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Guide Ligue Féminine 2019-20- Charnay: L’an 1 du CBBS

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

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Bonne lecture !

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Charnay-lès-Mâcon, une commune de 7 300 habitants, limitrophe à Mâcon, la préfecture du département de Saône-et-Loire. Le CBBS a terminé premier de la saison régulière de LF2 avec la meilleure attaque et la meilleure défense et a gagné sa place dans l’élite en battant Toulouse en finale en trois manches. Lors du match 1, un écran géant avait été installé à l’extérieur pour ceux qui n’avaient pas pu prendre place dans le COSEC et lors du match 3, ce sont 1 200 spectateurs dont la star du football Antoine Griezmann, invité d’honneur, qui ont poussé leurs joueuses vers la victoire. Pour la première fois, un club bourguignon accède à l’élite féminine.

Un succès personnel pour Matthieu Chauvet, qui possède un solide CV avec notamment un trophée d’entraîneur LFB de l’année obtenu en 2013 avec Toulouse, et qui a naturellement eu la même récompense la saison dernière pour la Ligue 2 après avoir repris l’équipe en NF1.

Le CBBS avait plutôt envisagé une montée pour 2021 et n’a effectué aucune folie dans son recrutement puisque seulement deux joueuses de LFB sont arrivées : Pauline Lithard figurait comme remplaçante à Landerneau (12’ de temps de jeu) alors que Ludivine Marie était à 1,7 d’évaluation à Saint-Amand.

« Les dirigeants main dans la main avec les institutions et les partenaires ont réussi à monter un budget tout à fait correct, pas loin du double de l’année dernière », révèle Matthieu Chauvet. « Ça a demandé énormément de travail. On a fait le recrutement en fonction de notre budget, c’est la règle du jeu. J’ai l’habitude de fonctionner avec des clubs qui ont des budgets très modestes. On verra cette année si les paris que l’on fait sur certaines joueuses vont permettre une alchimie qui fonctionne. »

Le collectif, l’état d’esprit, la capacité à encaisser les défaites, à gagner les matches contre des équipes qu’elles pourraient retrouver en playdowns, voici des facteurs déterminants pour les Pinkies afin de conclure cette année 1 en LFB par un maintien. La production de la paire américaine sera également une des clés principales. Les deux sont jeunes, l’énergique Jade Johnson-Walker possède deux ans en première division grecque et l’Eurocoup à son actif avec de bonnes stats (17,9 points et 8,6 rebonds), alors que Jordan Moore sort directement de la fac.

EFFECTIF

0 Romane JEANNEAUX (1,74m, 2000, Meneuse, Française); 7 Ludivine MARIE (1,85m, 1998, Intérieure, Française); 8 Jade JOHNSON-WALKER (1,88m, 1995, Intérieure, Américaine); 9 Prescillia LEZIN (1,82m, 1997, Ailière, Française); 10 Promise AMUKAMARA (1,73m, 1993, Arrière, Nigériane); 11 Pauline LITHARD (1,64m, 1994, Meneuse, Française); 12 Laëtitia GUAPO (1,82m, 1995, Ailière, Française); 13 Sixtine MACQUET (1,96m, 2000, Pivot, Française); 20 Manuella HATCHI (1,74, 1994, Arrière, Française); 22 Jordan MOORE (1,91m, 1996, Poste 5 Américaine). Coach: Matthieu CHAUVET. Assistant: Lucas GUIGNOCHEAU

ARRIVÉES
HATCHI Manuella (Rezé, LF2)
JOHNSON WALKER Jade (Niki Lefkada, Grèce)
LITHARD Pauline (Landerneau, France)
MARIE Ludivine (Saint-Amand)
MOORE Jordan (Texas Christian University, USA)
DÉPARTS
BELLEVILLE Laure (arrêt)
CORTINVOIS Johanna (arrêt)
DEVAUX Mélanie (Reims, LF2)
HAYES Keyona
MANTELIN Chloé (Reims, LF2)
RAHMANOVIC Irma (Feytiat, NF1)

Focus sur…

Photo: FIBA

LAETITIA GUAPO

Entre le Centre Fédéral, Nice, Roanne, Reims et Charnay, Laetitia Guapo possède sept saisons de Ligue 2 au compteur et son apport aux Pinkies a été fondamental la saison dernière : 15,2 points, 5,0 rebonds, 2,6 passes et aussi 2,8 interceptions. « J’ai rarement vu une joueuse aller aussi vite sur le terrain. C’est une joueuse flamboyante, qui va très vite dans l’interception, dans la contre-attaque, qui a un gros sens du panier. Une joueuse qui a énormément de qualités physiques, très agressive. Ce n’est pas évident de la suivre, elle joue beaucoup à l’instinct même si c’est toujours très réfléchi. C’est une joueuse pétillante, » complimente Matthieu Chauvet. L’autre caractéristique de Laetitia Guapo c’est d’être l’une des meilleures joueuses de 3×3 au monde, elle est apparue ainsi cet été à la quatrième place du ranking FIBA. « C’est valorisant pour le club. On est tous très heureux de ce qui est arrivé à Laetitia cet été. J’ai échangé avec elle sur ses différents tournois 3×3. Ça la met en lumière et indirectement le club aussi. Elle fait vraiment partie des joueuses qui nous ont portés vers ce titre et c’est bien qu’elle puisse retirer une fierté personnelle d’être parmi ces meilleures joueuses de 3×3. Ce qui nous intéresse surtout c’est qu’elle montre que c’est une joueuse performante en 5×5. »

Photo: CBBS

PAULINE LITHARD
Pauline Lithard n’est pas une inconnue des observateurs du basket féminin. Elle a été championne d’Europe U18 en 2012 et vice-championne du monde U19 l’année suivante. Deux fois, en 2017 et 2018, elle a été reconnue comme la meilleure meneuse de Ligue 2. Cette titulaire d’une licence en management du sport sort de trois saisons à Landerneau mais son temps de jeu a été réduit en LFB. « Pauline est quelqu’un de référencé sur la Ligue 2 qui a eu une expérience assez mitigée sur Landerneau. Elle s’attendait à avoir un peu plus de responsabilités. Elle veut prouver qu’elle est capable d’assumer, elle est très heureuse de relever ce challenge avec nous et elle s’est préparée cet été en conséquence. On va voir si ce gap est capable d’être passé et si elle peut assumer le rôle d’une meneuse titulaire en Ligue. Il n’y a pas de raison que ça ne marche pas », insiste Matthieu Chauvet.

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