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Eric Girard raconte la difficulté pour Le Portel de recruter

Sur son site internet, l’ESSM Le Portel donne la parole au coach Eric Girard pour qu’il explique comme se fait le recrutement.

Sur son site internet, l’ESSM Le Portel donne la parole au coach Eric Girard pour qu’il explique comme se fait le recrutement.

« Cette année, c’est forcément un peu plus compliqué. Pour deux raisons : 1. On ne savait pas à quel niveau on allait continuer ; 2. On n’a pas eu le temps, vu le scénario des derniers mois, d’anticiper comme on a pu le faire lors des deux saisons précédentes. La première chose, c’est l’enveloppe. Je vais donc voir le président pour savoir ce dont je dispose. Cette année, bonne nouvelle, nous aurons un peu plus en termes de masse salariale. Il y a du boulot car nous ne gardons que deux joueurs sous contrat, Ben (Benoît Mangin) et Pierre-Etienne (Drouault) », explique en préambule Eric Girard.

Le coach met l’accent sur le fait que l’ESSM possède des moyens financiers limités vis à vis des autres écuries de Jeep Elite et cela se ressent au moment de prendre des jeunes :

« Le marché a beaucoup évolué. Leur cote a sensiblement augmenté. Le Portel ne peut pas se permettre de mettre un billet de 10.000 euros en prenant un pari. Quand on est en concurrence, généralement, l’espoir choisit une grosse équipe. On était sur le jeune Bouquet, un jeune prometteur d’Evreux, arrière de grande taille et esprit collectif rare. Eh bien il est parti à Nanterre. Après, quand le jeune perce, quand tu t’appelles Le Portel, tu le perds très vite. Un jeune JFL (joueur formé localement) au gros potentiel qui joue en Jeep Elite ça va chercher 250.000€. Faut-il faire un dessin ? »

Eric Girard insiste sur le fait qu’il faut faire preuve de patience quant au recrutement des étrangers:

« Là encore, nous, c’est Le Portel. Tu ne peux pas dire que tu vas finaliser l’axe 1-5 (meneur-pivot) dès le départ. Tu fais les coups que tu peux si ça se présente, sinon, tu guettes l’évolution du marché. On regarde la valeur du joueur et bien sûr sa mentalité. Quand on s’est mis d’accord sur un profil avec Jacky (Périgois) et Bertrand (Van Butsele), on se renseigne chacun de notre côté. Il faut qu’on soit d’accord tous les trois pour commencer les démarches. J’appelle alors l’agent, je négocie et si c’est dans nos cordes, j’appelle le président pour lui présenter le profil et lui donner le coût. Pour les Américains, c’est compliqué, car le joueur doit également avoir son agent US. La com’ se répartit entre les deux. C’est 10% au total, mais sur certains coups, certains agents n’hésitent pas à baisser le tarif de leur joueur pour avoir 20% pour eux. En plus, avec l’Amérique, tu dois bosser en décalé à cause du décalage horaire. Généralement, tu appelles vers minuit pour avoir l’agent américain. »

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