Aller au contenu

Coupe de France: Quand le coach de la JDA Dijon Laurent Legname sort de ses gonds

Après le coach manceau Eric Bartecheky et son meneur de jeu belge Jonathan Tabu, c’est Axel Julien qui prend la parole en conférence de presse avec comme mission de commenter la défaite de la JDA Dijon face au Mans, 87-95.

Après le coach manceau Eric Bartecheky et son meneur de jeu belge Jonathan Tabu, c’est Axel Julien qui prend la parole en conférence de presse avec comme mission de commenter la défaite de la JDA Dijon face au Mans, 87-95.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Il lui est tout d’abord demandé de donner sa vision globale de la rencontre :

« On est mieux rentré qu’eux dans le match », estime le meneur international. « C’est peut-être dû à leur match de BCL (NDLR : Le Mans a joué dans la semaine à Bologne), ils avaient plus de mal à enchaîner sur celui-là. Après, ils se sont bien adaptés et on a un peu baissé d’intensité en défense. Ils ont été très adroits en première mi-temps. Nous, ça a été compliqué. On sait que nos standards c’est 35-37 points par mi-temps et quand une équipe en met 40, on est forcément derrière. Ça a été le cas. On a essayé de revenir mais la deuxième mi-temps, c’est une autre histoire. »

Comme à l’habitude, c’était autour du coach, Laurent Legname, de prendre la parole. Evocation des faits. La JDA était revenue à 52-58 sur un panier d’Axel Julien. Il restait 3’15 dans le troisième quart-temps et selon la formule consacrée, tout était encore possible. Six secondes plus tard, mécontent d’une décision du corps arbitral, Laurent Legname prend un technique. Jonathan Tabu transforme un lancer. Le coach dijonnais dont on sait qu’il monte facilement dans les tours poursuit ses récriminations. Deuxième technique synonyme d’expulsion. Jonathan Tabu marque un autre lancer. Et encore deux autres peu après. Puis un trois-points. La JDA ne reverra plus le MSB.

Laurent Legname s’assoit face à la presse et fait une déclaration sous la forme d’un communiqué oral, calmement, même si la colère habite certainement encore son esprit.

« Bonsoir à tous. Je veux simplement dire ce que j’ai dit aux joueurs à la fin du match. Cette défaite, elle est pour moi. Je les ai abandonnés. C’est la première fois de ma carrière que je me fais exclure. J’en prends la responsabilité. J’ai abandonné mon équipe donc cette défaite est la mienne. C’est tout ce que j’ai à dire sur la partie et l’aspect technique, tactique et autre. En vous remerciant ! »

Et il se lève.

Revanche le 12 mai?

Axel Julien est alors de nouveau sollicité sur un aspect statistique du match : la JDA s’est fait manger au rebond, 23 à 41.

« C’est un problème que l’on a cette année, qui est récurrent, prendre beaucoup de points sur deuxième chance », répond-il. « Quand je parlais de baisse d’intensité, les rebonds, ça en fait partie. On défend bien une fois mais quand il y a un rebond off les défenses sont déstabilisées. On a peut-être pris deux trois-points et un rebond off vite dedans. Ça a fait mal, 8-10 points rapidement. Dix points c’est assez énorme surtout que l’on défend bien avant. C’est un peu frustrant. Il faut que l’on essaye de travailler là-dessus. On ne va pas critiquer les intérieurs. On sait que les rebonds c’est à cinq. Ça a fait partie des erreurs que l’on a fait ce soir en plus de celles sur des rotations, des défenses de picks and roll. Le rebond, ça nous fait mal. »

Mais revenons au fait du match, l’expulsion de Laurent Legname. Donc le coach prend la défaite sous sa responsabilité. Question: qu’est-ce qui se passe quand on voit ça sur le terrain? Parfois ça provoque une réaction des joueurs qui veulent se battre pour lui. On a même vu des coaches, dans des circonstances désespérées, forcer la main aux arbitres pour tenter une sorte de coup de poker, titiller la fierté des joueurs, provoquer un sentiment d’injustice plus ou moins justifié. D’autre fois, c’est tout l’édifice qui s’écroule psychologiquement.

« Déjà, je ne suis pas d’accord avec lui. Il se fait expulser. Oui, certes, ça nous embête un petit peu mais on ne va pas lui mettre la faute dessus. Il y a un réel tournant du match à ce moment-là. Faute ou pas ? Moi, je pense qu’il y a faute. On pouvait revenir à quatre points à ce moment-là. On (sic) se fait exclure, on prend deux lancers-francs. On essaye de se battre pour lui mais il y a tellement un sentiment de frustration car ça paraissait tellement évident. On a joué avec de la frustration et ce n’est jamais bon. On s’est un peu focalisé sur ça et après Le Mans a eu l’intelligence de dérouler et de mettre des tirs à ce moment-là. On a vite pris 14-16 points alors qu’on aurait peut-être pu revenir à 4 deux minutes avant. Après on a couru après le score. On sait que nous on n’abandonne jamais. On a joué jusqu’au bout comme d’habitude mais c’est un gros tournant qui tourne pas en notre faveur. C’est frustrant et il a pété un câble et les arbitres l’ont expulsé. Je pense qu’il méritait son expulsion mais je pense aussi que l’on méritait d’avoir deux lancers-francs juste avant. »

C’est la deuxième fois que Dijon échoue face au Mans. La première fois, c’était dans les grandes largeurs, 57-81 à Antares. Seulement, si c’est le MSB qui a passé un tour supplémentaire en coupe de France, c’est la JDA qui est actuellement inclus dans le top 8 du championnat synonyme de playoffs avec une victoire d’avance sur le MSB. Et c’est la Jeanne qui aura le privilège de recevoir les Manceaux le 12 mai. Ce match-là vaudra peut-être encore plus cher qu’un quart-de-finale de Coupe de France, qui sera depuis longtemps passé dans pertes et profits, et on sait qu’au palais des sports Jean-Michel Geoffroy, elle n’a pas l’habitude de plaisanter.

[armelse]

Il lui est tout d’abord demandé de donner sa vision globale de la rencontre :

« On est mieux rentré qu’eux dans le match », estime le meneur international. « C’est peut-être dû à leur match de BCL (NDLR : Le Mans a joué dans la semaine à Bologne), ils avaient plus de mal à enchaîner sur celui-là. Après, ils se sont bien adaptés et on a un peu baissé d’intensité en défense. Ils ont été très adroits en première mi-temps. Nous, ça a été compliqué. On sait que nos standards c’est 35-37 points par mi-temps et quand une équipe en met 40, on est forcément derrière. Ça a été le cas. On a essayé de revenir mais la deuxième mi-temps, c’est une autre histoire. »

Comme à l’habitude, c’était autour du coach, Laurent Legname, de prendre la parole. Evocation des faits. La JDA était revenue à 52-58 sur un panier d’Axel Julien. Il restait 3’15 dans le troisième quart-temps et selon la formule consacrée, tout était encore possible. Six secondes plus tard, mécontent d’une décision du corps arbitral, Laurent Legname prend un technique. Jonathan Tabu transforme un lancer. Le coach dijonnais dont on sait qu’il monte facilement dans les tours poursuit ses récriminations. Deuxième technique synonyme d’expulsion. Jonathan Tabu marque un autre lancer. Et encore deux autres peu après. Puis un trois-points. La JDA ne reverra plus le MSB.

Laurent Legname s’assoit face à la presse et fait une déclaration sous la forme d’un communiqué oral, calmement, même si la colère habite certainement encore son esprit.

« Bonsoir à tous. Je veux simplement dire ce que j’ai dit aux joueurs à la fin du match.

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo: FIBA

Commentaires

Fil d'actualité