Meilleure évaluation de Jeep Elite, Youssoupha Fall (2,21m, 24 ans) a atterri à Strasbourg à l’intersaison en prêt après avoir été sacré champion de France avec Le Mans et signé un contrat de quatre ans avec Vitoria. Le géant d’Alsace répond à nos questions.
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Après le titre avec le MSB, vous avez signé à Vitoria, vous saviez déjà que vous alliez être prêté ailleurs ?
J’ai su seulement après que j’allais être prêté. En signant avec Vitoria, je pensais que j’allais tout de suite jouer pour eux.
Il était déjà question de revenir en France ?
Pas forcément. C’est mon agent qui m’a appelé et qui m’a dit que Strasbourg était intéressé, je lui ai dit « ok on part pour Strasbourg » et ça c’est fait tout simplement comme ça.
Quelle est votre relation avec Vitoria cette saison ?
Je ne suis pas spécialement en contact avec les joueurs qui jouent là-bas par exemple, mais ils prennent de mes nouvelles. Ils m’écrivent, on est en contact, ils me suivent.
Quel est votre sentiment sur la saison de la SIG ?
C’est une saison vraiment mitigée dans l’ensemble… On n’a pas été constants sur la saison, même si on a toujours notre destin entre nos mains en Jeep Elite. On a été beaucoup touchés par les blessures. Ça nous a surement fait du mal dans la campagne de Champions League. Les blessures, ça fait aussi partie de la saison, il faut savoir gérer. On a été au complet à la Leaders Cup et on l’a gagné. Il y a toujours des hauts et des bas, il faut s’adapter.
Vous vous êtes blessé très tôt dans la saison, ça a dû être compliqué de commencer dans une nouvelle équipe comme ça.
Oui pendant le deuxième match de Jeep Elite (NDLR: au Portel). Je pense que ça nous a d’ailleurs fait perdre le match (82-79). Il y avait 70 partout, je me blesse bêtement alors que j’avais le rebond et qu’il restait seulement un peu plus d’une minute (voir les images ici). C’était compliqué à gérer, mais je me suis concentré sur mon travail, sur ce que j’avais à faire. J’ai beaucoup travaillé pour revenir en forme et aujourd’hui je me sens bien.
« Vincent Poirier est un exemple à suivre »
Personnellement où pensez-vous avoir le plus progressé ?
Partout. Je pense que j’ai progressé un peu dans chaque compartiment. Les lancers francs, dans l’activité, techniquement aussi sur mon hook shot. J’ai beaucoup travaillé avec les coachs à Strasbourg. Ils essayent de m’apporter le maximum possible, même si ce n’est pas évident parce que le temps nous est compté. J’essaye de tout prendre, dès qu’on a un peu de temps pour travailler, j’y vais.
Vous avez notamment bien progressé aux lancers-francs, dans la gestuelle par exemple, vous avez fait appel à un coach personnel ?
Non, ce ne sont que les coachs de Strasbourg qui m’aident.
Et que pensez-vous devoir travailler en priorité ?
Physiquement je pense que ça va, je me sens assez bien. Techniquement, j’ai besoin de beaucoup de répétition pour assimiler les mouvements et que je sois de mieux en mieux.
Quel est votre programme pour cet été ?
Je ne sais pas encore, je n’en ai pas encore parlé avec mon agent.
Quel est votre but pour la saison prochaine ?
Aller jouer en Euroleague. J’ai été prêté ici pour être prêt pour jouer en Euroleague la saison prochaine et pouvoir apporter directement quelque chose à l’équipe.
Vincent Poirier, qui est à Vitoria, peut être un exemple ?
On n’est pas vraiment pareil, mais c’est vrai que je me dis que c’est un bon exemple. Le mec est parti de « rien » et il arrive à dominer l’Euroleague, c’est vraiment un exemple à suivre.
« Vincent (Collet) voudrait que je joue pour la France »
Combien de temps vous donnez-vous avant la NBA ?
Je ne sais pas vraiment, mais le plus tôt sera le mieux. Je me donne du temps pour continuer à progresser mais je voudrais y aller le plus tôt possible. C’est pour ça que j’essaye de me donner au maximum, aussi bien aux entrainements qu’aux matchs.
N’avez-vous pas peur du fait que les très grands pivots se font rares en NBA ?
Non, vraiment pas. Je sais de quoi je suis capable, je crois en mes capacités. Je sais jusqu’où je peux aller et jusqu’où ma progression peut aller. Ça ne me fait pas peur du tout.
Avez-vous du nouveau en ce qui concerne l’équipe du Senegal et l’Equipe de France ?
Franchement, je n’ai aucune nouvelle. La situation est restée inchangée jusqu’à aujourd’hui…
Quels sont vos liens avec le Sénégal ?
J’ai quasiment toute ma famille là-bas.
Vous êtes coaché toute l’année par Vincent Collet, avez-vous eu l’occasion d’en discuter ?
Forcément, Vincent voudrait que je joue pour la France.
Pour les déplacements comment vous faites avec votre taille ?
Non, je m’adapte (rires). Dans le bus, je me mets au fond, il y a un peu plus de place. Je fais avec. Dans les hôtels c’est partout pareil, tout est petit. Chez moi, c’est petit aussi, je m’adapte (rires).
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Après le titre avec le MSB, vous avez signé à Vitoria, vous saviez déjà que vous alliez être prêté ailleurs ?
J’ai su seulement après que j’allais être prêté. En signant avec Vitoria, je pensais que j’allais tout de suite jouer pour eux.
Il était déjà question de revenir en France ?
Pas forcément. C’est mon agent qui m’a appelé et qui m’a dit que Strasbourg était intéressé, je lui ai dit « ok on part pour Strasbourg » et ça c’est fait tout simplement comme ça.
Quelle est votre relation avec Vitoria cette saison ?
Je ne suis pas spécialement en contact avec les joueurs qui jouent là-bas par exemple, mais ils prennent de mes nouvelles. Ils m’écrivent, on est en contact, ill me suivent. [/arm_restrict_content]
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Photo : BCL
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