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En Direct avec Léo Westermann (Kaunas) : « Pour mon premier match en pro, Jean-Denys Choulet m’est rentré dedans »

Actuellement engagé dans les playoffs d’Euroleague face au Fenerbahce, Leo Westermann (1,97m, 26 ans) est à la baguette du Zalgiris Kaunas. Lors de son dernier déplacement de la saison régulière, à Athènes, l’international français a répondu aux questions du « En Direct ».

Actuellement engagé dans les playoffs d’Euroleague face au Fenerbahce, Leo Westermann (1,97m, 26 ans) est à la baguette du Zalgiris Kaunas. Lors de son dernier déplacement de la saison régulière, à Athènes, l’international français a répondu aux questions du « En Direct ».

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Votre premier match en pro :

C’était un match amical. Je m’en souviens très bien parce qu’on a joué contre Roanne au tournoi de Bourg-en-Bresse. Roanne avait une très, très bonne équipe à l’époque, coachée par Jean-Denys Choulet. Et justement, il y a eu une altercation pendant ce match avec, bien sûr, Jean-Denys Choulet (sourire). C’était mon premier match avec les pros, je venais à peine d’avoir 18 ans. Il m’est rentré dedans comme il sait si bien le faire et je me souviens très bien de mon premier match en pro grâce à ça (rires).

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Si je peux en choisir deux, je dirais Mickaël Gelabale parce que quand je suis arrivé dans le groupe professionnel de l’ASVEL c’était un joueur déjà extrêmement confirmé, on venait de deux environnements totalement différents – Guadeloupe et Alsace – mais il m’a pris sous son aile. Je le considère comme mon grand frère, c’est lui qui m’a le plus aidé dans ma carrière et je l’en remercierai jamais assez. Pour parler plus d’un point de vue basket, celui dont je me souviens le plus récemment c’est Sergio Rodriguez… et Nando De Colo. Lors de mon année difficile à Moscou, ils ont toujours été là pour moi et c’était un bonheur de m’entraîner avec eux pendant un an et d’apprendre à leurs côtés.

Le meilleur joueur actuel en Euroleague :

Je dirais Nick Calathes. Le Panathinaïkos était à l’agonie, ils gagnent six matchs de suite en fin de saison grâce à lui. Il est capable de faire des stats monstrueuses. On n’a pas l’habitude de voir ça en Europe.

Celui qui parle/râle le plus :

Ça serait l’hôpital qui se fout de la charité parce que je râle beaucoup… Un joueur qui râle beaucoup… Nikola Kalinic (Fenerbahce) ! Il va souvent auprès des arbitres, il râle souvent.

« Jouer dans la salle du Partizan c’est indescriptible, c’est hors du temps. »

Le coach qui vous a le plus marqué :

C’est compliqué parce qu’il y en a deux et je ne peux pas les départager. Ils sont tellement différents mais ils m’ont tellement apporté. Dusko Vujosevic (Partizan Belgrade) et Sarunas Jasikevicius (Zalgiris Kaunas), bien sûr. Je ne peux pas en choisir un au-dessus de l’autre. Ils sont tous les deux exceptionnels.

Le club dans lequel vous rêveriez de jouer :

Etant petit j’avais trois clubs… Un peu parce que ce sont des clubs dans lesquels a joué Jasikevicius. J’ai toujours eu un faible pour le Panathinaïkos, le Maccabi Tel-Aviv et le FC Barcelone. En grandissant et surtout après le Final Four 2010 à Paris, j’ai eu un énorme coup de coeur pour le Partizan Belgrade. Quelques années après j’ai eu la chance d’y signer. Ces quatre clubs ont toujours été en avant dans mon coeur. Le Barça et la Pana pour Jasikevicius et Bodiroga qui sont des joueurs dont j’ai toujours été extrêmement fan. J’ai aussi adoré le Maccabi du début des années 2000.

La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :

Pionir… La salle du Partizan. C’est indescriptible, c’est hors du temps…

Le pire souvenir en carrière :

Forcément les blessures. Malheureusement ça fait partie de ma carrière et ça en prend une grande partie. Je dirais quand je me suis fait les ligaments croisés quand je suis en pleine ascension au Partizan. Je commence super bien la saison, je commence à être convoité de partout et je me pète le genou. Derrière, je galère à revenir. Il y aussi l’année dernière. On se qualifie pour le Final Four, un de mes rêves, un de mes objectifs de gagner l’Euroleague et à quelques jours du Final Four on m’annonce que je ne peux pas y participer… Ce sont des moments très durs. Sinon, pour parler basket, partout où je suis passé j’ai toujours eu du bonheur et j’ai pu gagner pas mal de titres. Peut-être l’Euro U20 en Slovénie où on perd sur la dernière possession. Je finis mon parcours en Equipe de France avec les jeunes sur une défaite en finale sans gagner de médaille d’or alors qu’on avait une super génération. Ça a été un peu dur.

« Quand j’ai quitté le Partizan à  22 ans, je savais que j’avais surement vécu les plus grandes émotions de ma carrière. »

Le meilleur souvenir :

Mon titre de champion de la Ligue Adriatique avec le Partizan Belgrade. Je le répète assez, mais le Partizan c’est quelque chose qui m’a marqué à vie. Quand j’ai quitté le Partizan à 22 ans, je savais que j’avais surement vécu les plus grandes émotions de ma carrière. Je ne sais pas ce qui pourrait me donner les mêmes émotions que j’ai eu là-bas.

Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :

Tony Parker… Il n’y a pas besoin d’épiloguer longtemps.

L’adversaire le plus coriace :

Un des seuls dont je me disais « ah putain » avant de le jouer : John Linehan ! J’avais 18-20 ans, il jouait à Nancy et c’est le genre de joueur, la veille tu te dis « merde je vais pas pouvoir monter un ballon tranquille, il va toujours être dans mes pattes ». Il te mangeait le cerveau avant même de le jouer.

Votre match référence en carrière :

Celui dont je me souviens parce qu’on m’en parle beaucoup c’est mon premier match en Espoirs. A l’époque j’étais encore minime et je me souviens que j’avais mis 20 points. Ce match-là a plutôt marqué à l’époque et je m’en souviens très bien parce que c’était un peu spécial. Sinon, à part ça, je n’en ai pas vraiment.

Votre move préféré :

J’aime beaucoup la passe, mais si c’est pour scorer je dirais une petite hésitation avant de shooter à trois points que ce soit à gauche ou à droite. Cette année je le fais pas mal avec plutôt de la réussite.

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :

J’y travaille beaucoup, surtout depuis l’année dernière. La petite spéciale de Sergio Rodriguez quand il part à droite, il fait un dribble dans le dos puis un step-back pour shooter à trois points. A chaque fois qu’il part à droite il a des cross ou des arrêts qui font que c’est très difficile à défendre. Ça ressemble un peu à ce que fait Doncic aussi.

Pourquoi le numéro 9 :

J’ai toujours eu le 6 parce que mon père portait ce numéro. Mon ami d’enfance portait le 9 et juste pour une question de taille de maillot, il était plus petit que moi, on a dû échanger. Lui portait le 9 à cause de Tony Parker donc au final c’est aussi à cause de Tony, sans le vouloir (sourire).

« Depuis tout petit je me vois joueur de basket »

Votre meilleur pote dans le basket :

Joffrey Lauvergne. On était ensemble au Partizan, en Equipe de France, à l’INSEP, c’est le parrain de ma fille, je passe toutes mes vacances avec lui…

Le mec le plus drôle au Zalgiris :

Il y en a quelque uns… (sourire). Je m’entends extrêmement bien avec les anciens, les trois 33 ans et plus (rires). Jankunas, Kavaliauskas et Milanais sont vraiment tous les trois super marrants !

Si vous deviez choisir quatre potes pour monter une équipe avec vous, qui choisiriez-vous :

Cinq de départ c’est trop chaud ! Je peux donner une équipe, par affinité et talent, mais peut-être que les affinités prennent un peu plus le pas sur le talent. Poste 1 je mets Sergio Rodriguez et Heiko Schaffartzik, en 2 je mets Bogdan Bogdanovic et Nando De Colo, en 3 je mets Vladimir Lucic et Mike Gelabale, en 4 je mets Adrien Moerman et Paulius Jankunas, et en 5 Joffrey Lauvergne et Boris Diaw juste pour l’homme que c’est. Lors de mes deux étés en Equipe de France j’avais adoré être avec lui.

La ville où vous avez joué que vous préférez :

Moscou c’était énorme, mais Belgrade…

Principale occupation entre deux entraînements :

Etre avec ma famille. Et je suis un très grand amoureux du sport en général donc je suis tout type de sport. J’ai beaucoup d’amis dans des sports différents donc j’aime bien suivre tout ça.

Si vous pouviez changer une règle dans le basket :

Bonne question ! Pourquoi pas mettre une ligne à 4 points (sourire) !

Si vous ne jouiez pas au basket :

Du tennis ! Ah j’adore le tennis, j’essaye d’en faire un maximum chaque été. C’est un sport que j’affectionne. Mais dans la vie de tous les jours, je ne pourrais même pas le dire parce que je ne me voyais qu’être joueur de basket depuis tout petit.

Après le basket :

Je ne sais pas trop encore. Je commence à y réfléchir vraiment après avoir parlé avec plusieurs personnes qui me verraient bien coach dont Sarunas Jasikevicius qui me l’a dit il y a pas longtemps. J’y réfléchis. Est-ce qu’après une carrière de 15/20 à bourlinguer j’aurais envie de faire la même chose ? Dans tous les clubs où je suis passé les coachs ont été très « durs » avec leurs joueurs et je ne sais pas si j’aurais le caractère pour faire la même chose avec mes joueurs. Il y a plein de questions qui commencent à arriver dans ma tête. Sinon, j’ai plusieurs envies dans des business différents. Je suis en pleine réflexion.

Photo : Euroleague

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Votre premier match en pro :

C’était un match amical. Je m’en souviens très bien parce qu’on a joué contre Roanne au tournoi de Bourg-en-Bresse. Roanne avait une très, très bonne équipe à l’époque, coachée par Jean-Denys Choulet. Et justement, il y a eu une altercation pendant ce match avec, bien sûr, Jean-Denys Choulet (sourire). C’était mon premier match avec les pros, je venais à peine d’avoir 18 ans. Il m’est rentré dedans comme il sait si bien le faire et je me souviens très bien de mon premier match en pro grâce à ça (rires).

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Si je peux en choisir deux, je dirais Mickaël Gelabale parce que quand je suis arrivé dans le groupe professionnel de l’ASVEL c’était un joueur déjà extrêmement confirmé, on venait de deux environnements totalement différents – Guadeloupe et Alsace – mais il m’a pris sous son aile. Je le considère comme mon grand frère, c’est lui qui m’a le plus aidé dans ma carrière et je l’en remercierai jamais assez. Pour parler plus d’un point de vue basket, celui dont je me souviens le plus récemment c’est Sergio Rodriguez… et Nando De Colo. Lors de mon année difficile à Moscou, ils ont toujours été là pour moi et c’était un bonheur de m’entraîner avec eux pendant un an et d’apprendre à leurs côtés.

Le meilleur joueur actuel en Euroleague :

Je dirais Nick Calathes. Le Panathinaïkos était à l’agonie, ils gagnent six matchs de suite en fin de saison grâce à lui. Il est capable de faire des stats monstrueuses. On n’a pas l’habitude de voir ça en Europe.

Celui qui parle/râle le plus :

Ça serait l’hôpital qui se fout de la charité parce que je râle beaucoup… Un joueur qui râle beaucoup… Nikola Kalinic (Fenerbahce) ! Il va souvent auprès des arbitres, il râle souvent.

« Jouer dans la salle du Partizan c’est indescriptible, c’est hors du temps. »

Le coach qui vous a le plus marqué :

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