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Olivier Lafargue sur Iliana Rupert (Bourges) : « C’est incroyable, elle n’a que 17 ans »

Comme depuis 2017, Bourges et Charleville-Mézières se retrouvaient à l’AccorHotels Arena pour la finale de la coupe de France féminine. Et pour la troisième fois de suite, c’est le Tango Bourges Basket qui s’est imposé.

Comme depuis 2017, Bourges et Charleville-Mézières se retrouvaient à l’AccorHotels Arena pour la finale de la coupe de France féminine. Et pour la troisième fois de suite, c’est le Tango Bourges Basket qui s’est imposé.

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Après le match, Iliana Rupert (12 points et 5 rebonds) à donné son analyse. A peine âgée de 17 ans, l’ancienne joueuse de l’INSEP a mis en avant la défense de ses coéquipières.

« Je pense qu’on a fait des erreurs offensives mais la clé c’est qu’on a su verrouiller le rebond dès le début. C’est ce qui nous a permis de toujours rester dans le match, malgré les pertes de balle. Certes on n’a pas forcément marqué, mais on n’a pas encaissé non plus. »

Loin du Palais des Sports du Prado de Bourges, la fille du regretté Thierry Rupert a joué ce samedi dans une salle capable d’accueillir quasiment 20 000 personnes.

« Quand je suis entré pour la première fois c’était impressionnant. D’habitude, on est dans le public quand on vient dans ce genre de salles. Ça procure un certain stress tout ça, mais il faut savoir le tourner en positif. J’ai su le faire, il faut jouer son jeu sans se prendre la tête. »

A la fin du match, Elodie Godin, blessée, a été voir la jeune ailière forte pour la féliciter.

« Depuis le début de l’année, Elodie Godin m’a beaucoup accompagné, elle me donne des petits conseils. Pendant le match elle me disait de continuer. A la fin, elle m’a dit que si je continuais, je pouvais aller très loin, qu’il fallait continuer comme ça. Ça fait plaisir à entendre, j’étais contente qu’elle me dise ça. »

Avant même de revenir sur le match, l’entraîneur de Bourges, Olivier Lafargue a tenu à donner son ressenti sur Iliana Rupert.

« On ne peut que la féliciter. Quand je l’entends faire son analyse, je me dis que c’est incroyable parce qu’elle n’a que 17 ans. Elle à une analyse et un recul incroyable, elle ne montre pas son euphorie, parce que je sais qu’elle l’est à l’intérieur. Elle est encore en construction, mais je pense que c’est ce recul et cette gestion qui lui permet de gérer son stress et toutes ces choses-là. On ne peut qu’être fier de ce qu’on a fait. »

En ce qui concerne la rencontre, Olivier Lafargue souligne la défense de son équipe.

« On termine la mi-temps, on est à deux points alors qu’on a jeté des ballons dans les tribunes. On s’est dit que si on trouve de la justesse, si on est plus carré, il n’y a de raison que ça ne passe pas parce qu’on a fait un super taf en défense. C’est normal qu’il y ait des bêtises, mais je crois que tout le monde devait essayer d’amener ce petit plus et jouer un peu plus juste. Je trouve qu’on maitrise bien mieux le match en deuxième mi-temps. »

Pour démobiliser ses joueuses, l’ancien entraîneur de Basket Landes a essayé de les piquer.

« D’habitude je suis plutôt calme. Là, j’ai essayé de les piquer au vif, il fallait qu’on se rende compte qu’on pouvait avoir des trucs qui nous tendent les bras mais qu’il fallait les prendre, qu’on n’allait pas nous les donner. Quand on a été carré on a eu de meilleures choses. Il fallait piquer au vif et ensuite expliquer pourquoi et comment il fallait faire les choses. »

Triple finaliste, Charleville-Mézières n’était pourtant pas si loin. C’est aussi l’avis de son entraîneur, Romuald Yernaux.

« Il ne manquait pas grand-chose et beaucoup de choses à la fois. On manque de fraicheur et de rotation à l’intérieur où on s’est fait impacter. Il n’y a qu’à regarder l’écart à l’évaluation. C’est un manque d’organisation de notre part. On s’est battu avec nos forces, on a manqué d’organisation dans les moments forts et les moments critiques. On s’est réfugié dans l’individualisme. On n’a peut-être pas assez fait bouger la balle quand il le fallait. Il faut de la fraicheur physique pour avoir un peu plus d’harmonie sur l’ensemble du match.On a joué à contre tempo. Quand on ne devait pas courir on a couru et on a laissé Bourges à flot. On a pas eu la lucidité pour trouver les bons shoots. Malgré tout, je crois que l’équipe a progressé. Je regrette de ne pas avoir amené mon équipe au complet sur ce match-là. La frustration est que tout le monde n’est pas là pour jouer la finale et sur cette finale on n’a pas su faire performer toutes les joueuses, notamment certains cadres. Sauf que, quand on joue Bourges, on ne peut pas se permettre ça. C’est à force de jouer ces matchs et ces compétitions-là qu’on fera peut-être tomber le trophée dans notre côté un de ces jours.On se construit. Il faut l’accepter. Chaque année qu’on fait, il manque ce titre, mais il faut être patient même si je suis très déçu. On sait qui on est, on sait d’où on vient. Il faut fédérer encore plus d’énergie et de moyens pour aller chercher un titre. Il faut des convictions qui aillent encore plus loin pour que le club se développe. »

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Après le match, Iliana Rupert (12 points et 5 rebonds) à donné son analyse. A peine âgée de 17 ans, l’ancienne joueuse de l’INSEP a mis en avant la défense de ses coéquipières.

« Je pense qu’on a fait des erreurs offensives mais la clé c’est qu’on a su verrouiller le rebond dès le début. C’est ce qui nous a permis de toujours rester dans le match, malgré les pertes de balle. Certes on n’a pas forcément marqué, mais on n’a pas encaissé non plus. »

Loin du Palais des Sports du Prado de Bourges, la fille du regretté Thierry Rupert a joué ce samedi dans une salle capable d’accueillir quasiment 20 000 personnes.

« Quand je suis entré pour la première fois c’était impressionnant. D’habitude, on est dans le public quand on vient dans ce genre de salles. Ça procure un certain stress tout ça, mais il faut savoir le tourner en positif. J’ai su le faire, il faut jouer son jeu sans se prendre la tête. »[/arm_restrict_content]
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Photo : Anne Perrinet / Tango Bourges Basket

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