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Pau : Le coach Eric Bartecheky ne se fait plus d'illusions

Après la défaite au Palais face au SLUC Nancy (73-83), qui compromet très sérieusement les chances de son équipe de se maintenir en Betclic Elite, le coach de Pau, Eric Bartecheky, faisait une tête de circonstance et était sans illusions quant au dénouement de la saison.

"Même si on est au contact, + 4 à la mi-temps (42-38), il y a quand même des phases où sur l'engagement, sur des balles au sol, sur la combattivité, on n'y ait pas comme on devrait y être par rapport à la situation. Malgré tout, on arrive quand même à être là. On a même +9 à un moment et on rentre à +4, et on aurait dû avoir un peu plus d'avance. Mais on a déjà 10 pertes de balle à la mi-temps. A la maison, on perd plus de ballons que l'adversaire, on ne joue pas bien. Le troisième quart-temps, c'est le cauchemar, on ne marque que 7 points et eux sont montés en agressivité. On n'arrive pas à prendre le dessus sur les duels, on joue mal, on ne se passe pas la balle. On a des shoots ouverts et on est encore à 21% à trois-points avec trois ou quatre joueurs qui sont complètement à la rue qui ne mettent pas un tir. 0/2 Cummings, 1/7 Williams, 0/3 Oniange... Ca devient compliqué ! On est stérile en attaque, défensivement, on fait des erreurs. A un moment, quand ils passent devant, on se dit que l'on va changer de rythme, on fait un peu de zone, ils ne comprennent rien, la première attaque, ils font n'importe quoi..."

A deux journées de la fin, l'Elan Béarnais est ainsi à une victoire de Nancy avec un point-average négatif. L'issue paraît ne plus faire de doutes.

"On n'a plus notre destin entre les mains. La seule chose que l'on peut faire c'est se concentrer sur les deux matches qui restent. Il faut les gagner mais ça ne suffit pas non plus. Il faut les gagner, ce qui est déjà une partie difficile à réaliser, d'aller jouer à Strasbourg et de recevoir Cholet sur le dernier. Imaginons même que l'on arrive à le faire -je le répète, ça va quand même être très compliqué- il faut aussi que les résultats des autres équipes soient hyper favorables. Par exemple que Nancy perde les deux. Ils jouent quand même Fos chez eux, ils vont à Gravelines. Ou que Limoges perd ses trois derniers matches et que nous on gagne les deux pour être à égalité avec eux. Les scénarios sont quand même peu probables. Mais, bon, on doit se concentrer sur ce que l'on peut contrôler. C'est à dire, nous, les deux derniers matches. Voilà."

L'Elan Béarnais, au passé glorieux, a déjà fait deux courts séjours en Pro B : en 2008-09 et 2012-13.

Photo : Jacques Cormarèche

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