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Guide Pro B 2022-23 – Lille : du nouveau pour voir plus haut

Après une saison où le Lille Métropole Basket a évité la relégation de justesse, le club veut voir plus haut, avec un effectif profondément renouvelé. Et comportant de nombreux paris. L’entreprise va être ardue… Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe

Après une saison où le Lille Métropole Basket a évité la relégation de justesse, le club veut voir plus haut, avec un effectif profondément renouvelé. Et comportant de nombreux paris. L’entreprise va être ardue…

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Le Lille Métropole Basket (LMB) n’a jamais été un club très riche à l’aune de la Pro B. Ce qui ne l’a pas empêché de connaître de très belles saisons, comme en 2017-18, avec une 5e place finale, ou en 2019-20, avec une 6e place en saison régulière. Mais ces petits moyens engendrent forcément des « trous noirs », comme en 2018-19 (14e) et, surtout, l’année passée, où le club s’est sauvé de la relégation d’extrême justesse.

Lorsque l’on parle de petits moyens, les chiffres sont édifiants : les Red Giants présentent cette saison le 17e budget de la division (1,670 million d’euros) et la 11e masse salariale (670 000 €). Ce qui, évidemment, ne permet pas les plus folles ambitions, sauf année exceptionnelle. Et ce d’autant plus que l’équipe a connu un grand ménage, avec notamment la retraite de l’emblématique Jean-Victor Traoré.

L’équipe (photo LMB)

En effectuant de nombreux paris dans son recrutement, le LMB sait que l’année ne sera pas forcément facile. Mais il a l’habitude…

Le bilan de la saison passée

Les Red Giants ont retenu leur souffle jusqu’au bout, jusqu’à la dernière journée de la saison régulière. Et pour cause, avec 14 victoires pour 20 défaites, ils ont terminé l’exercice avec le même bilan que Tours, le premier relégué.

Entre recrutements pas toujours avisés et collectif ayant du mal à se mettre en place, l’équipe drivée par Maxime Bézin a donc souffert tout au long de l’année.

Le recrutement

Des sueurs froides que le club aimerait bien s’épargner cette saison. Mais sans garantie d’y parvenir. Car, entre joueurs que personne n’avait particulièrement envie de retenir et autres que les Nordistes auraient bien aimé voir rempiler mais qui sont partis pour des cieux rémunérateurs, le LMB n’a pu conserver de l’exercice précédent que les jeunes Lorenzo Thirouard-Samson, Essomé Miyem et Ismaël Kherzane, âgés de 20 ou 21 ans. De surcroît, le fidèle et rentable Jean-Victor Traoré (6 saisons au club) a tiré sa révérence à 37 ans, intégrant le staff lillois.

Vincent Golson (photo LMB)

Pour composer le nouveau roster, Maxime Bézin et ses dirigeants n’ont eu d’autre choix que de tenter des paris. Ainsi, arrivent trois joueurs de 23 ans et moins (Gaëtan Meyniel, Marc-Olivier Lasserre et Bastien Vautier). Sans oublier un meneur aux toutes petites références (la troisième division allemande au mieux…) et un autre sans doute en bout de course, Marcos Suka-Umu. Pis, trois des joueurs de l’effectif sont des « éclopés », revenant de blessures plus ou moins lourdes : Bastien Vautier, Carl Ponsar et Essomé Miyem. Et les deux complétant l’effectif, Lien Phillip et Luc Loubaki, ont connu une dernière saison plutôt morose.

Les objectifs

Tout cela compose un effectif pas franchement folichon, surtout lorsqu’on le compare à ce que beaucoup d’autres clubs proposent. Ce qui n’est pas une raison pour enterrer d’office le LMB, qui va s’appuyer sur ses traditionnelles qualités de combativité, d’agressivité et de dureté. Suffisant pour faire mieux que la saison passée ? La réponse peut être positive, si les divers éclopés retrouvent leur niveau, si les jeunes franchissent le cap de la Pro B et, surtout, si le meneur Vincent Golson arrive à prouver qu’il peut exister en deuxième division.

Carl Ponsar (photo LMB – Christophe Delrue)

En tout cas, l’équipe a plutôt bien démarré sa saison, avec un bilan équilibré de 4-4 en préparation, une victoire contre Loon Plage (NM1) 84-60 en coupe de France et trois victoires en Leaders Cup, à Denain 83-72, face à Saint-Quentin 83-75 et face à Denain 85-73, qualification pour les quarts-de-finale à la clé.

Un trompe-l’œil ou le signe que les nouveaux Red Giants peuvent viser plus haut ? Les premières journées du championnat donneront certainement des indications précises sur le sujet.

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Lorenzo Thirouard-Samson (prolongation, 2024), Essomé Miyem (2023), Ismaël Kherzane (stagiaire, 2023), Maxime Bézin (coach, 2023)


Arrivées : Bastien Vautier (Quimper, 2023), Luc Loubaki (Boulazac, 2024), Gaëtan Meyniel (Avignon-Pontet/NM1, 2025), Vincent Golson (Cologne/D3 allemande, 2023), Lien Phillip (Quimper, 2023), Marcos Suka-Umu (Saint-Vallier, 2023), Carl Ponsar (Toulouse/NM1, 2023), Marc-Olivier Lasserre (Pau/Espoirs, 2024)


Départs : Thomas Hieu-Courtois (Nantes), Yohan Choupas (Angers), Raijon Kelly, Zimmy Nwogbo (ASA Basket), Adonys Henriquez, Asier Zengotitabengoa, Louis Rucklin, Louis Lefevre (Berck/NM1), Jean-Victor Traoré (retraite)

L’effectif 2022-23

Meneur : Vincent Golson (1,73 m, 28 ans, USA), Gaëtan Meyniel (1,83 m, 22 ans), Ismaël Kherzane (1,83 m, 20 ans)

Arrière : Luc Loubaki (1,91 m, 25 ans), Marcos Suka-Umu (1,93 m, 37 ans, Espagne)

Ailier : Lorenzo Thirouard-Samson (1,97 m, 21 ans), Marc-Olivier Lasserre (1,99 m, 20 ans)

Ailier-fort : Lien Phillip (2,03 m, 32 ans, Canada/Grenade), Carl Ponsar (2,03 m, 25 ans)

Pivot : Bastien Vautier (2,10 m, 23 ans), Essomé Miyem (2,10 m, 21 ans)

Entraîneur : Maxime Bézin

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Vincent Golson

Né le 1 février 1994 (28 ans) – 1,73 m – Poste 1 – Américain

Stats Pro B (Allemagne D3) : 23,0 points à 45,8 % aux tirs (dont 36,7 % à trois-points), 3,2 rebonds, 6,0 passes, 1,3 interception, 3,3 balles perdues pour 20,8 d’évaluation en 32 minutes (22 matches)

Il présente sans aucun doute le CV le plus modeste de toute la Pro B : après avoir fait premières armes en JuCo et en université de D2 de NCAA en Californie, il s’est exporté en Allemagne pour ses débuts professionnels, à Cologne. Mais en 4e division allemande la première saison et les deux suivantes en D3 ! Autant dire que le passage à la Pro B représente une marche très haute. Fort scoreur dans les petites divisions, le Californien est un bon rebondeur pour sa taille, adroit à trois-points. Seul bémol, il perd pas mal de ballons. Vif et agressif vers le cercle, il va devoir prouver ses qualités face à une opposition autrement plus armée que lors de ses premières expériences européennes. Pour ses premiers pas en France, il a proposé des prestations contrastées, sans être inquiétantes : 9,4 points (45 % à deux-points et 29 % à trois-points), 2,4 rebonds, 5,4 passes et 2,6 balles perdues en préparation, 12 points (4/10 aux tirs), 3 rebonds, 6 passes, 15 d’évaluation en coupe de France, 8,7 points à 55,6 % à deux-points et 33,3 % à trois-points, 0,7 rebond, 3,0 passes, 2,0 balles perdues, 7,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Luc Loubaki

Né le 20 janvier 1997 (25 ans) – 1,91 m – Poste 2-1 – Français

Stats Pro B : 6,3 points à 55,8 % à deux-points et 22,2 % à trois-points, 3,0 rebonds, 2,5 passes, 1,2 interception, 1,2 balle perdue pour 8,1 d’évaluation en 20 minutes (31 matches)

Qu’attendre du natif de Pontoise ? Difficile de le savoir. Suffisamment prometteur pour intégrer le Centre fédéral, il a ensuite fréquenté des clubs de première division, Orléans puis rien moins que Monaco (remportant au passage la Leaders Cup 2017-18 sur le Rocher dans un tout petit rôle) avant de s’exporter en cours d’exercice 2018-19 à Lille déjà, où il est resté jusqu’en 2021 avant de partir pour Boulazac et… d’effectuer son retour dans le Nord illico. S’il s’est avéré trop court pour la première division, il s’est montré beaucoup plus à son aise en Pro B, malgré une adresse à trois-points défaillante et de grosses difficultés aux lancers francs (59,7 % l’année dernière). Pas un gros passeur, il contre en revanche bien pour sa taille, défend dur et ne perd pas beaucoup de ballons. Régulier entre 5 et 9 d’évaluation en Pro B. Mais sa saison en Dordogne semble indiquer une certaine stagnation dans sa progression. À son avantage en début de saison : 6,0 points (50 % à deux-points et 13 % à trois-points), 2,4 rebonds, 5,4 passes et 2,6 balles perdues en préparation, 9 points (3/5 aux tirs dont 1/1 à trois-points), 2 rebonds, 6 passes, 2 interceptions, 15 d’évaluation en coupe de France, 9,3 points à 64,3 % à deux-points et 25,0 % à trois-points, 3,7 rebonds, 3,0 passes, 1,0 interception, 2,3 balles perdues, 11,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Luc Loubaki (photo Christophe Delrue)

Lorenzo Thirouard-Samson

Né le 19 février 2001 (21 ans) – 1,97 m – Poste 3-2 – Français

Stats Pro B : 8,5 points à 48,1 % à deux-points et 45,5 % à trois-points, 3,1 rebond, 1,3 passe, 0,7 interception, 0,9 balle perdue pour 9,2 d’évaluation en 21 minutes (34 matches)

Un sniper, qui enquille sans trembler à trois-points dès que l’occasion se présente. N’ayant pratiquement pas joué en 2019-20 avec Boulogne-Levallois après son parcours au Centre fédéral, il est venu à Lille à l’intersaison 2020 et y a régulièrement progressé dans tous les domaines : aux rebonds, à la passe et en conséquence à l’évaluation. International chez les jeunes, il a décroché l’argent au Mondial U17 de 2018 et l’or à l’Euro U16 de 2017. Déjà très en forme pour commencer l’année : 14,7 points (29 % à deux-points et 61 % à trois-points, 11/18), 2,3 rebonds, 3,3 passes en préparation, 18 points (7/12 aux tirs), 8 rebonds, 2 interceptions, 5 balles perdues, 19 d’évaluation en coupe de France, 13,5 points à 55,6 % à deux-points et 44,4 % à trois-points, 6,5 rebonds, 2,0 passes, 1,5 interception, 1,0 balle perdue, 18,0 d’évaluation en 2 matches de Leaders Cup.

Lorenzo Thirouard-Samson (photo LMB)

Lien Phillip

Né le 25 octobre 1989 (32 ans) – 2,03 m – Poste 4 – Grenado-Canadien (Cotonou)

Stats Pro B : 9,9 points à 55,8 % à deux-points et 27,0 % à trois-points, 4,9 rebonds, 1,4 passe, 0,6 interception, 1,5 balle perdue pour 10,9 d’évaluation en 25 minutes (34 matches)

Une figure bien connue des divers championnats français. Après avoir fait ses humanités dans une fac au Canada, il a en effet débuté sa carrière professionnelle à Bordeaux, en NM1, en 2014-15. Depuis, hormis un intermède en Australie pour compléter cette première saison, il n’a évolué qu’en France, avec une progression constante : NM2 (Ardres et Prissé-Mâcon) de 2015 à 2017, puis NM1 (Lourdes-Tarbes, Vitré) de 2017 à 2019 et Pro B (Saint-Quentin, deux saisons, et Quimper) avant d’arriver à Lille. En deuxième division, il s’est montré très à son aise à Saint-Quentin (15,9 et 13,9 d’évaluation sur ses deux années), moins à Quimper. Et ses stats ont baissé au fil du temps, que ce soit en termes d’adresse à trois-points, de rebond ou d’évaluation. Cela dit, l’énergique et bondissant intérieur semble retrouver toutes ses sensations dans le Nord, montant en puissance au fil des matches : 8,8 points (43 % à deux-points et 25 % à trois-points), 3,4 rebonds, 1,8 passe en préparation, 11 points (4/8 aux tirs), 3 rebonds, 2 passes, 3 balles perdues, 11 d’évaluation en coupe de France, 17,7 points à 65,0 % à deux-points et 45,5 % à trois-points, 5,3 rebonds, 1,7 passe, 0,7 contre, 2,0 balles perdues, 18,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Lien Phillip (photo Christophe Delrue)

Bastien Vautier

Né le 15 novembre 1998 (23 ans) – 2,10 m – Poste 5 – Français

Stats Pro B : 12,6 points à 61,7 % à deux-points et 100 % à trois-points, 2/2), 4,3 rebonds, 0,9 passe, 0,8 contre, 1,0 interception, 3,6 balles perdues pour 16,6 d’évaluation en 19 minutes (22 matches)

Sans sa blessure aux ligaments croisés en avril 2021, évoluerait-il toujours en Pro B et non à l’étage au-dessus ? La question mérite d’être posée tant le pivot formé à Nancy a pu se montrer dominant dans la division avant de se blesser. En cinq saisons de Pro B, il a fréquenté Caen puis Nancy trois saisons avant de se remettre en route après sa blessure à Quimper la saison passée. S’il a quelque peu plafonné lors de ses deux derniers exercices nancéens, gêné par de précédentes blessures (22 matches joués en 2019-20), il a bien rassuré à Quimper. Très adroit de près, il ne tire quasiment jamais à trois-points, souffre d’une adresse moyenne aux lancers francs jusqu’à la saison passée (81,7 %). Et il est un très bon rebondeur. Déjà auteur de grosses sorties pour ses débuts de Red Giant : 10,4 points (52 % à deux-points et 0/1 à trois-points), 6,9 rebonds, et 0,7 contre en préparation, 13 points (5/8 aux tirs), 8 rebonds, 2 passes, 1 contre, 21 d’évaluation en coupe de France, 14,7 points à 50,0 % à deux-points, 8,0 rebonds, 2,3 passes, 0,7 contre, 1,0 interception, 2,7 balles perdues, 18,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Bastien Vautier (photo Christophe Delrue)

Le banc

Gaëtan Meyniel

Né le 15 juillet 2000 (22 ans) – 1,83 m – Poste 1 – Français

Stats NM1 : 10,4 points à 51,7 % à deux-points et 26,9 % à trois-points, 5,3 rebonds, 5,9 passes, 1,9 interception, 3,1 balles perdues pour 14,7 d’évaluation en 28 minutes (29 matches)

Formé à Roanne, en Pro B (2017-19) puis en Jeep Élite (2019-20, 13,7 points, 4,3 rebonds et 7,5 passes en Espoirs, 0,7 point en 6 matches à 3 minutes en Jeep Élite), il est descendu en NM1 pour s’aguerrir, d’abord à Bordeaux (10,7 points et 4,0 passes) puis à Avignon-Le Pontet. Avec bonheur. Auteur de deux belles saisons, il s’est distingué par ses capacités à la passe et à l’interception ainsi que par ses qualités de rebondeur. En revanche, son tir à trois-points est en chantier, sans parler des lancers francs (64,0 % la saison dernière). Un gaucher agressif vers le cercle, plutôt convaincant pour le moment : 7,9 points (58 % à deux-points et 20 % à trois-points), 4,1 rebonds, 4,0 passes et 3,0 balles perdues en préparation, 2 points (0/4 aux tirs), 3 rebonds, 2 passes, 2 d’évaluation en coupe de France, 6,3 points à 42,9 % à deux-points, 50,0 % à trois-points (1/2) et 44,4 % aux lancers francs, 3,3 rebonds, 2,3 passes, 1,7 interception, 2,0 balles perdues, 7,3 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Ismaël Kherzane

Né le 2 février 2002 (20 ans) – 1,83 m – Poste 1 – Français

Stats Espoirs Pro B : 11,4 points à 48,7 % aux tirs dont 28,3 % à trois-points, 7,5 rebonds, 5,6 passes, 3,8 interceptions, 3,2 balles perdues pour 18,5 d’évaluation en 30 minutes (25 matches)

Formé à Gravelines-Dunkerque et Lille, il fera office de troisième meneur. Un joueur complet, fort rebondeur pour sa taille, en progression constante avec les Espoirs Pro B lillois. Lui reste à hausser son niveau pour s’adapter aux rigueurs de la Pro B : 2,7 points (67 % à deux-points et 50 % à trois-points, 1/2), 1,7 rebond, 2,7 balles perdues en préparation, 2 points (1/1 aux tirs), 2 rebonds, 3 passes, 4 interceptions, 10 d’évaluation en coupe de France, 1,5 point à 0 % à deux-points (0 tir) et 100 % à trois-points (1/1), 0,5 rebond, 1,5 balle perdue, 0,5 d’évaluation en 2 matches de Leaders Cup.

Marcos Suka-Umu

Né le 6 juillet 1985 (37 ans) – 1,93 m – Poste 2 – Espagnol (Bosman)

Stats Pro B : 10,8 points à 50,6 % à deux-points et 35,1 % à trois-points, 2,9 rebonds, 4,7 passes, 1,1 interception, 2,0 balles perdues pour 12,1 d’évaluation en 29 minutes (34 matches)

Le dernier arrivé, ou plutôt de retour. Il a en effet déjà passé deux saisons à Lille entre 2017 et 2019, au milieu d’une carrière touffue : il l’a commencée en 2005 en D4 espagnole, avant de grimper tous les échelons au pays, jusqu’à la Liga ACB, sans grand succès. Depuis, il n’a plus quitté la France, à Lille puis à Vichy-Clermont avant de descendre en NM1 à Saint-Vallier et de faire monter l’équipe en Pro B la saison passée. Adroit à toutes les distances, fort passeur, c’est également un joueur doté d’un très fort caractère, qui n’a pas toujours fait l’unanimité. Mais il ne donne jamais sa part aux chiens des deux côtés du parquet. Ayant signé tardivement au LMB, il n’a joué ni en préparation ni en coupe de France, avant de démarrer doucement en Leaders Cup : 5,0 points à 50,0 % à deux-points et 33,3 % à trois-points, 1,7 rebond, 5,3 passes, 1,0 interception, 1,0 balle perdue, 9,0 d’évaluation en 3 matches.

Marcos Suka-Umu (photo Christophe Delrue)

Marc-Olivier Lasserre

Né le 3 mai 2002 (20 ans) – 1,99 m – Poste 3 – Français

Stats Espoirs : 17,5 points à 52,1 % aux tirs dont 39,8 % à trois-points, 6,5 rebonds, 1,9 passe, 1,4 interception, 2,3 balles perdues pour 16,8 d’évaluation en 33 minutes (33 matches)

Encore un « petit jeune » dans l’effectif lillois. Formé à Pau, il a joué quelques bribes de matches avec les professionnels (1,7 point en 4 minutes sur 6 matches la saison dernière) mais ses belles prestations en Espoirs ne lui ont pas valu d’être signé par le club béarnais. En Espoirs, il s’est révélé être un joueur complet, bon shooteur, très bon rebondeur. Lui reste à mieux défendre, à s’adapter à l’intensité de la Pro B et à faire preuve de régularité, ce qui n’est pas encore tout à fait le cas : 7,9 points (45 % à deux-points et 43 % à trois-points), 3,4 rebonds en préparation, 12 points (4/7 aux tirs), 5 rebonds, 2 balles perdues, 13 d’évaluation en coupe de France, 2,0 points à 0 % à deux-points (0/4) et 25,0 % à trois-points, 1/4), 3,3 rebonds, 1,3 passe, 0,7 balle perdue, 3,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup (18 minutes par match).

Carl Ponsar

Né le 2 avril 1997 (25 ans) – 2,03 m – Poste 4 – Français

Stats NM1 : 16,4 points à 62,9 % à deux-points et 28,1 % à trois-points, 4,8 rebonds, 1,7 passe, 1,3 interception, 2,3 balles perdues pour 14,4 d’évaluation en 26 minutes (10 matches)

Un joueur prometteur, excellent dans ses jeunes années (9,2 points et 3,7 rebonds en 2018-19 avec Rouen en Pro B) mais à la progression pourrie par les blessures. Entre 2019-20 (3 matchs) et la fin de saison dernière, à Toulouse, il n’a pas joué. Venu sur les bords de la Garonne pour se remettre en route, il y a montré de bonnes prédispositions, même si son adresse à trois-points est en berne depuis ses blessures. Un début de saison chaotique, avec quelques bobos : 12,3 points (61 % à deux-points et 26 % à trois-points), 4,4 rebonds, 2,4 balles perdues en préparation, n’a joué ni en coupe de France ni en Leaders Cup.

Essomé Miyem (photo Christophe Delrue)

Essomé Miyem

Né le 15 juillet 2001 (21 ans) – 2,10 m – Poste 5 – Français

Stats Pro B : 3,6 points à 55,3 % à deux-points et 0 % à trois-points (0/6), 2,5 rebonds, 0,2 passe, 0,5 contre, 0,8 balle perdue pour 4,6 d’évaluation en 10 minutes (20 matches)

Espoir prometteur à la progression freinée par les blessures, le petit frère d’Endy (l’internationale française) correspond comme Carl Ponsar ou Bastien Vautier au profil. Que ce soit dans son club formateur de Strasbourg ou à Souffelweiersheim, il a toujours été embêté par tel ou tel problème, notamment aux genoux. Son gros palmarès chez les jeunes (or à l’Euro U16 de 2017, argent au Mondial U17 de 2018, bronze à l’Euro U18 de 2018) montre qu’il a un fort potentiel. Sans souci de santé apparent en ce début de saison, il montre ses qualités : 6,9 points (41 % à deux-points et 0/1 à trois-points), 2,9 rebonds, 0,6 contre en préparation, 5 points (1/4 aux tirs), 6 rebonds, 1 contre, 7 d’évaluation en coupe de France, 10 points à 58,8 % à deux-points, 5,3 rebonds, 0,7 passe, 0,7 balle perdue, 12,7 d’évaluation en 3 matches de Leaders Cup.

Le coach

Maxime Bézin

36 ans – Français

Il a débuté sa carrière sur le banc de touche de l’équipe féminine de Limoges avant de venir à Lille, en 2017. Il y a longtemps été assistant avant de devenir coach principal en 2021, après le départ de Jean-Marc Dupraz. Il a également fait partie du staff de l’équipe de France U20 féminine.

Maxime Bézin (photo LMB)

Photo d’ouverture : Vincent Golson et Ismaël Kherzane (photo LMB – Christophe Delrue)

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Le Lille Métropole Basket (LMB) n’a jamais été un club très riche à l’aune de la Pro B. Ce qui ne l’a pas empêché de connaître de très belles saisons, comme en 2017-18, avec une 5e place finale, ou en 2019-20, avec une 6e place en saison régulière. Mais ces petits moyens engendrent forcément des « trous noirs », comme en 2018-19 (14e) et, surtout, l’année passée, où le club s’est sauvé de la relégation d’extrême justesse.

Lorsque l’on parle de petits moyens, les chiffres sont édifiants : les Red Giants présentent cette saison le 17e budget de la division (1,670 million d’euros) et la 11e masse salariale (670 000 €). Ce qui, évidemment, ne permet pas les plus folles ambitions, sauf année exceptionnelle. Et ce d’autant plus que l’équipe a connu un grand ménage, avec notamment la retraite de l’emblématique Jean-Victor Traoré.

L’équipe (photo LMB)

En effectuant de nombreux paris dans son recrutement, le LMB sait que l’année ne sera pas forcément facile. Mais il a l’habitude…

Le bilan de la saison passée

Les Red Giants ont retenu leur souffle jusqu’au bout, jusqu’à la dernière journée de la saison régulière. Et pour cause,

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