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BCL - Vassilis Spanoulis après la raclée de Péristeri au Mans : "Les adversaires étaient énergiques et nous jouions comme si nous étions épuisés"

La lourde défaite de Péristeri au Mans (96-68) pour la première journée de la Basketball Champions League a été ressentie comme un séisme en Grèce. La légende Vassilis Spanoulis devenue coach n'a pas eu souvent l'occasion de prendre une telle raclée.

Cette catastrophe n'était pas prévisible car Péristeri sortait d'une courte défaite face au Panathinaikos en championnat (64-66), alors que Le Mans est toujours à la recherche du bon rythme en Betclic Elite (4 défaites pour 3 victoires). Lors de la conférence d'après-match, Vassilis Spanoulis n'a pu que déplorer l'attitude de ses joueurs.

"Je pense que nous avons montré une image différente de celle que nous souhaitions et de ce que nous avions préparé à l'entraînement. Nous avons beaucoup parlé de ce que nous voulions faire aujourd'hui, de la défense que nous devons jouer et de l'énergie que nous devons apporter sur le terrain. C'est une défaite difficile et j'en assume l’entière responsabilité, nous ressemblions à une équipe d’enfants. Nous devons changer notre approche et notre état d’esprit pour jouer au basket. Nous étions cinq longueurs derrière nos adversaires. Nos adversaires étaient rapides et nous étions lents. Nos adversaires étaient coriaces, alors que nous étions une équipe molle aujourd'hui. Les adversaires étaient énergiques et nous jouions comme si nous étions épuisés. Mais ce n'est pas ainsi que nous travaillons. Mon travail est de remédier à cette situation et c'est ce que je vais faire."
Photo : Vassilis Spanoulis (FIBA)

Quant au coach du MSB, Elric Delord, il ne pouvait être que satisfait de la métamorphose de son équipe :

"Peristeri est une équipe costaude qui a bien malmené le Pana il y a trois jours.  Il y a le voyage, beaucoup de choses, mais surtout on a fait le match parfait ou quasiment. Même sur les temps faibles en attaque, on a fait stop après stop en défense et ça les a un peu découragés. Et quand on n'arrivait pas à marquer, eux non plus. J'ai vu une équipe qui avait du répondant physique tout en étant capable de jouer sur ses qualités de vitesse." Sur le changement d'intensité de son équipe : "C'est une équipe que j'ai vu de début août jusqu'à mi-septembre et le match contre l'ASVEL. Pourquoi ? Je ne sais pas. C'est peut-être lié au fait que l'on soit jeune. Il y a eu aussi des discussions dans les vestiaires suite au match de Chalon. On peut rater des choses mais pas le combat."

Photo : Joe Rangland entouré de Abdoulaye Ndoye et Léopold Delaunay (FIBA)

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