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Jean-Aimé Toupane avant le quart contre la Chine : « L’équipe de France n’a pas envie de s’arrêter là »

À moins de 24 heures de leur quart de finale de Coupe du monde contre la Chine (jeudi, 10h heure française, sur France 4 et BeIN Sport), les Bleues avancent concentrées, conscientes de la muraille qui se dresse devant elles. Le sélectionneur Jean-Aimé Toupane, la capitaine Sarah Michel et la vice-ca

À moins de 24 heures de leur quart de finale de Coupe du monde contre la Chine (jeudi, 10h heure française, sur France 4 et BeIN Sport), les Bleues avancent concentrées, conscientes de la muraille qui se dresse devant elles. Le sélectionneur Jean-Aimé Toupane, la capitaine Sarah Michel et la vice-capitaine Alexia Chartereau ont répondu aux questions des journalistes dans une visio-conférence de presse depuis Sydney.

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Le groupe est-il revanchard après la défaite quelque peu frustrante contre la Serbie ?
Jean-Aimé Toupane : « Je sens mon groupe concentré, excité d’avoir cette opportunité de pouvoir jouer un quart de finale de Coupe du monde. Il y a forcément une déception par rapport à la Serbie, mais la force de ce groupe, c’est sa capacité à vite passer à autre chose. On a été un petit peu déçus, oui, même si tout n’a pas été parfait. Mais nous sommes encore là, nous avons encore une chance, une opportunité de continuer l’aventure. La certitude, c’est que ce groupe n’a pas envie de s’arrêter là. »

Est-ce que vous mesurez la portée historique d’une potentielle qualification dans le dernier carré d’un Mondial, ce qui n’a plus été fait par les Bleues depuis 1953 ?
« C’est un vrai challenge pour le groupe. Pour autant, les filles sont très pragmatiques, très concentrées sur ce qu’elles ont à faire. En arrivant ici, on avait dit qu’on prendrait les matches les uns après les autres. Il y a surtout cette volonté d’avoir une belle réaction après la défaite (contre la Serbie). On a perdu en ayant fourni beaucoup d’efforts. Ce groupe a vraiment envie de réagir. Demain, j’espère qu’on sera à la hauteur de l’événement, au-delà du contexte historique de ce match. »

Jean-Aimé Toupane, entouré de ses joueuses Marine Fauthoux et Sarah Michel. (c) FIBA

Quelles sont les clés pour battre la Chine ?
« C’est une très grande équipe, qui travaille pratiquement toute l’année ensemble, qui est bien en place depuis 4-5 ans. Après les Etats-Unis, ce sont les deuxièmes favorites. C’est un moindre mal de jouer les Chinoises que de jouer les Etats-Unis, c’est vrai. Pour autant, ça reste un match de basket. On les a vu sur une belle dynamique mais on les a parfois vu en difficulté. On a eu la chance de travailler avec elles et contre elles à Paris (NDLR : en préparation estivale à l’INSEP), il faudra s’en inspirer. »

« Il faudra tenir les Chinoises loin du cercle car elles sont grandes et mobiles »

Comment comptez-vous faire déjouer les Chinoises qui sont les meilleures rebondeuses de la compétition avec les Américaines, tandis que le rebond reste un élément perturbateur côté français ?
« Forcément, le rebond sera un aspect important. Nous sommes en difficulté dans ce domaine, mais nous avons mis des choses en place pour tenter d’inverser la tendance dans le match de demain. À l’issue de la vidéo, il y a une volonté de faire comprendre aux filles que c’est un problème d’effort, de concentration, de combat… Il faudra batailler pendant 40 minutes pour essayer de les tenir éloignées du cercle, car elles sont grandes et mobiles. Il y a une vraie volonté de faire mieux sur cet aspect-là. »

Iliana Rupert, dominante contre les Japonaises. (c) FIBA

Dans quel état physique est Iliana Rupert, elle qui est venue directement à Sydney après la WNBA ?
« Elle est prête. Elle s’est préparée pour enchaîner saison WNBA et Coupe du monde. On n’a jamais cessé d’échanger avec elle pour cela, et en arrivant ici, comme beaucoup de joueuses – et pas seulement Françaises – elle a dû enchaîner. L’enchaînement fait partie du très haut niveau. Elle l’a bien digéré, la preuve avec son match contre le Japon (NDLR : 15 points et 12 rebonds). Elle est excitée d’avoir une nouvelle opportunité de gagner avec cette équipe. »

Quel est votre regard sur la première compétition internationale de Kendra Chéry ?
« De manière générale, nous avons tendance à oublier que beaucoup de ces filles sont très jeunes, ce sont pour la plupart leur première expérience. Kendra, je la trouve très bien. Elle nous apporte énormément grâce à sa polyvalence sur deux postes. Elle a apporté son impact défensif contre la Serbie tout en réussissant à marquer des points… C’est un élément essentiel de cette équipe-là, et j’espère qu’elle refera le même match contre la Chine. »

Sarah Michel, capitaine des Bleues, avant France – Chine : « Pas grand monde nous voyait ici au départ. C’était déjà un gros pari de nous mettre en quarts, et nous sommes toujours ici. Nous avons tout à gagner dans ce quart de finale. Personne ne nous met favori face à la Chine. On connait nos qualités, nous les leur. C’est une équipe qui joue un basket très propre, très carré. Elles ont l’habitude de jouer entre elles depuis de nombreuses saisons, elles jouent très haut et très physique. Mais elles ont aussi des défauts. Les matches de février et de cet été vont servir d’expérience, nous nous rappelleront l’intensité qu’elles peuvent mettre. Et il y aura un peu de fierté aussi, parce que je pense qu’on n’a pas fait un très grand match la dernière fois qu’on les a affrontées (NDLR : défaite 103-70 à Belgrade, match durant lequel Sarah Michel n’était pas sur la feuille)… Mais c’était déjà mieux quand on les a joué en scrimmage cet été, on les connait un peu mieux. L’année dernière, elles sont sorties en quart (contre la Serbie), il faudra faire pareil demain. (…). Chaque compétition est toujours différente, même quand on avait un groupe déjà en place depuis un moment, ce n’est jamais la même âme, les mêmes habitudes. C’est sûr que nous avons un nouveau groupe, mais c’est enrichissant. À titre personnel, je ne sais pas si je rajeunis mais je ne vieillis pas beaucoup non plus (rires). »

Alexia Chartereau, vice-capitaine des Bleues, avant France – Chine : « Quand nous avons appris que nous allions affronter la Chine et non les Etats-Unis, nous étions forcément contentes, plutôt rassurées. Mais il ne faut pas se mentir en se disant que jouer contre la Chine sera plus simple. C’est une équipe qui va être dure, intense. Elles aiment courir, elles aiment le jeu de relance, elles sont très hautes à tous les postes, elles ont l’habitude de jouer ensemble toute l’année. On le sait, à nous de bloquer tout ça et de continuer sur notre lancée, et ne pas tout changer parce que c’est un match important. Il faudra avant tout bien défendre et courir. On est en mode quart de finale. C’est toujours excitant, c’est le match à gagner dans une compétition pour s’ouvrir le chemin vers les médailles. Je me sens toute motivée, peut-être un peu rassurée aussi après l’entraînement, car avec l’enchaînement, nous avons eu un peu plus de temps que sur les autres matches d’étudier ce qu’elles seraient capables de nous proposer. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient. La poule était dure. Une part du travail est déjà fait, oui, mais nous sommes toutes des compétitrices et maintenant qu’on a goûté à ça, nous voulons aller plus loin. Il y a un ou deux mois, personne ne nous voyait ici. Nous avons travaillé toutes ensemble pour être ici, et maintenant qu’on est là, nous voulons continuer, peu importe l’âge de l’équipe et son passé. Ça ne tient qu’à nous d’aller plus loin. »

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Le groupe est-il revanchard après la défaite quelque peu frustrante contre la Serbie ?
Jean-Aimé Toupane : « Je sens mon groupe concentré, excité d’avoir cette opportunité de pouvoir jouer un quart de finale de Coupe du monde. Il y a forcément une déception par rapport à la Serbie, mais la force de ce groupe, c’est sa capacité à vite passer à autre chose. On a été un petit peu déçues, oui, même si tout n’a pas été parfait. Mais nous sommes encore là, nous avons encore une chance, une opportunité de continuer l’aventure. La certitude, c’est que ce groupe n’a pas envie de s’arrêter là. »

Est-ce que vous mesurez la portée historique d’une potentielle qualification dans le dernier carré d’un Mondial, ce qui n’a plus été fait par les Bleues depuis 1953 ?
« C’est un vrai challenge pour le groupe. Pour autant, les filles sont très pragmatiques…

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Photo : Alexia Chartereau (FIBA)

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