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Rétro: Jeux Olympiques de Séoul’1988: Quand l’URSS abat le chêne américain

Les Milwaukee Bucks n’ont pas encore déménagé au Bradley Center. En ce mois d’octobre 1987, ils donnent l’hospitalité à la première édition de l’Open McDonald à La Mecca, une salle surannée édifiée en 1950. Leurs hôtes sont le Tracer Milan, champion d’Europe en titre, et l’URSS que l’on qualifie de

Les Milwaukee Bucks n’ont pas encore déménagé au Bradley Center. En ce mois d’octobre 1987, ils donnent l’hospitalité à la première édition de l’Open McDonald à La Mecca, une salle surannée édifiée en 1950. Leurs hôtes sont le Tracer Milan, champion d’Europe en titre, et l’URSS que l’on qualifie de meilleure équipe nationale hors États-Unis même si c’est la Grèce qui a été sacrée championne d’Europe à Athènes quelques mois auparavant.

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À vrai dire les Bucks ont d’autres chats à fouetter que de focaliser sur un tournoi international, ils ont une saison NBA à préparer ! De plus Sidney Moncrief, John Lucas, Ricky Pierce et Craig Hodges sont inopérants pour différentes raisons, allant des blessures à des contrats pas encore ficelés, et le coach Del Harris n’a ainsi que la moitié de ses huit joueurs majeurs à disposition.

L’URSS de Mikhaïl Gorbatchev, patrie du communisme triomphant, qui s’étend sur 11 fuseaux horaires et qui comptabilise 288 millions d’habitants, est à l’agonie, mais on ne le sait pas encore. Elle en est à l’heure de la Glasnost (transparence, liberté d’expression) et de la Perestroïka (reconstruction) et elle a soulevé le rideau de fer pour ses athlètes en les mettant en liberté surveillée. Ainsi quelques-uns de ses basketteurs ont été draftés par les franchises NBA et certains sont allés se tester l’été précédent au summer camp des Atlanta Hawks. Les Hawks ? Ce n’est pas un hasard. Son propriétaire n’est autre que Ted Turner, le boss de la chaine de télé TBS qui a retransmis en 1986 les Goodwill Games, qui ont réuni notamment Américains et Soviétiques. Ils ont déjà un regard tourné vers l’extérieur alors que l’essentiel du pays est encore replié sur lui-même.

« Ils savent ce que c’est, le basket », complimente Dominique Wilkins, l’étoile des Hawks. « Il y a des joueurs trompeurs. Lorsque vous les voyez comme ça, en civil, vous ne pouvez pas deviner qu’ils ont autant de talent. Ils ne payent pas de mine. Mais sur le terrain, on se rend compte qu’ils se débrouillent avec la balle. Ils ont de grands shooteurs et de bons jumpeurs. Certains peuvent jouer en NBA dès maintenant. » Le coach Mike Fratello ajoute : « Ils contre-attaquent mieux que la plupart de nos joueurs de collège. Cela fait partie de leur système, il y a très peu d’égoïsme. Ils récupèrent la balle, et c’est parti. » Les Américains se méfient des tirs à longue portée des joueurs au maillot rouge siglé CCCP et Jack Sikma constate que son équipe est dépouillée de ses tireurs d’élite : « Nous serons privés de nos deux long range shooters, Lucas et Hodges, c’est un handicap. » Il ajoute toutefois, malicieux : « Mais j’ai essayé le tir à trois-points à l’entraînement, c’est près… J’aimerais tenter quelques shoots en match. » Précision utile, pour ce McDo la Fédération Internationale et la NBA ont mixé leurs règles et la ligne à trois-points a été tracée à 6,75 m. L’URSS a un forfait majeur à déplorer, celui d’Arvidas Sabonis, 23 ans, dont on dit alors qu’il est en délicatesse avec son tendon d’Achille. D’une façon générale, les Soviets paraissent fragilisés au poste 5.

Le commentateur télé Dick Vitale essaye de faire monter la pression. « C’est l’uniforme soviétique contre l’américain, et cela implique beaucoup de choses, d’émotions, de fierté. » Sarunas Marciulionis vient de bénéficier d’une ovation spéciale et il est très motivé : « je suis de Lituanie et il y a une importante communauté lituanienne à Chicago. J’ai parlé avec ses émigrés et je suis très excité de jouer devant eux. Nous ferons tout notre possible pour battre les Bucks. Nous tâcherons de profiter des leçons apprises avec les Hawks. »

Au Kremlin, on croit sans doute à une intoxication des agences de presse capitalistes et on demande probablement confirmation à l’agence TAS. 100 à 127. Les Soviets viennent de prendre 27 points dans les dents. Et ce n’est pas cher payé car il y en avait QUARANTE-NEUF d’écart à la fin du 3e quart-temps. Les Américains ont fini les mains en haut du guidon avec sur le terrain leur arrière banc en quête de contrat. Au Pentagone on doit rigoler de la supposée précision balistique soviétique ; les Reds ont mis 18 tirs à trois-points de suite à côté de la cible. Intimidés, les Soviets ont fait dans leur froc. Seuls Marciulionis, le bien caréné Alexander Volkov et le débonnaire role player Victor Pankrashkine n’ont pas sombré dans le ridicule. « Ils sont très costauds. Ils le sont probablement même plus que certaines équipes de la NBA. Mais ils ne font pas les aller-retours sur le terrain aussi vite que nous. Nous sommes beaucoup plus rapides qu’eux. Notre défense leur a posé beaucoup de problèmes. Ils ont seulement un gars (Marciulionis) capable de manier le ballon devant nous, et ce que nous avions à faire, c’était de le neutraliser », juge Jerry Reynolds.

Au complet, quelques mois plus tard, les Bucks ne termineront jamais que 4e ex-æquo sur 6 équipes de la Central Division. L’URSS paraît être un nain face à l’hyperpuissance américaine. Dans un an, à Séoul, se dit-on, la crème du basket universitaire doit avaler l’URSS aussi facilement qu’un Red Neck dévore un Burger King.

La collaboration des Hawks

En cette fin des années quatre-vingt, le basket est en net gain de vitalité dans l’empire soviétique. Son audience dépasse celui du hockey-sur-glace et il se positionne en numéro 2 derrière le foot. Pourtant les infrastructures sont indignes du « paradis » du socialisme. Ainsi à Minsk, la salle est située à une trentaine de kilomètres du centre-ville, dans une obscure banlieue. Le correspondant de Maxi-Basket, Jean Bogey, sorte de Tintin chez les Soviets du basket-ball, n’en croit pas ses yeux. « Le revêtement en tartan est surélevé de 50 cm par rapport au sol de la salle, et ce à un mètre des lignes. Une sorte de ring, quoi. » Et à Kiev, comme le palais des sports est occupé par un spectacle, les matches sont relégués dans une salle de 500 places. En tant que capitaine du CSKA et chef des Komsomols (Jeunesses Communistes) pour l’équipe nationale, et en vertu des libertés nouvelles de la Glasnost, Sergueï Tarakanov s’insurge contre la légèreté des pouvoirs sportifs.

En fait, le championnat national prend toute sa saveur pour les super-finales qui opposent le CSKA au Zalgiris Kaunas. Les Russes face aux Lituaniens. Les opprimants contre les opprimés. Vladimir Tkachenko vs Arvidas Sabonis. La force brute opposée au génie. L’engouement est si fort que le club de l’Armée décide de réquisitionner le Palais des Sports, situé dans l’enceinte du grand stade olympique Lénine, d’une contenance de 15 000 places.

En avril 87, c’est le Zalgiris qui domine le CSKA et sitôt le championnat soviétique clôturé, l’équipe nationale reprend tous ses droits. Les internationaux sont en stage en Bulgarie, dans le Caucase, disputent quelques tournois, vont en finale de l’Euro à Athènes où ils sont tout autant vaincus par Galis and Co que par le sulfureux public athénien. Ce n’est pas terminé. Les plus jeunes s’envolent pour Atlanta où ils se joignent aux Hawks pour des entraînements et des matchs de préparation. C’est ensuite l’Australie et la Nouvelle-Zélande, dans le but de s’acclimater au décalage et au Pacifique en vue des Jeux de Séoul. Le Tournoi Open de Milwaukee sert alors de cerise sur le gâteau. C’est ce qui s’appelle un été studieux.

La saison suivante, le championnat est interrompu deux mois pour cause de tournée aux USA où l’équipe nationale se frotte aux meilleures universités. Et à l’époque ce sont de sérieux tests. Pour éviter la dispersion, la fédération soviétique prend la décision de ne pas engager ses clubs en Coupes d’Europe. Cette fois le CSKA sort vainqueur du duel sempiternel face à un Zalgiris meurtri par l’absence de Sabonis.

Les relations sovietico-américaines se sont définitivement détendues puisque l’URSS reçoit cette fois les Hawks pour une tournée de trois semaines avec trois matches au programme : à Tbilissi en Géorgie, à Vilnius sur les terres de Sarunas Marciulionis, et à Moscou. Relus trente ans ans plus tard les chiffres paraissent surréalistes : 500 000 demandes de places seraient parvenues aux organisateurs pour voir le match à Tbilissi et la barre du million serait atteinte en Lituanie ! Dans ce pays au communisme revendiqué et au pouvoir d’achat étriqué, les places se seraient revendues jusqu’à 10 fois le prix. Six mille privilégiés assistent à un simple entraînement ! « Une énorme masse, très silencieuse, c’était incroyable, tout juste un discret applaudissement quand il y avait quelqu’un qui smashait », témoigne le francophile Larry Lawrence embarqué dans cette aventure d’un autre âge. Les Hawks de Do Wilkins et Spud Webb, à la recherche de leur forme, perdent un match, celui à Moscou, 132 à 123. C’est une révolution. Les lignes commencent à bouger. Les conservateurs américains, dont John Thompson, qui a été nommé à la tête de la sélection américaine, n’apprécient pas vraiment ce rapprochement avec l’URSS honnie. De là à parler de « collaboration », il n’y a pas si loin.

Sabonis, ce héros

Rappel des épisodes précédents : aux Jeux, les États-Unis ont raflé l’or à chaque fois, mais la série a pris fin à Munich, en finale, lors des « 3 dernières secondes » les plus longues et les plus controversées de ce sport. L’URSS a hissé le drapeau rouge sur le toit du Monde. L’Amérique a pris sa revanche en 1976. Quatre ans plus tard, les USA boycottent les J.O. de Moscou et en 1984, l’URSS s’inspire du Code d’Hammourabi, œil pour œil, dent pour dent, en ne se rendant pas à Los Angeles.

En 1988 les pros de la NBA sont toujours tricards aux Jeux Olympiques et les signes d’affaiblissement des universitaires sont visibles une fois la génération Jordan passée. Les États-Unis de David Robinson s’imposent péniblement au Mondial’ 86 en Espagne. Un an plus tard, les Yankees sont vaincus par le Brésil du génial Oscar Schmidt au Pan American Games. Le tournoi de Séoul semble démarrer pour eux sous les meilleurs auspices puisqu’ils pulvérisent l’Espagne, 97-53. Et puis ils hoquettent bizarrement face au Canada (+6) avant d’anéantir quatre autres adversaires et de se retrouver en demi-finale nez à nez avec l’URSS.

Absent depuis deux ans des confrontations internationales le géant Sabonis est de retour. Une incroyable résurrection. On le croyait perdu définitivement pour le basket suite à une rupture du tendon d’Achille et une récidive. C’est le docteur Cook, des Portland Trailblazers, qui a fait un miracle médical, mais en précisant que le pivot soviétique prendrait un risque insensé en participant aux Jeux Olympiques. « Sabonis est l’exemple même de la prédiction de Lénine qui disait que les capitalistes vendraient un jour aux communistes la corde qui servirait ensuite à les pendre. Je pense que nos adversaires directs nous exploitent. Il ne faut pas préparer Sabonis à jouer contre nous », éructe alors John Thompson.

De toute façon, il paraît inconcevable qu’un joueur resté dix-huit mois sur la touche, puisse être compétitif pour une compétition comme les J.O. De fait, un Sabonis alourdi, empâté, se traîne les premiers jours sur le terrain coréen et n’est utile que grâce à la force de ses bras et sa science du jeu inégalé. « Arvidas est arrivé des États-Unis pour passer deux jours à Moscou, puis il s’est entraîné avec nous deux semaines. Très durement. C’est pour ça qu’il n’a pas joué contre Porto Rico. Il était un peu fatigué », dira ensuite le coach Alexandre Gomelski. « C’est un garçon très intelligent. Et il ne profite pas seulement de sa force, il est aussi mon deuxième meneur de jeu sur le terrain. C’est lui qui indique où se placer. » Ce que Sabonis réalise face aux États-Unis (13 points et 13 rebonds) et à la Yougoslavie en finale (20 points et 15 rebonds), pas une bête blessée ne l’aurait fait. Le Lituanien jugule David Robinson et Vlade Divac, porte sur ses puissantes épaules toute l’URSS. Le 28 septembre 1988, les Rouges abattent le chêne américain, 82 à 76.

Haro sur John Thompson

Les critiques tombent drues sur John Thompson jugé coupable d’autoritarisme et qui a très mauvaise presse. Les langues des joueurs se délient. « Il ne nous dit pas ce qu’il veut. Il le fait pour l’équipe, mais pas individuellement. C’est confus », témoigne Charles Smith de Pittsburgh. Trois années plus tard dans Gentlemen’s Quarterly, le si bien élevé David Robinson n’ira pas par quatre chemins : « Thompson était un dictateur. Vous deviez aller dans SA direction. C’était toujours SA salle, SON équipe, SON ceci, SON cela… Il voulait toujours vous faire peur, vous dégrader. Il me disait que je ne pouvais pas jouer… » Le terme de dictateur est repris par Alex Wolff, journaliste à Sports Illustrated qui nous commente : « C’est un coach qui crie aux entraînements, qui dit “vous faites ce que je dis, point final.” Charles Smith (un homonyme de celui de Pittsburgh) qui joue pour lui à Georgetown est habitué à ça. Mais pas David Robinson et Danny Manning, par exemple. Ce sont des joueurs sensibles, des gens sensibles, intelligents. Le coach de Danny à Kansas est quelqu’un qui sait écouter, lui faire confiance. Pas comme Thompson. Pour lui il y a l’Amérique contre le reste du Monde, le capitalisme contre le collectivisme. C’est trop de pression pour des garçons de 20 ans. » Manning, joueur universitaire de l’Année, vient de rendre copie blanche, zéro point. Bref, la même méthode utilisée avec brio quatre ans auparavant par Bobby Knight à Los Angeles et vantée par tous a échoué en Corée du Sud. Comme quoi…

Le style de jeu imposé par Thompson est apparu également en décalage avec les canons internationaux. Il a voulu des joueurs ultra physiques, hyper rapides, capables de défendre comme des damnés tout terrain, comme à Georgetown. Il a rejeté Steve Kerr et Rex Chapman. Il n’a pas sélectionné les meilleurs meneurs. Il n’a retenu qu’un seul vrai shooteur longue distance, Hersey Hawkins, qui par malheur, blessé, n’était pas apte au service. L’équipe américaine a souffert aussi de sa jeunesse (un peu plus de 21 ans de moyenne d’âge), de son inexpérience, de son impréparation, de sa suffisance. « Thompson a coaché comme un pied. Même les petits vont shooter en dessous », juge alors le meilleur de nos arbitres, Yvan Mainini. « Il disait à qui voulaient l’entendre qu’ils gagneraient de 30 points. » À l’inverse, guidée par le matois Alexandre Gomelski, l’Union Soviétique a joué avec finesse, roublardise, se basant sur un groupe qui a accumulé des heures et des heures de vol au compteur. Cette expérience sera aussi décisive en finale face à une Yougoslavie coriace, mais encore un peu verte.

Rimas Kurtinaitis (28 points en 33 minutes, 4/10 à trois-points) a fait un récital contre les États-Unis. « Il n’est pas très fort physiquement, mais nous avons de bonnes combinaisons spéciales pour ce joueur. Il lui faut de bonnes positions de shoots à trois-pts », commente son coach. Kurtinaitis est Lituanien, comme Sabonis, Marciulionis et Chomicius. Avec l’Estonien Sokk et le Letton Miglinieks, cela fait la moitié de l’équipe qui est balte. Plus deux Ukrainiens et un Ouzbek, pour seulement quatre Russes. L’URSS va tomber quelques mois plus tard dans le Néant, mais son immense exploit est gravé dans le marbre pour l’éternité et les Jeux de Séoul auront aussi permis au Monde entier de savoir combien est grande la Lituanie du basket-ball.

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À vrai dire les Bucks ont d’autres chats à fouetter que de focaliser sur un tournoi international, ils ont une saison NBA à préparer ! De plus Sidney Moncrief, John Lucas, Ricky Pierce et Craig Hodges sont inopérants pour différentes raisons, allant des blessures à des contrats pas encore ficelés, et le coach Del Harris n’a ainsi que la moitié de ses huit joueurs majeurs à disposition.

L’URSS de Mikhaïl Gorbatchev, patrie du communisme triomphant, qui s’étend sur 11 fuseaux horaires et qui comptabilise 288 millions d’habitants, est à l’agonie, mais on ne le sait pas encore. Elle en est à l’heure de la Glasnost (transparence, liberté d’expression) et de la Perestroïka (reconstruction) et elle a soulevé le rideau de fer pour ses athlètes en les mettant en liberté surveillée. Ainsi quelques-uns de ses basketteurs ont été draftés par les franchises NBA et certains sont allés se tester l’été précédent au summer camp des Atlanta Hawks. Les Hawks ? Ce n’est pas un hasard. Son propriétaire n’est autre que Ted Turner, le boss de la chaine de télé TBS qui a retransmis en 1986 les Goodwill Games, qui ont réuni notamment Américains et Soviétiques. Ils ont déjà un regard tourné vers l’extérieur alors que l’essentiel du pays est encore replié sur lui-même.

« Ils savent ce que c’est, le basket », complimente Dominique Wilkins, l’étoile des Hawks. « Il y a des joueurs trompeurs. Lorsque vous les voyez comme ça, en civil, vous ne pouvez pas deviner qu’ils ont autant de talent. Ils ne payent pas de mine. Mais sur le terrain, on se rend compte qu’ils se débrouillent avec la balle. Ils ont de grands shooteurs et de bons jumpeurs. Certains peuvent jouer en NBA dès maintenant. » Le coach Mike Fratello ajoute : « Ils contre-attaquent mieux que la plupart de nos joueurs de collège. Cela fait partie de leur système, il y a très peu d’égoïsme. Ils récupèrent la balle, et c’est parti. » Les Américains se méfient des tirs à longue portée des joueurs au maillot rouge siglé CCCP et Jack Sikma constate que son équipe est dépouillée de ses tireurs d’élite : « Nous serons privés de nos deux long range shooters, Lucas et Hodges, c’est un handicap. » Il ajoute toutefois, malicieux : « Mais j’ai essayé le tir à 3-points à l’entraînement, c’est près… J’aimerais tenter quelques shoots en match. »

Paru dans Maxi-Basket en 2012

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Photo d’ouverture: Sarunas Marciulionis, Rimas Kurtinaitis, Arvydas Sabonis et Valdemaras Chomicius.

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