Après sa triste prestation en Champions League face à la Virtus Bologne, Le Mans a refait surface face à Dijon emmené par un Jonathan Tabu de gala (29 points, 6/8 à trois-points).
Découpés en tranches (57-81) à la mi-janvier au Mans, les Dijonnais avaient un goût de revanche dans la bouche et ce sont eux qui ont conduit la danse en début de match (14-9). Mais si Gavin Ware (8 points) pesait de tout son poids, on voyait aussi au même poste de pivot le meilleur de Richard Hendrix (6 points, 4 rebonds) et c’est Le Mans qui finissait mieux le quart-temps (21-20).
La rentrée du combo guard belge Jonathan Tabu (17 points en première mi-temps avec un parfait 6/6!) en place du très (trop) gourmand Kendrick Ray, aussi doué qu’agaçant (et l’inverse), faisait beaucoup de bien au Mans qui s’offrait dix points d’avance (39-29) à la 17e. C’était au rebond où le MSB en imposait (20 à 10 après 20′) et en contrôlant David Holston, malade cette semaine, et aussi grâce à un bon collectif offensif, les Manceaux se dégageaient au score.
Mais on n’enterre pas aussi facilement la Jeanne. Deux trois-points de Obinna Emageno et un regain d’agressivité la relançaient. 50-58 juste avant que… son Laurent Legname fâché après les arbitres soit exclu! Ca non, ce n’était pas un match amical. Et dans ce climat électrique ce sont les Manceaux qui s’en tiraient à leur avantage (72-54, 30e).
Il ne restait plus à ces Manceaux qu’à gérer le dernier quart, ce qu’ils firent face à des Dijonnais qui étaient encore en press tout terrain dans les dernières minutes alors que Axel Julien alignait les paniers primés (6/11) pour limiter la casse.
La boxscore est ici.
Photo: Jonathan Tabu (MSB)
