Costa, Magnifico, avec une équipe qui avait remporté le scudetto (championnat italien) et qui irait au McDonald's open pour rivaliser avec la NBA. Tout ce dont je rêvais était à portée de main, mais je ne l'ai pas accepté. J'ai eu la force de dire : c'est peut-être trop pour moi. J'ai préféré rester dans l'équipe de jeunes Don Bosco de Livourne, avec laquelle j'ai ensuite remporté trois championnats juniors et j'ai été appelé comme head coach. Je ne sais pas si j'ai bien fait...".

Luca Banchi a parlé de ces dernières semaines pour le moins animées.

"Septembre a été un mois surréaliste que je pourrais même définir comme inoubliable, mais dans le sport comme dans la vie il faut être prêt à tout. J'y ai réfléchi un peu avant de venir à la Virtus. J'ai parlé avec la famille. J'ai encore un contrat jusqu'en 2025 avec la Lettonie et une saison de plus de 80 matchs entre championnat et Euroleague avec la Virtus bouleversait ma vie. Aussi parce que je connais bien les ambitions du club et des propriétaires. J'ai dû regarder à l'intérieur de moi-même et comprendre que j'étais prêt. Le cœur ne poussait que dans une seule direction, mais ces choix doivent aussi être faits avec un minimum de raison. Arriver après Sergio m'aide à entraîner et à décrypter l'équipe car je le connais très bien, je partage beaucoup de ses réflexions et de sa vision du jeu. Son basket a une structure très sophistiquée, il est exigeant et je travaille 12 heures par jour pour faire travailler l'équipe avec un staff et des joueurs qui travaillent dur. C'est à moi seulement de ne pas ralentir le flux qui a commencé avec Sergio. Cette équipe sera toujours un peu la sienne et celle de Sasha (Djordjevic, ndlr). Il y en a beaucoup, comme évidemment le Dr Zanetti, Baraldi et Ronci. J'espère être digne d'une telle qualité."

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