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Jeep Elite & Pro B : Nouveau calendrier, Final 8, audiences TV…

Terminé le stop and go. La Ligue Nationale de Basket a décidé de revenir à un rythme normal pour la Jeep Elite comme pour la Pro B à partir du 6 mars. Il n’y aura pas de playoffs.

Terminé le stop and go. La Ligue Nationale de Basket a décidé de revenir à un rythme normal pour la Jeep Elite comme pour la Pro B à partir du 6 mars. Il n’y aura pas de playoffs.

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Une concertation avec les présidents des clubs de Jeep Elite et de Pro B avait été effectuée en amont, ce qui a amené à ce que l’Assemblée Générale de ce lundi matin soit menée tambours battants et aboutisse à un quasi consensus. Il a été décidé que même si le huis clos est maintenu, les deux championnats iront à leur terme. Une décision valable jusqu’à la fin de la saison.

Comme l’absence de public et d’hospitalité coûtait, à chaque match, en moyenne 150 000 euros pour les clubs de Jeep Elite et la moitié pour ceux de Pro B, la LNB avait fait le choix de faire fonctionner jusqu’ici au ralenti ses compétitions, quitte à ce que leur lisibilité en souffre énormément. Grâce aux aides de l’Etat, la ligue et les présidents de club ont pris la décision de reprendre un rythme « normal » et même accéléré à partir d’avril, après un mois de mars avec quatre matches par équipe, deux à domicile et deux à l’extérieur -certains clubs étant prêts à en faire davantage. En Jeep Elite, 90 matches on été joués jusqu’ici, il en reste donc 216 au menu. Certains vont frôler l’indigestion. L’objectif est d’arriver à la fin de la saison régulière au 15 juin. C’est une deadline car les internationaux -et il y en a aussi en Pro B- devront alors être mis à la disposition de leurs équipes nationales qui disputeront les Tournoi de Qualification Olympique.

Le président de la LNB Alain Béral a éclairé certains points particuliers :

LE PROBLEME DES SEPTAINES

Les équipes, et tout particulièrement l’ASVEL, qui disputent des matches de coupes d’Europe en dehors de l’Union Européenne sont soumises à des septaines (NDLR : quarantaine de sept jours) à leur retour en France. Ce qui est forcément très perturbant pour la mise en place d’un calendrier déjà délicat à mettre en place.

« Lorsqu’une équipe française va jouer en Turquie, lorsqu’elle revient, elle est en septaine, alors que l’équipe turque qui vient de France, on ne lui demande pas d’être en septaine. On n’a pas vraiment les moyens que les clubs s’arrêtent sept jours entre les matches européens et les matches nationaux. Mais s’il faut le faire, on fera avec. »

Photo: JDA Dijon (LNB)
« Les places en coupes d’Europe seront décidées par le classement de la saison régulière«

LA POSSIBLE ORGANISATION D’UN FINAL 8

C’est dans les cartons. Ce Final 8 serait du format de la Leaders Cup ou du Final 8 de la Basketball Champions League auquel la JDA Dijon a participé à la rentrée. C’est à dire quarts de finale, demis et finale sur un seul match. Le but: décerner ainsi le titre de champion de France. Important mais tout de même moins décisif que lorsque la finale du championnat joué à Paris-Bercy décernait le titre de champion de France et la place en Euroleague.

Une condition : les 306 matches de saison régulière devront alors avoir été écoulés. Ce Final 8, organisé par la Ligue, se tiendrait sur un site qui ne serait pas concerné par la compétition.

« Lors de la première AG, les clubs avaient donné la main au Comité Directeur pour savoir s’il y aurait un Final 8 potentiellement après la saison régulière. Les clubs le souhaitent même s’ils sont handicapés par l’absence des internationaux. Selon la situation sanitaire, le Comité Directeur acceptera d’organiser ce Final 8 qui servira à déterminer le champion. Mais les places en coupes d’Europe seront décidées par le classement de la saison régulière, justement à cause de l’absence potentielle de ces internationaux. Les présidents de Pro B avaient déjà décidé qu’il n’y aurait pas de Final 8 ou de Final 4 et ce sont les premier et deuxième de la saison qui monteront en Jeep Elite (…) Si on ne va pas au bout de la saison régulière, c’est le ranking qui s’applique. On ne le souhaite pas. Quand on avait décidé cela, on avait imaginé que la saison serait « normale » et malheureusement, elle ne l’est pas. »

Photo: Hugo Benitez (JL Bourg, Eurocupbasketball)
« Le fait de forcer la dose en terme de calendrier fait que l’on se heurte à un problème de disponibilité des salles »

L’ORDONNANCEMENT DES MATCHES :

Les championnats sont difficiles à suivre, même pour des yeux avertis, car non seulement les équipes n’ont pas le même nombre de matches mais ceux-ci ne concernent pas les mêmes journées. Cela ne va pas s’arranger tout de suite…

« Il n’y a pas que du basket dans les salles des collectivités. Le fait de forcer la dose en terme de calendrier fait que l’on se heurte à un problème de disponibilité des salles et on fait une programmation avec des équipes qui se déplacent quand leur salle est occupée. On n’a pas beaucoup le choix et c’est pourquoi il y a des matches qui sont faits après les autres. Depuis le début de saison et que l’on est bloqué par la COVID, on ne peut pas faire autrement. Il n’y a pas de politique derrière ça, juste un brutal réalisme de disponibilité des équipes et des salles. »

Photo: Moustapha Fall (ASVEL, Euroleague)
« On a toujours dit qu’avoir un club en Euroleague, et peut-être deux un jour, ça intéresse fortement la ligue »

L’ASVEL ET LA SURCHARGE DE MATCHES

25 journées d’Euroleague ont eu lieu. Il y en a encore ainsi 9 à avaler. Si de plus l’ASVEL se qualifie pour les playoffs -elle est actuellement 12e à 3 victoires des équipes classées 7e et 8e mais dans une spirale vertueuse-, il risque d’y avoir embouteillage.

« Pour l’instant, ils font une remontada assez intéressante au classement de l’Euroleague. Il y a beaucoup de disponibilités du club et de ses dirigeants pour trouver des solutions. On a toujours dit qu’avoir un club en Euroleague, et peut-être deux un jour, ça intéresse fortement la ligue. Oui, effectivement, ça pose des problèmes à Villeurbanne car ils ont des matches qui se jouent dans des pays un peu exotiques et quand ils reviennent, il faut qu’ils soient en septaine. Ça nous pose quelques soucis, on fait avec, et on ne pénalisera pas la participation de Villeurbanne à l’Euroleague, et les autres équipes qui sont dans les championnats européens car on sait que les fans aiment bien avoir les matches entre les équipes françaises, mais ils aiment aussi les voir briller en Europe. C’est une étude faite il y a dix-huit mois sur 1 500 personnes, qui a été très claire sur le sujet. La ligue en tient compte et on fera tout ce que l’on pourra. Ils acceptent tous d’avoir un rythme soutenu, et Villeurbanne en particulier, et les deux dirigeants que vous connaissez bien (NDLR : Tony Parker et Gaétan Muller) sont très actifs pour trouver des solutions, et l’équipe de Michel (Mimran) pour trouver des solutions extra-ordinaires pour assumer les deux tableaux. »

DES MATCHES AVEC UN PEU DE PUBLIC ?

Des spectateurs au compte-gouttes dans les salles d’ici juin ? Ce n’est pas totalement exclu.

« Nous travaillons avec toute l’équipe du Ministère des Sports sur la possibilité de jauges partielles ou très réduites. Il n’y aura pas de possibilités d’avoir des salles pleines d’ici la fin de saison. Notre Ministre s’est déplacée à Lyon ce week-end pour pouvoir discuter de ça avec trois clubs, basket (NDLR : ASVEL) , foot (OL) et rugby (LOU), de façon à envisager des protocoles spécifiques, de façon à faire un test. On est très partisan de ça, évidemment. »

Photo: Isaia Cordinier (Nanterre, Eurocupbasketball)
« Si on veut changer de formule, ça ne sera pas pour la saison prochaine mais pour la suivante«

RECRUTEMENT

Les clubs de Jeep Elite et de Pro B peuvent recruter jusqu’au 28 février… avec une condition exceptionnelle.

« Le Comité Directeur a décidé que compte-tenu de la situation, il acceptait que les clubs aient un joker médical de plus d’ici la fin de la saison car le rythme des matches à partir d’avril sera tel que l’on pourra avoir des risques de casse. »

PAS DE MODIFICATION DU NOMBRE D’EQUIPES POUR 2021-22

Le règlement prévoit deux descentes de Jeep Elite en Pro B, deux montées de Pro B en Jeep Elite et deux descentes de Pro B en NM1, suivant les classements à l’issue de la saison régulière. Pourtant des clubs aimeraient bien -pour ne pas risquer leur peau, évidemment- que la Jeep Elite passe à 20 clubs pour la saison 2021-22, alors qu’initialement, avant la pandémie, il était prévu une réduction à 16 clubs.

« Si on veut changer de formule, ça ne sera pas pour la saison prochaine mais pour la suivante. Effectivement, il y a eu des demandes de certains clubs pour changer, mais ce n’est pas prévu par le Comité Directeur qui n’est pas rentré dans ce sujet-là. Je peux par contre annoncer qu’à partir de la semaine prochaine, il y aura une discussion sur les formats futurs de chacune des deux divisions. Je n’ai pas voulu mettre ça sur le tapis avant cette Assemblée Générale d’aujourd’hui, qui était essentielle pour la fin de cette saison. Les commissions qui travaillaient sur le sujet ont rendu leur copie ; elles ont travaillé pendant tout le deuxième semestre 2020. Depuis, on a un peu affiné ces propositions de plusieurs formats différents pour les années futures. Mais rien pour la saison prochaine puisqu’il aurait fallu décider ça avant le 30 juin dernier. Ceci dit, la discussion va s’ouvrir mais le Comité Directeur a toujours dit qu’on appliquait ce que l’on a décidé. »

UNE VOLONTE D’ACCROITE LE NOMBRE DE SPONSORS DE LA LNB

« Nous sommes très engagés avec eux et on sait qu’ils nous aiment beaucoup et on est en train de discuter de cette poursuite de partenariats. Ça sera décidé largement avant la fin de la saison. Je vous rappelle que Jeep a des projets de fusion avec d’autres marques et ça leur prend du temps. Mais les résultats sont bons pour tout le monde et on discute de façon positive de tous ces sujets. Pour les autres sponsors, nous aurons certainement de bonnes nouvelles pour la saison prochaine. On en aura besoin puisque l’on a choisi de faire tout en clair et tout gratuit et forcément, il n’y a pas de droits de télévision. On est bien obligé de penser à une économie différente basée beaucoup plus qu’avant sur le sponsoring. »

Photo: Jean-Baptiste Maille (Strasbourg, FIBA)
« Il y a de fortes chances que nous continuions à diffuser sur La Chaîne L’Equipe l’an prochain«

AUDIENCE TV

Les audiences sur La Chaîne L’Equipe pour les matches de Jeep Elite tourne autour des 200 000 spectateurs en moyenne, avec des pics entre 300 et 400 000. Celles de Sport en France devraient tomber pour la première fois dans les prochains jours. Il y a entre 70 et 80 000 inscrits sur la plateforme OTT pour voir les matches sur LNBTV. Ce sont des multiplexes et en fonction des matches les audiences varient. Certaines rencontres atteignent 7-8 000 spectateurs. L’application mobile de cette plateforme OTT sera disponible pour le week-end du 7 mars.

Michel Mimran, Directeur Général de la LNB : « Les audiences sur la Chaîne L’Equipe sont très encourageantes. Le pari est en passe d’être réussi et c’est aussi ce que nous dit cette chaîne. Il faut prendre en compte le caractère très spécifique du spectacle puisqu’il est à huis clos, ce qui n’a pas la même attractivité. On connait l’importance du public notamment dans l’ambiance sonore de la télévision. On a des espoirs quand la saison va augmenter dans son rythme et dans son intensité puisqu’on arrive à la fin. On va diffuser plus de matches, et si on a du retour du public, on peut espérer que ce seront des chiffres encore plus encourageants. Le nombre d’inscrits sur la plateforme OTT est également très encourageant. C’est un produit qui est nouveau sur lequel on fonde beaucoup d’espoirs. Il faut que la base de fans et d’inscrits augmente. Pour l’instant, il n’y a pas de négociations puisque le contrat avec La Chaîne L’Equipe continue et on en est satisfait. Il y a de fortes chances que nous continuions à diffuser sur La Chaîne L’Equipe l’an prochain. Peut-être aurons-nous d’autres diffuseurs, alors on répartira les affiches. On a la volonté d’avoir une ou deux affiches sur des chaînes cryptées. Mais notre stratégie est de conserver dorénavant une grande partie de notre diffusion en clair et en gratuit pour nos fans. »

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Une concertation avec les présidents des clubs de Jeep Elite et de Pro B avait été effectuée en amont, ce qui a amené à ce que l’Assemblée Générale de ce lundi matin soit menée tambours battants et aboutisse à un quasi consensus. Il a été décidé que même si le huis clos est maintenu, les deux championnats iront à leur terme. Une décision valable jusqu’à la fin de la saison.

Comme l’absence de public et d’hospitalité coûtait, à chaque match, en moyenne 150 000 euros pour les clubs de Jeep Elite et la moitié pour ceux de Pro B, la LNB avait fait le choix de faire fonctionner jusqu’ici au ralenti ses compétitions, quitte à ce que leur lisibilité en souffre énormément. Grâce aux aides de l’Etat, la ligue et les présidents de club ont pris la décision de reprendre un rythme « normal » et même accéléré à partir d’avril, après un mois de mars avec quatre matches par équipe, deux à domicile et deux à l’extérieur -certains clubs étant prêts à en faire davantage. En Jeep Elite, 90 matches on été joués jusqu’ici, il en reste donc 216 au menu. Certains vont frôler l’indigestion. L’objectif est d’arriver à la fin de la saison régulière au 15 juin. C’est une deadline car les internationaux -et il y en a aussi en Pro B- devront alors être mis à la disposition de leurs équipes nationales qui disputeront les Tournoi de Qualification Olympique.

Le président de la LNB Alain Béral a éclairé certains points particuliers :

LE PROBLEME DES SEPTAINES

Les équipes, et tout particulièrement l’ASVEL, qui disputent des matches de coupes d’Europe en dehors de l’Union Européenne sont soumises à des septaines (NDLR : quarantaine de sept jours) à leur retour en France. Ce qui est forcément très perturbant pour la mise en place d’un calendrier déjà délicat à mettre en place.

« Lorsqu’une équipe française va jouer en Turquie, lorsqu’elle revient, elle est en septaine, alors que l’équipe turque qui vient de France, on ne lui demande pas d’être en septaine. On n’a pas vraiment

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Photo d’ouverture: Nicolas Lang (Limoges, FIBA)

A lire demain les conséquences économiques sur les clubs de Jeep Elite et de Pro B.

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