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Le Paris Basketball jouera la saison prochaine en Jeep Elite !

Pour accéder à la Jeep Elite, l’ADA Blois devait surmonter quatre obstacles en huit jours : Nancy (aujourd’hui), Saint-Chamond (mardi), Gries (vendredi) et Lille (dimanche). Mais les hommes de Mickaël Hay ont trébuché sur la première marche, 97-112 après prolongation. C’est donc le Paris Basketball

Pour accéder à la Jeep Elite, l’ADA Blois devait surmonter quatre obstacles en huit jours : Nancy (aujourd’hui), Saint-Chamond (mardi), Gries (vendredi) et Lille (dimanche). Mais les hommes de Mickaël Hay ont trébuché sur la première marche, 97-112 après prolongation. C’est donc le Paris Basketball qui empoche la mise et qui est le deuxième promu après Fos-sur-Mer, qui par voie de conséquence est sacré champion de Pro B.

Les Blésois ont été menés l’essentiel du match (47-51 à la mi-temps) mais ont paru réagir à temps dans les dernières minutes et ont crû tenir le bon bout grâce au quatuor composé de Lamine Sambe, Alexis Thangue, Cedric Bah, et Ivan Février, qui a obtenu les 3/4 de l’évaluation de l’équipe. Seulement, un lancer puis un trois-points du meneur lorrain Enzo Goudou-Sinha ont permis au SLUC d’arracher la prolongation (87-87), et au cours de celle-ci, l’ADA a complètement perdu pieds (10-25). C’est donc la troisième fois de suite (centre de formation non agréé en 2019, saison suspendue en 2020) que le club du Loir-et-Cher manque le coche de trois fois rien car, même s’il lui reste trois matches à jouer, il ne peut plus mathématiquement dépasser le Paris Basketball. Très frustrant.

Il y a trois ans, le club de la capitale, qui est entre les mains d’actionnaires américains, présidé par David Kahn, avait récupéré les droits sportifs de Hyères-Toulon, ce qui lui avait permis d’accéder directement à la Pro B. Une sacrée ascension, qui doit beaucoup au coach Jean-Christophe Prat, qui a su façonner une ribambelle de jeunes joueurs (Ismaël Kamagate, Gauthier Denis, Milan Barbitch, Juhan Bagarin), associée aux deux grognards, Amara Sy et Nobel Boungou-colo, et aux Américains Dustin Sleva, un intérieur, fidèle depuis trois saisons, et au meneur Ryan Boatright, qui possède en sus le passeport arménien. Le Paris Basketball était l’équipe en forme de cette fin saison.

Le Paris Basketball est tout à fait dans le timing fixé par les actionnaires américains, sinon en avance, sachant que l’ouverture de l’Arena de la Porte de la Chapelle, dont il sera le club résident, a été repoussée à juillet 2023. En attendant, il devra se contenter de la Halle-Carpentier, à moins que le POPB l’invite de temps à autre. Son parcours la saison prochaine en Jeep Elite sera en tous les cas scruté par toute l’Europe du basket.

Photo: Paris Basketball

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