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Interview Nikola Antic (Antibes) : « Je voulais changer de philosophie »

Relégué en Pro B après une saison mouvementée (éviction de Julien Espinosa, le coach, blessures, changements de joueurs…), Antibes s’est donné les moyens d’au moins figurer en haut de tableau, voire de prétendre à une remontée immédiate. Pour le coach Nikola Antic, un changement dans les mentalités

Relégué en Pro B après une saison mouvementée (éviction de Julien Espinosa, le coach, blessures, changements de joueurs…), Antibes s’est donné les moyens d’au moins figurer en haut de tableau, voire de prétendre à une remontée immédiate. Pour le coach Nikola Antic, un changement dans les mentalités figure parmi les principales évolutions à apporter pour atteindre ces objectifs.

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Vous êtes arrivé en cours de saison à Antibes, n’a-t-il pas été trop compliqué de prendre les rênes de l’équipe alors que le club était dans une situation très défavorable (NDLR : dernier de Jeep Élite avec 5 victoires et 17 défaites) ?

C’était une situation difficile à gérer parce que, lorsque je suis arrivé, Antibes comptait trois ou quatre victoires de retard sur le premier relégable. C’était un peu « Mission impossible », mais j’ai accepté ce challenge parce que l’objectif n’était pas d’essayer de sauver l’équipe, plutôt de préparer l’avenir. Ce fut une belle expérience, même si ça s’est terminé par une relégation, parce que je n’avais jamais été dans cette situation. De ce fait, cela me permet d’avoir un peu plus d’expérience. Sportivement je regrette un peu cette conclusion, parce que j’ai « laissé » les deux premiers matchs : je suis arrivé trois ou quatre jours avant le premier match, je ne voulais rien changer à l’équipe et au jeu parce que je ne trouvais pas ça intelligent de tout changer tout de suite, faute de temps. Après avoir perdu ces deux premiers matchs, j’ai dit aux joueurs qu’il fallait qu’on modifie des choses et on a vu par la suite que notre niveau s’est amélioré. Je regrette parce que j’ai coaché dix matchs (NDLR : douze au total) et on en a perdu cinq d’un ou deux points (NDLR : trois de moins de cinq points, en fait).

Comment avez-vous articulté le recrutement de votre équipe, quelles étaient vos priorités ?

Je voulais d’abord changer de philosophie, parce que j’ai eu l’impression qu’en venant ici, certains joueurs abusaient un peu du cadre de vie de la Côte d’Azur… Ce n’est qu’une impression, peut-être que je me trompe. Mais j’ai voulu qu’Antibes devienne un endroit comme les autres, où les joueurs viennent pour progresser et jouer. Même si j’ai hérité de certains contrats que nous ne pouvions pas nous permettre de rompre, l’idée était de rajeunir l’effectif et de faire venir des joueurs qui avaient une marge de progression. Trois joueurs sont restés : Tim Blue, Viktor Gaddefors et Fernando Raposo. Je ne vais pas dire que je suis mécontent, mais je voulais vraiment partir de zéro parce que cette équipe a vécu des moments difficiles.

De grands noms ont rejoint la Pro B, comme Amara Sy, Nobel Boungou-Colo et Shawn King ou encore Roko Ukic chez vous, que pensez-vous de cette évolution ?

Ça montre que la Pro B peut être intéressante pour des joueurs de qualité. Je n’ai pas trop suivi le recrutement des autres équipes, même si je sais que tout le monde s’est bien renforcé. Quand j’ai signé ici, nous avons parlé avec le président, en se fixant des objectifs clairs mais réalistes. Antibes n’a pas l’obligation de remonter en Jeep Élite. Avant même de lancer notre recrutement, nous savions que ça allait être une saison difficile parce qu’il n’y a qu’une seule montée. En outre, Antibes a déjà fait l’ascenseur ces dernières années et il y a une volonté générale de monter au moment où l’on aura assez d’argent pour jouer un rôle majeur en Jeep Élite, c’est-à-dire être dans les huit ou dix premiers. Je sais que notre équipe fait parler avec Roko Ukic, Tim Blue… Si on monte, on ne va pas refuser, mais ce n’est vraiment pas une obligation.

Contrairement à la saison passée, vous avez pu choisir vos joueurs. Quelle direction souhaitez-vous donner à votre jeu ? J’ai envie de créer une équipe qui va jouer un beau basket et gagner beaucoup de matchs à domicile, parce que les supporters ici ont faim de victoires. En Jeep Élite, l’équipe n’a enregistré que quatre victoires à domicile. En Pro B, nous allons tout faire pour que ces supporters voient une équipe qui gagne.

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Vous êtes arrivé en cours de saison à Antibes, n’a-t-il pas été trop compliqué de prendre les rênes de l’équipe alors que le club était dans une situation très défavorable (NDLR : dernier de Jeep Élite avec 5 victoires et 17 défaites) ?

C’était une situation difficile à gérer parce que, lorsque je suis arrivé, Antibes comptait trois ou quatre victoires de retard sur le premier relégable. C’était un peu « Mission impossible », mais j’ai accepté ce challenge parce que l’objectif n’était pas d’essayer de sauver l’équipe, plutôt de préparer l’avenir. Ce fut une belle expérience, même si ça s’est terminé par une relégation, parce que je n’avais jamais été dans cette situation. De ce fait, cela me permet d’avoir un peu plus d’expérience. Sportivement je regrette un peu cette conclusion, parce que j’ai « laissé » les deux premiers matchs : je suis arrivé trois ou quatre jours avant le premier match, je ne voulais rien changer à l’équipe et au jeu parce que je ne trouvais pas ça intelligent de tout changer tout de suite, faute de temps. Après avoir perdu ces deux premiers matchs, j’ai dit aux joueurs qu’il fallait qu’on modifie des choses et on a vu par la suite que notre niveau s’est amélioré. Je regrette parce que j’ai coaché dix matchs (NDLR : douze au total) et on en a perdu cinq d’un ou deux points (NDLR : trois de moins de cinq points, en fait).

Comment avez-vous articulté le recrutement de votre équipe, quelles étaient vos priorités ?

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Photo : Antibes Sharks

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