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Lou Lopez Sénéchal, la Française qui brille à U-Conn

Elle est Grenobloise, née au Mexique d’un père mexicain et d’une mère française. Elle a passé un an en Irlande et elle porte le maillot de l’université la plus célèbre du basket féminin américain, UConn. Et Lou Lopez Sénéchal (1,85 m, 24 ans) y joue beaucoup et bien.

Elle est Grenobloise, née au Mexique d’un père mexicain et d’une mère française. Elle a passé un an en Irlande et elle porte le maillot de l’université la plus célèbre du basket féminin américain, UConn. Et Lou Lopez Sénéchal (1,85 m, 24 ans) y joue beaucoup et bien.

UConn, c’est l’université de Breanna Stewart, Sue Bird, Maya Moore, Diana Taurasi et encore Gabby Williams et Bria Hartley. Lou Lopez Sénéchal y a été transférée cet été en provenance de Fairfield. Pour son année senior, elle joue 32 minutes par match pour 16,7 points (47,5% à trois-points), 3,1 rebonds et 1,7 passe. Avec 20 victoires et 2 défaites, U-Conn est actuellement classée 5e dans le ranking de AP.

Son célèbre coach de U-Conn, Geno Auriemma, a déclaré récemment :

« Elle n’obtiendra aucun vote All-America, mais je ne connais personne qui ait été plus important pour son équipe en Amérique qu’elle ne l’a été pour nous. »

Le site swish-swish lui consacre une intéressante interview. Elle y déclare notamment :

« Je me vois comme quelqu’un de très ouvert d’esprit. J’ai voyagé très jeune, du Mexique vers la France, et avec ma famille ailleurs dans le monde, pour découvrir de nouvelles cultures et de nouvelles personnes, j’adore ça. Après UConn, si je peux aller dans un autre pays qu’en France, en Espagne ou ailleurs, pour jouer professionnellement, je suis partante. Découvrir une autre culture, un pays que je ne connais pas, c’est toujours très valorisant et ça m’a toujours aidée à devenir plus mature. Pendant mes 5 années ici, avoir été à droite et à gauche dans mon passé, même si ce n’est pas facile, je pense que ça m’a aidée à devenir celle que je suis maintenant. Je suis toujours curieuse. Je n’aime pas forcément rester au même endroit longtemps. Après le basket, je ne me vois pas aller dans un pays et y rester pour le reste de ma vie. Le fait que je puisse parler français, anglais et espagnol, c’est un atout que j’essaye d’utiliser le plus possible. »

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