Ce soir, c’est la demi-finale de l’Eurocup, Bourges-Galatasaray. L’inusable Elodie Godin (1,90m, 36 ans) sera encore une fois une pièce maîtresse du dispositif des Tango dans la peinture.
Combien de Final Four avez-vous déjà disputé ?
Il y a un peu une malédiction en Eurocup avec le Covid. Avant, c’était par matches allers et retours, et là aussi, on n’était pas censé jouer sous le format d’un Final Four cette saison. On va dire que c’est la deuxième fois que je vais jouer une demi-finale. J’ai joué toute ma carrière l’Euroleague, sauf l’année où j’étais à Tarento ou j’ai justement disputé la finale de l’Eurocup en échouant contre Galatasaray. Et c’est donc la deuxième fois de ma carrière que je vais jouer une demi-finale d’Eurocup.
Vous êtes revenue trop tard à Bourges pour gagner l’Eurocup en 2016 ?
Exactement. Bourges était en Euroleague, et elles avaient été basculées en Eurocup, et c’est là qu’elles l’ont gagnée.
Est-ce justement un drame, à Bourges, qui fait l’Euroleague depuis un quart de siècle, de s’être arrêté cette saison au stade des qualifications ?
Je ne sais pas si on peut appeler ça un drame, mais une déception, oui, c’est une évidence. Quand on ne s’est pas qualifié lors du tournoi à Schio, on a pris une petite claque derrière la tête. On a été très déçu car on avait, je pense, un effectif pour jouer l’Euroleague, et effectivement Bourges a toujours joué l’Euroleague. Maintenant, on sait que l’Eurocup est aussi une belle compétition. Je ne parle pas des premiers matches car il y a beaucoup d’équipes, je ne dirais pas que c’était facile, mais
Photo d’ouverture : FIBA