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Eric Bartecheky avant Pau-Nancy : "Oui, l'enjeu est capital, déterminant pour le maintien"

C'est ce soir le Grand Jour, attendu mais pas vraiment souhaité : un match "Live or die" entre Pau et Nancy, qui possède le même nombre de victoires (11). Le perdant aura un bon pied en Pro B.

"Oui, l’enjeu est capital, déterminant pour le maintien. Même s’il restera deux matchs derrière, il ne faut pas avoir peur de le dire, c’est capital. Il faut que l’on arrive à prendre ce match. On a notre destin entre nos mains."

Le constat du coach palois, Eric Bartecheky pour Sud Ouest, était clair et encore, il date d'avant les victoires hier soir de Blois sur Paris et de Fos sur Cholet qui compliquent encore un peu plus la situation pour les deux belligérants.

"Très franchement, si on ne prend pas ce match, ce sera très compliqué. Si l’on ne regarde que le duel face aux Nancéiens, il faudrait qu’ils perdent leurs deux derniers matchs, sachant qu’ils recevront Fos avant de finir à Gravelines, et que de notre côté nous allions gagner à Strasbourg et contre Cholet. Je préfère bien évidemment ne pas avoir à envisager ce cas de figure. Et il existe un tas d’autres hypothèses, qui ne nous seront favorables que si nous gagnons au moins deux des trois derniers matchs. Et elles ne concernent pas seulement Nancy et Pau, mais également Blois et même Limoges. Cela peut aboutir à un scénario un peu fou à la fin avec des cas d’égalité entre plusieurs équipes. Mais concentrons-nous sur notre tâche. Notre horizon, c’est Nancy, ne regardons pas plus loin."

Son confrère du SLUC Nancy, Sylvain Lautié, dans L'Est Républicain, est un peu moins catégorique sans doute pour enlever un peu de pression sur ce match qui se joue sur terre adverse.

"Personnellement, je continue de croire que le maintien se jouera jusqu’à la dernière journée. Nous avons un objectif : gagner deux matches sur trois ! Bien sûr, plus vite nous les gagnons, mieux c’est. Sur ces trois matches qui restent, nous devons être costauds sur des points précis : êtres homogènes, constants et ne pas laisser de paniers faciles".

A l'aller, le SLUC s'était imposé de sept points (88-81). Cette fois, l'Elan Béarnais aura six milliers de fans pour le supporter et son pivot Vitalis Chikoko qui lui avait tant manqué en Lorraine.

Photo : Jacques Cormarèche

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