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Guide Pro B 2022-23 – Boulazac : un rebond tant attendu

Rétrogradé de l’Elite, le BBD s’est trompé dans la construction de son effectif la saison dernière, ne s’éloignant de la zone de relégation que grâce à une fin de championnat en trombe. D’où des retouches censées apporter la dureté nécessaire à l’existence en deuxième division. Comme chaque saison, 

Rétrogradé de l’Elite, le BBD s’est trompé dans la construction de son effectif la saison dernière, ne s’éloignant de la zone de relégation que grâce à une fin de championnat en trombe. D’où des retouches censées apporter la dureté nécessaire à l’existence en deuxième division.

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Le Boulazac Basket Dordogne l’a prouvé à ses dépens la saison passée : un effectif comportant des joueurs plutôt habitués à l’étage supérieur (Serron, Février ou Cortale, par exemple) n’est pas garant de succès en Pro B. D’où des sueurs froides, l’équipe flirtant avec les dernières places du classement pendant une bonne partie de la saison, ne s’en sortant que grâce à une excellente fin d’exercice.

Rarement serein en première division entre 2017, l’année de sa montée, et 2020 (seule une 10e place acquise en 2019), le BBD a fini par descendre en Pro B en 2021, avant de trembler devant une potentielle deuxième descente sportive consécutive. Ainsi tombé de relativement haut, le club semble avoir tiré des leçons du dernier exercice, en bâtissant un effectif sans doute plus conforme aux exigences de la division. À voir à l’usage.

Bathiste Tchouaffe (photo BBD)

Le bilan de la saison passée

Le retour de Boulazac en Pro B a d’abord viré au cauchemar, avant de terminer sur une bonne note, l’exercice s’achevant sur une – peu brillante mais rassurante – 12e place avec un bilan de 15-19. Dur malgré tout pour un effectif considéré comme haut de gamme pour la Pro B et visant la remontée immédiate. Il faut dire que l’adaptation à la deuxième division française ne s’est pas bien passée, la saison commençant par quatre défaites. Certes, ont suivi cinq victoires consécutives, mais la suite de l’année a été un calvaire : 4 victoires pour 15 défaites. Et il a fallu un gros coup de collier sur les dernières journées (5-1) pour que le BBD puisse enfin souffler.

Entre erreurs de casting (Marquis Wright et Chris Ebou-Ndow), blessures et déceptions (Quentin Serron, surtout Nana Foulland), ce parcours chaotique a mené à un changement de coach en mars, Alexandre Ménard prenant la place de Nikola Antic. Avec l’impact positif que l’on sait.

Nic Moore (photo BBD – Nicolas Ravinaud)

Le recrutement

Évidemment, pour ne pas connaître le même déroulé de la saison, le BBD a fait un peu de ménage dans son effectif. Certes, cinq joueurs, dont quatre titulaires, restent ou sont prolongés. Mais cinq autres, sans compter deux pigistes, ont fait leurs valises, dont Ivan Février, le meilleur marqueur périgourdin de la saison.

Pour le recrutement, Boulazac a visé des joueurs connaissant la division ou susceptibles de s’y adapter. Dans la première catégorie figurent Louis Cassier et, plus encore, Clément Cavallo, qui amène expérience et sens du collectif. De l’autre, le BBD a signé trois étrangers sans grosses références, excepté Martin Junakovic, passé par le Cibona Zagreb ou Zadar.

Martin Junakovic (photo BBD)

Les objectifs

Si les dirigeants du BBD restent modestes, prétendant viser les playoffs ou, au mieux, un Top 4 au classement, il est clair que dans un coin de leur tête, c’est la montée qui constitue l’objectif de l’équipe. Avec comme atout principal un effectif de 10 pros quasiment interchangeables, destiné à résoudre toutes les équations de la Pro B.

Pour le moment, le démarrage de la saison s’effectue en douceur, avec un bilan de 2 victoires pour 1 défaite en préparation puis une victoire en coupe de France contre Lorient (NM1) et une défaite après prolongation à Vichy-Clermont pour le premier match de Leaders Cup. Rien de très rutilant, donc, mais il faudra sans doute attendre le début de la saison régulière pour vérifier la capacité du BBD à remplir ses objectifs.

Kavell Bigby-Williams (photo BBD)

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Olivier Cortale (2023), Paul Billong (prolongation, 2023), Nic Moore (2023), Bathiste Tchouaffe (2023), Nicolas de Jong (prolongation, 2023), Alexandre Ménard (coach, prolongation, 2024)
Arrivées : Clément Cavallo (Roanne/Betclic Elite, 2024), Louis Cassier (Roanne/Betclic Élite, 2023), Travis Munnings (Benfica Lisbonne/Portugal, 2024), Kavell Bigby-Williams (Indios San Francisco/République Dominicaine), Martin Junakovic (Zadar, 2023)
Départs : Luc Loubaki (Lille), Jules Rambaut (3×3 Paris), Ivan Février (Vichy-Clermont), Quentin Serron (Limburg/Belgique), Vytenis Cyzauskas (Constanta/Roumanie), Jamar Wilson (retraite), Nana Foulland (libre).

L’effectif 2022-23

Meneurs : Nick Moore (1,75 m, 30 ans), Paul Billong (1,92 m, 20 ans)
Arrières : Martin Junakovic (1,88 m, 28 ans, CRO), Bathiste Tchouaffe (1,96 m, 24 ans)
Ailiers : Travis Munnings (1,98 m, 28 ans, BAH), Clément Cavallo (2,00 m, 31 ans)
Ailiers-forts : Olivier Cortale (2,07 m, 25 ans), Louis Cassier (2,03 m, 24 ans)
Pivots : Kavell Bigby-Williams (2,11 m, 26 ans, GBR), Nicolas De Jong (2,10 m, 34 ans)

Coach : Alexandre Ménard (46 ans)

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Nic Moore
Né le 1er juillet 1992 (30 ans) – 1,75 m – Poste 1 – Américain

Stats Pro B : 14,3 points à 62,8 % à deux-points et 42,6 % à trois-points, 2,4 rebonds, 6,4 passes, 0,5 interception, 1,1 balle perdue pour 5,7 d’évaluation en 27 minutes (17 matches)

On peut considérer qu’il est le sauveur de Boulazac la saison dernière. Pensez : sur les 17 matches qu’il a joués, les derniers de l’exercice, il en a remporté 12. Autant dire que le petit meneur vu à Nanterre en 2017-18 et à Châlons-Reims en 2019-20 a largement contribué à renverser la tendance pour un BBD bien mal embarqué. Très fort attaquant, adroit de près comme de loin, il a également l’âme d’un organisateur et d’un leader. Et le club l’a prolongé jusqu’en 2024. Déjà présent mais peu adroit en ce début de saison : 11,3 points (6/11 à trois points, 5/8 à deux-points), 4,7 passes en préparation, 10 points (2/9 à trois-points), 4 passes, 5 d’évaluation en coupe de France, 11 points (2/7 à trois-points), 2 rebonds, 5 passes, 11 d’évaluation en Leaders Cup.

Martin Junakovic
Né le 16 février 1994 (28 ans) – 1,88 m – Poste 2-1 – Croate (Bosman)

Stats Ligue Adriatique : 9,9 points à 40,9 % aux tirs dont 26,9 % à trois-points, 1,4 rebond, 3,6 passes, 1,1 interception, 2,2 balles perdues pour 8,1 d’évaluation en 23 minutes (21 matches)

L’inconnue du recrutement. Certes, le Croate international dans les catégories de jeunes (champion d’Europe U16 en 2010) présente un beau CV, lui qui a connu le Cedevita et le Cibona Zagreb ainsi que Nevezis (première division lituanienne) et une palanquée d’autres clubs croates avant de s’installer à Zadar pour les trois dernières saisons. Équipe avec laquelle il a montré de belles choses en Ligue Adriatique malgré une adresse douteuse à trois-points. Un accroc dans la carrière du natif de Sibenik, qui se distingue généralement par son adresse et sa qualité de passe, son défaut concernant les pertes de balles. Un créateur dans le jeu, qui commence à prendre ses marques : 8 points (0/4 à deux-points), 1 rebond, 1 passe (1 match) en préparation, 8 points (0/3 à trois-points), 2 passes, 5 d’évaluation en coupe de France, 19 points (4/5 à trois-points), 6 passes, 5 balles perdues, 17 d’évaluation en Leaders Cup. Reste à voir s’il arrivera à s’adapter au jeu physique pratiqué en Pro B.

Travis Munnings
Né le 14 septembre 1994 (28 ans) – 1,98 m – Poste 3-2 – Bahaméen (Cotonou)

Stats Portugal : 7,6 points à 51,0 % aux tirs dont 34,8 % à trois-points, 5,0 rebonds, 1,7 passe, 1,3 interception, 1,3 balle perdue pour 11,0 d’évaluation en 20 minutes (26 matches)

Comme Nic Moore, Travis Munnings connaît déjà la France : il a même débuté sa carrière professionnelle à la Rochelle, en NM1 (15,3 points, 7,2 rebonds, 3,5 passes, 17,2 d’évaluation) en 2019-20. Il a ensuite joué deux saisons au Portugal, d’abord à Oliveirense (16,8 d’évaluation) puis au Benfica Lisbonne. Adroit à trois-points, c’est un très bon rebondeur, un bon passeur, mais il perd pas mal de ballons. L’international bahaméen se distingue également par sa polyvalence et ses qualités défensives. Très athlétique. Son début de saison semble indiquer qu’il s’est déjà adapté à la Pro B : 10,3 points (11/15 à deux-points), 5,0 rebonds en préparation, absent en coupe de France, 11 points (5/8 à deux-points, 0/2 à trois-points), 5 rebonds, 8 passes, 18 d’évaluation en Leaders Cup.

Olivier Cortale
Né le 16 mars 1997 (25 ans) – 2,07 m – Poste 4-5 – Français

Stats Pro B : 7,2 points à 51,0 % à deux-points et 29,8 % à trois-points, 4,0 rebonds, 1,2 passe, 0,3 contre, 0,7 interception, 1,7 balle perdue pour 8,0 d’évaluation en 18 minutes (34 matches)

Grand espoir à Strasbourg entre 2015 et 2018, il n’a toutefois pas réussi à y faire son trou, descendant en Pro B à Gries-Oberhoffen y chercher des responsabilités, avec bonheur (10,2 points, 5,3 rebonds). Mais son retour l’année suivante dans l’élite, à Roanne, n’a guère été couronné de succès (5,1 points et 2,9 rebonds). D’où une redescente en Pro B, d’abord avec réussite à Saint-Chamond (10,5 points, 6,0 rebonds) puis plus en souffrance la saison dernière en Dordogne au sein d’une équipe en plein marasme. Adroit de près, bien moins de loin, bon rebondeur, il souffre d’un manque de régularité et d’agressivité, qu’il semble en passe de corriger, si l’on en croît ses premières prestations de l’année : 11,3 points (2/4 à trois points, 11/16 à deux-points), 4,3 rebonds en préparation, 6 points (2/5 à trois-points), 9 rebonds, 11 d’évaluation en coupe de France, 11 points (3/5 à deux-points, 0/5 à trois-points), 7 rebonds, 2 passes, 12 d’évaluation en Leaders Cup.

Kavell Bigby-Williams
Né le 7 octobre 1995 (26 ans) – 2,11 m – Poste 5 – Britannique (Bosman)

Stats Pologne : 8,0 points à 57,6 % aux tirs, 6,3 rebonds, 0,4 passe, 1,3 contre, 1,4 balle perdue pour 11,5 d’évaluation en 21 minutes (12 matches)

La grande question avec l’international britannique (2,0 points et 2,8 rebonds en 7 minutes à l’Euro), c’est : va-t-il passer toute la saison dans le Périgord ? Son niveau n’est pas en question, mais plutôt son cursus : le Londonien a la bougeotte, n’ayant jamais joué pour moins de deux clubs par saison depuis le début de sa carrière professionnelle ! Ce en G-League, à Cantu, à Anvers, à Wloclawek ou en République Dominicaine. Principalement à son aise en défense (1,3 contre la saison passée), il est aussi capable de marquer près du cercle et de prendre des rebonds. Il perd peu de balles et ne s’écarte quasiment jamais de la raquette. Ce beau gabarit, athlétique, est encore en phase d’adaptation : absent en préparation (Euro oblige), il a réalisé deux prestations en dents de scie, avec ses 12 points (5/6 à deux-points), 6 rebonds, 3 contres, 18 d’évaluation en coupe de France, puis ses 4 points (2/5 à deux-points), 3 rebonds, 1 contre, 6 d’évaluation et 5 fautes en 17 minutes en Leaders Cup.

Le banc

Paul Billong
Né le 9 octobre 2001 (20 ans) – 1,92 m – Poste 1-2 – Français

Stats Pro B : 4,0 points à 43,1 % à deux-points et 24,5 % à trois-points, 1,8 rebond, 3,0 passes, 0,8 interception, 0,9 balle perdue pour 6,2 d’évaluation en 18 minutes (33 matches)

Formé à Boulazac, il vient de réaliser sa première saison uniquement consacrée à l’équipe professionnelle. Un exercice mi-figue mi-raisin. Auraparavant, il a connu une progression régulière avec les Espoirs et des apparitions (21 matches en 2020-21) assez timides en Élite. Assez adroit de près, mais un tir à trois-points en chantier. Commence à passer correctement. Peu de balles perdues. Progresse régulièrement, fait preuve d’intensité et se dépense en défense. Des progrès qui commencent à apparaître dans ses dernières prestations : 10,0 points (3/4 à trois points, 6/8 à deux-points), 4,0 passes en préparation, 6 points (0/2 à trois-points), 3 passes, 3 balles perdues, 6 d’évaluation en coupe de France, 9 points (3/5 à deux-points), 1 passe, 3 interceptions, 8 d’évaluation en Leaders Cup.

Bathiste Tchouaffe
Né le 19 mai 1998 (24 ans) – 1,96 m – Poste 2-3 – Français

Stats Pro B : 10,7 points à 44,9 % à deux-points et 40,7 % à trois-points, 3,4 rebonds, 1,4 passe, 0,9 interception, 1,0 balle perdue pour 10,5 d’évaluation en 25 minutes (32 matches)

Lui aussi grand espoir lors de ses années de formation à Nanterre puis pendant sa saison à Bourg, il ne s’est pas imposé dans l’élite, passant en Pro B en 2019 pour se refaire la cerise. Et il s’est montré à son aise en fin de parcours à Poitiers avant de confirmer à Quimper (12,5 points, 3,9 rebonds) puis à Boulazac. Devenu très bon à trois-points depuis 2020-21, avec une adresse supérieure à 40 %. Bon rebondeur pour son poste, pas très passeur. Plutôt à son avantage en début de saison : 11,7 points (7/20 à trois points, 3/5 à deux-points), 3,7 rebonds en préparation, 8 points (2/5 à trois-points), 5 rebonds, 3 passes, 10 d’évaluation en coupe de France, 12 points (2/5 à trois-points), 4 rebonds, 14 d’évaluation en Leaders Cup. Et bon élève qui a intégré Sciences Po !

Clément Cavallo
Né le 9 novembre 1990 (31 ans) – 2,00 m – Poste 3-4 – Français

Stats Betclic Élite : 3,8 points à 47,0 % aux tirs dont 31,8 % à trois-points, 1,8 rebond, 0,4 passe, 0,6 balle perdue pour 3,6 d’évaluation en 11 minutes (30 matches)

C’est le joueur qui doit apporter du liant au collectif périgourdin. Il n’est pas un joueur de statistiques, mais un homme de l’ombre, altruiste, bon défenseur, se fichant de ses chiffres personnels. Formé au HTV, il a connu 7 saisons de Pro B (Fos, Denain, HTV, Roanne) avant de découvrir l’élite avec Roanne pendant trois saisons. Avec un rôle allant en décroissant, d’où son retour en Pro B. Très adroit de près, moins de loin, bon rebondeur. Champion de France de Pro B en 2016 (HTV) et 2019 (Roanne), vainqueur de la Leaders Cup Pro B en 2017 (Roanne). Nommé capitaine de l’équipe. Dans ses standards pour commencer la saison : 4,3 points (3/7 aux tirs), 3,0 passes, 5,0 rebonds en préparation, 6 points (3/4 à deux-points), 4 rebonds, 2 passes, 8 d’évaluation en coupe de France, 4 points (2/3 à deux-points), 2 rebonds, 4 passes, 3 balles perdues, 8 d’évaluation en Leaders Cup.

Louis Cassier
Né le 22 juillet 1997 (25 ans) – 2,03 m – Poste 4-5 – Français

Stats Betclic Élite : 2,9 points à 50,0 % à deux-points et 44,8 % à trois-points, 2,1 rebonds, 0,4 passe, 0,2 interception, 0,9 balle perdue pour 3,5 d’évaluation en 10 minutes (34 matches)

Jusqu’à maintenant trop court pour l’étage supérieur, comme l’ont montré ses prestations à Châlons-Reims, son club formateur, et à Roanne (2,9 points, 2,1 rebonds). Mais, à Gries-Oberhoffen, il a prouvé avoir le niveau de la Pro B : 10,0 points (60,7 % à deux-points, 40,5 % à trois-points) et 5,3 rebonds. Un bon physique, bon défenseur, de plus en plus adroit à trois-points. Ce qu’il n’a pas vraiment démontré en ce début de saison : 11,7 points (4/13 à trois points, 8/12 à deux-points), 3,0 rebonds en préparation, 4 points (0/3 à trois-points), 4 rebonds, 2 passes, 3 interceptions, 9 d’évaluation en coupe de France, absent en Leaders Cup.

Nicolas De Jong
Né le 15 avril 1988 (34 ans) – 2,10 m – Poste 5 – Franco-Néerlandais (JFL)

Stats Pro B : 9,2 points à 48,5 % à deux-points et 38,0 % à trois-points, 3,3 rebonds, 1,5 passe, 0,3 contre, 0,3 interception, 1,4 balle perdue pour 8,6 d’évaluation en 17 minutes (26 matches)

Lui qui a débuté sa carrière à Tours-Joué en NM2 a surtout connu la première division française ainsi que l’Espagne : il a joué pour Vichy, Strasbourg, Antibes, Cholet, CCRB, un peu pour Saragosse, Boulazac et Pau avant de commencer la saison dernière à l’Estudiantes Madrid (D2 espagnole) puis de rejoindre Boulazac. L’international néerlandais est un joueur très apprécié, qui devrait jouer plus haut s’il n’avait connu une grave blessure au genou en novembre 2019. Gros scoreur (meilleur marqueur français de Jeep Élite en 2019-20 avec 14,4 points), adroit près du cercle comme de loin, beaucoup moins rebondeur depuis sa blessure. Le meilleur joueur de Boulazac en ce début de saison : 12,5 points (4/9 à trois points, 4/6 à deux-points), 4,5 rebonds en préparation, 15 points (3/4 à deux-points, 2/4 à trois-points), 4 rebonds, 3 balles perdues, 16 d’évaluation en coupe de France, 23 points (4/7 à deux-points, 3/8 à trois-points), 4 rebonds, 20 d’évaluation en Leaders Cup.

Le coach

Alexandre Ménard
Né le 21 juillet 1976 (46 ans) – Français

Il a connu une drôle de saison 2021-22 : remercié par Rouen en février 2022 après un début de saison cauchemardesque, il s’est retrouvé un mois plus tard sur le banc boulazacois pour tenter – et réussir – une opération maintien. Il a débuté dans le coaching en 2002 avec les féminines des Herbiers avant de passer de longues années d’assistant au Mans. Puis, en 2017, il est devenu entraîneur principal à Rouen, avec des fortunes diverses et, donc, un licenciement. A pu recruter selon ses envies. Il va pouvoir appliquer sa philosophie de jeu.

Alexandre Ménard (photo RMB)

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Le Boulazac Basket Dordogne l’a prouvé à ses dépens la saison passée : un effectif comportant des joueurs plutôt habitués à l’étage supérieur (Serron, Février ou Cortale, par exemple) n’est pas garant de succès en Pro B. D’où des sueurs froides, l’équipe flirtant avec les dernières places du classement pendant une bonne partie de la saison, ne s’en sortant que grâce à une excellente fin d’exercice.

Rarement serein en première division entre 2017, l’année de sa montée, et 2020 (seule une 10e place acquise en 2019), le BBD a fini par descendre en Pro B en 2021, avant de trembler devant une potentielle deuxième descente sportive consécutive. Ainsi tombé de relativement haut, le club semble avoir tiré des leçons du dernier exercice, en bâtissant un effectif sans doute plus conforme aux exigences de la division. À voir à l’usage.

Le bilan de la saison passée

Le retour de Boulazac en Pro B a d’abord viré au cauchemar, avant de terminer sur une bonne note, l’exercice s’achevant sur une – peu brillante mais rassurante – 12e place…

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Photo d’ouverture : BBD (Nicolas Ravinaud)

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