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DeWayne Russell, le pari gagnant du Sluc Nancy

Le SLUC Nancy avait misé sur DaShaun Wood cet été pour mener la barque au sein d’un groupe assez jeune, mais lorsque l’ancien limougeaud (signataire d’un contrat de deux ans) a dû se faire opérer au genou fin août (inflammation du tendon rotulien), le club nancéien a fait le grand écart en pariant c

Le SLUC Nancy avait misé sur DaShaun Wood cet été pour mener la barque au sein d’un groupe assez jeune, mais lorsque l’ancien limougeaud (signataire d’un contrat de deux ans) a dû se faire opérer au genou fin août (inflammation du tendon rotulien), le club nancéien a fait le grand écart en pariant cette fois sur un rookie ! Deux mois plus tard, Nancy peut-être satisfait de son choix puisque DeWayne Russell (1,80m, 23 ans) fait partie des révélations de ce début de saison.

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Après un cursus complet à Grand Canyon (NCAA I) le meneur de 23 ans né à Philadelphie vit donc sa première aventure en Europe.

« Je pense que j’ai beaucoup appris depuis que je suis arrivé à Nancy, confie l’intéressé. Je suis très reconnaissant envers le coach qui continue de m’apprendre beaucoup de choses. Une fois que j’ai pris le rythme j’ai commencé à faire de bons matchs. Jusqu’à présent tout va bien, on en est à trois victoires et une défaite en championnat. Au début c’était différent. J’ai beaucoup de personnes autour de moi qui m’aident. Mes coéquipiers m’aident aussi beaucoup pour m’habituer. Mais maintenant ça va, c’est comme une deuxième maison pour moi ici, et puis j’aime la France ! La nourriture est bonne (rires), le centre-ville est sympa, les gens sont cools. Je ne savais pas dans quoi je m’engageais mais maintenant que je commence à connaître, je commence à aimer ce pays ».

Son jeu est difficile à décrire dans le sens où il n’a aucun point faible ! Capable de scorer, de défendre dur, de trouver ses coéquipiers en respectant les systèmes mais aussi avec spontanéité, DeWayne Russell sait tout faire. Depuis son arrivée en Lorraine, sa progression a été constante et ça s’en ressent dans sa ligne statistique entre les quatre matchs de phase de groupe de la Leaders Cup en pré-saison et ses quatre premières rencontres de championnat (13,3pts, 8,3pds pour 15,8 d’évaluation par match).

Greg Beugnot : « J’ai été très dur avec lui »

Des mots de son coach, Gregor Beugnot, le meilleur passeur de ce début d’exercice récolte les fruits d’un travail acharné.

« Il a rattrapé une belle erreur d’un de ses coéquipiers en fin de match contre Fos, il continue de progresser dans tous les secteurs de jeu. J’en suis très satisfait. Je l’ai pris en exemple auprès de mes joueurs. Il débarque à Nancy à 23, il ne connaît pas le basket européen mais il abat un gros boulot. Honnêtement je lui ai mis des chasses comme je n’en avais jamais mis auparavant pour le faire réagir. Mais le gamin revient le lendemain toujours très motivé, avec l’envie d’apprendre. En un mois, les progrès qu’il a réalisés sont assez exceptionnels. Je suis très content car j’ai cru en son potentiel. Lorsqu’il est arrivé, je lui ai dit : « tu ne seras jamais meneur de jeu en Europe si tu joues comme ça, c’est sûr. Mais je suis là pour t’apprendre ». Mais j’ai été très dur avec lui. Et quand je vois le résultat aujourd’hui et la confiance qu’il a développé et sa volonté de jouer notre jeu et d’essayer de faire une belle carrière européenne, on ne peut être qu’admiratif. Honnêtement je pense qu’il est bien parti et je suis très content pour lui ».

Pour le meneur aussi, la collaboration est pour l’instant concluante :

« On parle beaucoup car mon but est de devenir le meilleur meneur de jeu possible et je l’espère devenir l’un des meilleurs à mon poste en Europe un jour. Il me dit de m’asseoir et de regarder des vidéos de très bons meneurs qui ont joué avant moi et d’en tirer des leçons. Qu’il allait m’aider à devenir un vrai meneur de jeu, être un leader sur le terrain. Il m’aide beaucoup. Je l’adore même s’il me donne beaucoup d’amour dur. Il est souvent sur mon dos, mais c’est bien pour moi parce que ça me fait progresser. On a un très bonne relation on peut parler de tout et c’est vraiment cool ».

La présence de Dashaun Wood est aussi un atout non négligeable pour participer à sa progression :

« Oh que oui ! poursuit-il Il a une vraie expérience ! Il y a des moments dans les matchs ou certaines situations dans lesquelles je suis un peu perdu et je me dis « mais qu’est-ce que je dois faire ? ». Je le regarde et il me dit toujours« fais ci, fais ça… ». Avec le temps et en progressant, je commence à apprendre beaucoup de choses par moi-même. Mais j’apprends beaucoup de lui, son expérience est vraiment quelque chose de super pour moi ».

Encore un mois pour tout donner

Son dernier match, le week-end dernier, dans un contexte particulier au Palais des Sports de Marseille pour affronter une équipe de Fos Provence Basket également prétendante aux premières places, a peut-être été l’un de ses plus aboutis.

« On l’avait vu plutôt bon au moment de préparer cette rencontre, explique Rémi Giuitta, entraîneur fosséen et ancien meneur de jeu. « On a constaté sa progression sur les derniers matchs après avoir connu quelques difficultés en début de saison. Et sur le match de samedi, je l’ai trouvé très bon tout de suite, et très stable pour un rookie. Il fait les bons choix et n’a pas l’air d’être un meneur égoïste. Encore une fois, par rapport à son âge, il fait preuve de beaucoup de maturité au delà de ses qualités de basketteur ».

Russell a en effet été performant dans tous les secteurs de jeu, rendant une feuille de stats bien noircie avec 17 points, 4 rebonds, 6 passes décisives, 2 interceptions et 6 fautes provoquées pour 19 d’évaluation en 30 minutes sur le parquet.

« Mon premier match ici contre Charleville-Mézières en Leader’s Cup était très bon (17pts, 8rbds, 8pds en 31′), mais je pense effectivement que le match contre Fos était le meilleur », confirme Russell. « Nous étions en déplacement, dans un environnement difficile et nous avions besoin de gagner ».

Même si Dashaun Wood devrait reprendre du service d’ici moins d’un mois et que DeWayne Russell sera amené à poursuivre cet exercice 2017-2018 dans un autre club, sa première pige européenne à Nancy aura été une franche réussite et il y a fort à parier qu’il saura rebondir rapidement. Son duel ce soir face au meneur expérimenté de Vichy-Clermont Kwamain Mitchell, qui a notamment mené l’Hermine de Nantes jusqu’en finale des derniers playoffs d’accession et est réputé pour être un défenseur intraitable, sera à suivre de près.

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Après un cursus complet à Grand Canyon (NCAA I) le meneur de 23 ans né à Philadelphie vit donc sa première aventure en Europe.

« Je pense que j’ai beaucoup appris depuis que je suis arrivé à Nancy, confie l’intéressé. Je suis très reconnaissant envers le coach qui continue de m’apprendre beaucoup de choses. Une fois que j’ai pris le rythme j’ai commencé à faire de bons matchs. Jusqu’à présent tout va bien, on en est à trois victoires et une défaite en championnat. Au début c’était différent. J’ai beaucoup de personnes autour de moi qui m’aident. Mes coéquipiers m’aident aussi beaucoup pour m’habituer. Mais maintenant ça va, c’est comme une deuxième maison pour moi ici, et puis j’aime la France ! La nourriture est bonne (rires), le centre-ville est sympa, les gens sont cools. Je ne savais pas dans quoi je m’engageais mais maintenant que je commence à connaître, je commence à aimer ce pays ».

Son jeu est difficile à décrire dans le sens où il n’a aucun point faible !

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