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Edwin Jackson (ASVEL) : « Nous sommes conscients du chemin que nous avons à parcourir »

Giflée à domicile par le Partizan Belgrade ce jeudi, l’ASVEL espère rebondir au Palais des Sports de Nanterre en Betclic Elite ce dimanche à 18h30. Edwin Jackson, qui a commencé dans les Hauts-de-Seine, analyse la mauvaise passe villeurbannaise.

Tombée à Saint-Quentin, battue deux fois lourdement contre les armadas de Belgrade en Euroleague, et assez tristement ce jeudi à domicile contre le Partizan (62-88), l’ASVEL veut tourner la page en championnat. L’équipe de T.J. Parker, qui s’est entraînée de manière intense ce samedi matin, retrouve Nanterre au Palais des Sports Maurice-Thorez, là où Edwin Jackson a lancé sa carrière professionnelle.

"Il est clair que, même si nous devons entrer plus rapidement dans la bagarre, nous n’avons pas trouvé, pour l’instant, notre alchimie offensive. Pour des joueurs à vocation offensive, c‘est peut-être plus dur de faire les efforts défensifs quand ils n’ont pas trouvé leur rythme de l’autre côté du terrain. Il faut changer cet état d’esprit mais je sais que, plus tôt dans ma carrière, j’avais du mal à faire ce switch. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs et notre jeu n’est pas encore huilé. Nous sommes conscients du chemin que nous avons à parcourir, nous devons grandir tous ensemble, mais nous travaillons tous les jours pour corriger le tir. Nous savons que nous devons réagir parce que la manière n’était pas là à Saint-Quentin et contre le Partizan, cela nous touche, mais le groupe est volontaire. Nous restons positifs et nous nous battons tous les jours pour améliorer la situation", indique l’arrière au Progrès.


Il y a donc urgence à rassurer. Les Villeurbannais se méfient tout de même de Nanterre, qui a remporté quatre de ses six premiers matches en Betclic Elite et affiche donc le même bilan (4-2) que l’ASVEL avant cette 7e journée.

"C’est toujours particulier pour moi de jouer contre Nanterre parce que la famille Donnadieu a toujours été très bienveillante envers moi. C’est le premier endroit où j’ai eu des responsabilités dans une équipe professionnelle, où on m’a fait confiance et c’est un club qui a beaucoup compté pour moi. Je lui serai toujours reconnaissant. Nanterre 92 est une grande famille, beaucoup plus qu’une équipe de basket dans cette ville. Cette année, c’est une équipe dangereuse, avec beaucoup de joueurs qui peuvent être des pétards ambulants comme Bibbins, Sene, Rodriguez, Begarin et Ayayi. Si on les laisse jouer, ils peuvent nous poser des problèmes dans une salle où il n’est jamais facile de s’imposer. Nous devrons entrer beaucoup mieux dans le match et montrer un autre visage que celui affiché contre le Partizan", ajoute Edwin Jackson.

https://www.basketeurope.com/livenews-fr/694702/charles-kahudi-asvel-jespere-quon-va-retenir-la-lecon/

Photo : Edwin Jackson (Jade Avet L'Oiseau)

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