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Guide LFB 2022-23 – Lattes-Montpellier : la touche belge

Après les déboires de l’été dernier suivis d’une saison contrastée avec la qualification pour le top 8 de l’Euroleague mais seulement une 8e place de LFB au forceps, le BLMA veut repartir sur de bons rails. Son coach, par ailleurs sélectionneur de la Belgique, a misé sur deux voisines : Julie Vanloo

Après les déboires de l’été dernier suivis d’une saison contrastée avec la qualification pour le top 8 de l’Euroleague mais seulement une 8e place de LFB au forceps, le BLMA veut repartir sur de bons rails. Son coach, par ailleurs sélectionneur de la Belgique, a misé sur deux voisines : Julie Vanloo et Kyara Linskens.

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À chaque intersaison, Lattes-Montpellier nous offre son lot de surprises, plus ou moins bonnes. En 2020, le BLMA avait dû dire non à l’Euroleague avant de ne plus pouvoir compter les cas de Covid-19 et les blessures. En 2021, le nouveau coach Stéphane Leite avait été remercié pour des raisons obscures avant même de disputer son premier match officiel. Diverses manoeuvres qui, entre autres, ont asséché les finances du club héraultais.

À tel point que le BLMA a envoyé ses Espoirs au charbon – sans coach assistant – lors du match aller du tour qualificatif de l’Eurocup dans le but de ne pas disputer de coupe d’Europe, et ainsi regonfler les finances pour repartir sur des bases plus saines. Sauf que les jeunes Héraultaises ont dominé leurs faibles adversaires croates – guère plus intéressées (53-68) – et que le club a été contraint de revoir ses positions devant ses partenaires lors du match retour (remporté haut la main 112-58). Par défaut ou non, les Gazelles joueront la C2 cette saison, dans le groupe de l’ASVEL, un club que plusieurs recrues connaissent bien.

Des Belgian Cats et des Lionnes, recrutement en terrain connu

Cela étant dit, le BLMA a bâti son équipe en connaissance de ses moyens financiers. Une des raisons pour laquelle Valéry Demory a composé une équipe de 8+1 (Garance Rabot, que le coach avait lancé en LFB avec l’ASVEL alors qu’elle était encore Espoir). Il n’a bien sûr pas pu retenir des joueuses telles qu’Olivia Epoupa ou Sydney Wallace, qui continueront à jouer l’Euroleague ailleurs.

Marième Badiane arrive de l’ASVEL (FIBA)

L’entraîneur les a remplacées par des joueuses dont il connait déjà l’apport potentiel. Au-delà de l’ossature conservée (Bernies, Dabovic, Touré, Peters, Naigre), le sélectionneur belge a ni plus ni moins récupéré ses deux meilleures marqueuses de la Coupe du monde en Australie : la percutante Julie Vanloo et le point d’ancrage Kyara Linskens, dont le potentiel physique est fondamental. Outre Rabot, Valéry Demory a également convaincu une autre ancienne Lyonnaise, Marième Badiane, qui était elle aussi au Mondial en septembre, mais avec les Bleues. Et le club a choisi d’étoffer son staff d’un directeur, Olivier Ribotta, lui aussi un ancien de la maison lyonnaise.

La qualité plutôt que la quantité

L’effectif est certes un peu court compte tenu des deux compétitions à jouer mais quand on le regarde dans sa globalité, on se dit que c’est tout de même très talentueux, y compris avec les espoirs qui complètent le groupe comme Elena Zémoura (1,84 m, 18 ans) ou Jade Marmillod (1,90 m, 18 ans). La préparation, due aux absences des quatre internationales plus du coach, a été tronquée. Et pour le moment, difficile de prédire comment évoluera cette équipe, dont le potentiel reste certain.

Premiers éléments de réponse contre les Tchèques de Zabiny Brno, mardi (18h), pour les débuts en coupe d’Europe, et à Angers, samedi 29 octobre, pour la première journée de LFB, tandis que le club devrait toujours être privé de sa pivot Kyara Linskens, indisponible en présaison.

Les résultats des cinq dernières saisons

SaisonNiveauBilanRangPlayoffsCoupe de France
2017-18LFB12-107eQuarts de finaleDemi-finale
2018-19LFB16-63eFinale8e de finale
2019-20LFB11-53e(Covid-19)(Covid-19)
2020-21LFB14-84eFinaleVainqueur
2021-22LFB9-138eQuarts de finaleQuarts de finale

Les changements de l’intersaison

Sous contrat : Haley Peters (2023), Romane Berniès (2023), Ana Dabovic (2023), Elodie Naigre (2023), Migna Toure (2023), Valéry Demory (coach, 2025)
Arrivées : Marième Badiane (Lyon), Kyara Linskens (Nadezhda Orenburg/Russie), Julie Vanloo (Enisey Krasnoyarsk/Russie puis Moncalieri/Italie), Garance Rabot (Espoirs Lyon)
Départs : Olivia Epoupa (Fenerbahçe/Turquie), Diandra Tchatchouang (retraite), Sydney Wallace (Szekszard/Hongrie), Briana Day (Bnei Herzliya/Israël), Elyah Kiavi (Charnay/LF2), Marie Mbuyamba (Villeneuve d’Ascq), Ana Maria Filip (maternité)

Saison 2022-23

Effectif

Meneuses : Julie Vanloo, Romane Bernies
Arrières : Ana Dabovic
Ailières : Migna Touré, Garance Rabot
Intérieures : Haley Peters, Elodie Naigre
Pivots : Kyara Linskens, Marième Badiane

Staff technique

Coach : Valéry Demory (59 ans)
Assistant : Ahmed Mbombo Njoya (48 ans)
Préparateur physique : Hugo Lambart

Front office

Président : Philippe Sebbane (49 ans)
Directeur/Manager : Olivier Ribotta (53 ans)

Salle : Palais des Sports (1 000 places)

Surnom : les Gazelles

Les joueuses

Le cinq majeur potentiel

Julie Vanloo
Née le 10 février 1993 (29 ans) – 1,71 m – Poste 1 – Belge

Stats Espagne 2021-22 : 7,3 points à 34,1 % aux tirs (dont 30,3 % à 3-points), 4,6 passes décisives, 1,9 rebond, 1,1 interception et 2,6 pertes de balles pour 7,4 d’évaluation en 26 minutes (28 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 12,2 points à 44,8 % aux tirs (dont 43,6 % à 3-points), 1,3 rebond, 2,2 passes décisives, 1,5 interception et 3,0 pertes de balles pour 8,7 d’évaluation en 24 minutes (6 matches)

Julie Vanloo connaît très bien la France pour avoir joué à Mondeville (2013-15) et à l’ASVEL (2017-18). Elle a parcouru le monde puisqu’elle est passée par la Suède, l’Espagne, la Hongrie, l’Australie, la Turquie, l’Italie et la Russie. Internationale belge depuis 2009, la native d’Ostende a été médaillée de bronze à l’EuroBasket 2017 et 2021. Elle a disputé également les Jeux Olympiques de Tokyo et a même disputé la Coupe du monde de 3×3 cette année (8e place). Cheffe d’orchestre des différents collectifs qu’elle a mené, la Belge va retrouver au BLMA son coach en sélection nationale, Valéry Demory, comme Kyara Linskens.

Migna Touré
Née le 19 décembre 1994 (27 ans) – 1,83 m – Poste 2-3 – Française

Stats LFB 2021-22 : 8,1 points à 36,2 % aux tirs (dont 32,5 % à 3-points), 2,4 passes décisives, 2,0 rebonds, 0,8 interception et 2,3 pertes de balles pour 5,5 d’évaluation en 27 minutes (22 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 11,1 points à 43,1 % aux tirs (dont 37,5 % à 3-points), 2,6 passes décisives, 2,7 rebonds, 0,8 interception et 2,5 pertes de balles pour 8,9 d’évaluation en 29 minutes (16 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 6,3 points à 43,3 % aux tirs (dont 46,2 % à 3-points), 0,3 rebond, 0,3 passe, 1,5 interception pour 4,5 d’évaluation en 17 minutes (6 matches)

La plus belle « reconversion » de l’année. Première fan et ambassadrice du 3×3 en France – 4e aux JO de Tokyo l’été dernier, ancienne numéro un mondiale -, Mamignan Touré s’est laissée tentée par l’aventure en équipe de France 5×5 cet été. Séduit par sa combativité et ses facultés de percussion, le sélectionneur Jean-Aimé Toupane allait la laisser aux portes du Mondial avant que la blessure de Marine Johannès ne la ramène in extremis dans le groupe avec lequel l’internationale (15 sélections) a atteint les quarts de finale, avec un rôle important dans la rotation. La joueuse formée à l’INSEP entame sa 8e saison pleine en LFB, la 3e à Lattes-Montpellier. Titulaire d’un master MEEF et du CAPES, elle inspire la nouvelle génération à travers sa Lokosso Academy.

Haley Peters
Née le 17 septembre 1992 (30 ans) – 1,91 m – Poste 3-4 – Américaine

Stats LFB 2021-22 : 15,4 points à 45,1 % aux tirs (dont 35,1 % à 3-points), 6,8 rebonds, 2,5 passes décisives, 1,1 interception et 2,3 pertes de balles pour 15,6 d’évaluation en 34 minutes (22 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 13,3 points à 41,2 % aux tirs (dont 38,6 % à 3-points), 4,8 rebonds, 1,7 passe décisive, 2,0 interceptions et 4,0 pertes de balles pour 10,3 d’évaluation en 28 minutes (16 matches)

Ailière de grande taille, Haley Peters est une valeur sûre de notre championnat. En France depuis 2017 exceptée la saison 2019-20 où elle est partie en Turquie, l’Américaine se régale sur les parquets français quelle que soit son équipe (ASVEL, Charleville-Mézières, Villeneuve d’Ascq). Alors que le BLMA était dans la difficulté l’an dernier, son expérience et sa polyvalence ont sauvé bien des situations : l’ancienne de Duke a terminé 3e au scoring, 6e aux rebonds et 8e à l’évaluation générale. Trois saisons en WNBA au compteur.

Marième Badiane
Née le 24 novembre 1994 (27 ans) – 1,90 m – Poste 4-5 – Française

Stats LFB 2021-22 : 6,1 points à 54,5 % aux tirs (dont 27,3 % à 3-points), 4,5 rebonds, 1,0 passe décisive, 0,3 interception et 1,7 perte de balles pour 8,1 d’évaluation en 16 minutes (21 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 5,6 points à 43,6 % aux tirs (dont 38,6 % à 3-points), 6,4 rebonds, 0,9 passe décisive, 1,0 interception et 1,5 perte de balles pour 9,1 d’évaluation en 18 minutes (13 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 3,3 points à 33,3 % aux tirs, 4,2 rebonds, 0,5 passe décisive, 0,7 interception et 0,7 perte de balles pour 5,8 d’évaluation en 19 minutes (6 matches)

Après une pause maternité en 2020-21, Marième Badiane est revenue en force à l’ASVEL. Un exercice pas aux attentes sur le plan collectif mais productif sur le plan personnel, qui lui a rouvert les portes de l’équipe de France pour le Mondial en Australie. L’internationale tricolore (45 sélections) a même été propulsée titulaire sur le poste 5, où elle a parfois manqué de taille pour concurrencer les plus hautes intérieures du monde. Intérieure longiligne, finisseuse, la Brestoise était désireuse de retrouver Valéry Demory dans l’Hérault. Née de parents basketteurs.

Kyara Linskens
Née le 13 novembre 1996 (25 ans) – 1,93 m – Poste 5 – Belge

Stats Eurocup 2021-22 : 7,6 points à 56,9 % aux tirs (dont 25,0 % à 3-points), 4,1 rebonds, 1,2 passe décisive, 0,4 interception et 1,0 perte de balle pour 10,9 d’évaluation en 16 minutes (10 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 12,8 points à 51,6 % aux tirs (dont 40,0 % à 3-points), 7,7 rebonds, 1,2 passe décisive, 0,7 interception et 1,3 perte de balle pour 16 d’évaluation en 22 minutes (6 matches)

Meilleure marqueuse belge à la Coupe du monde où les Cats ont atteint les quarts de finale, Kyara Linskens est au sommet de son art. Médaillée de bronze à l’Euro 2017 et 2021 avec Julie Vanloo, l’internationale poursuit son tour d’Europe dans le Sud de l’Hexagone après être passée par la République Tchèque, la Pologne, l’Italie et la Russie la saison passée. Une force de la nature, dominatrice à l’intérieur, avec un bon shoot dans le périmètre, et même derrière l’arc. Blessée en présaison, elle n’a pas encore joué sous ses nouvelles couleurs.

Les remplaçantes

Romane Bernies
Née le 27 juin 1993 (29 ans) – 1,70 m – Poste 1 – Française

Stats LFB 2021-22 : 5,1 points à 34,7 % aux tirs (dont 16,7 % à 3-points), 3,6 passes décisives, 1,6 rebond, 0,9 interception et 1,5 perte de balles pour 6,2 d’évaluation en 23 minutes (10 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 3,6 points à 54,7 % aux tirs (dont 63,6 % à 3-points), 3,1 passes décisives, 1,8 rebond, 0,4 interception et 1,8 perte de balles pour 4,7 d’évaluation en 22 minutes (10 matches)

Sa première expérience à l’étranger, à Gdynia (Pologne), a tourné court la saison dernière. Partie l’été, Romane Bernies est revenue dès le mois de janvier pour porter le maillot de « son » club, le BLMA, qu’elle porte depuis 2017, avant de rempiler une saison de plus. L’ancienne meneuse de Bourges est une défenseuse hors pair et sera aussi attendue au tournant en attaque en sortie de banc. Une sortie exceptionnelle contre les faibles Croates de Pozega au retour du tour qualificatif d’Eurocup (23 points, 14 passes et 6 interceptions pour 41 d’évaluation en 26 minutes !). L’internationale tricolore aux 26 sélections, qui a disputé la Coupe du monde 2018, n’a plus été appelée depuis 2019.

Ana Dabovic
Née le 18 août 1989 (33 ans) – 1,83 m – Poste 2 – Serbe

Stats LFB 2021-22 : 6,5 points à 43,1 % aux tirs (dont 32 % à 3-points), 0,9 passe décisive, 1,8 rebond, 1,1 interception et 1,0 perte de balles pour 5,8 d’évaluation en 17 minutes (11 matches)

Championne d’Europe avec la Serbie en 2015 et 2021, championne WNBA 2016, vainqueur de l’Eurocup en 2014 et de nombreux titres partout en Europe (Monténégro, Grèce, Russie, Pologne, Turquie), Ana Dabovic est une référence du basket européen. La Serbe entame sa cinquième saison en France, la quatrième au BLMA. Après un premier passage en 2018-19 entrecoupé d’une saison à Bourges, l’arrière a fait son retour en fin de saison dernière. Son expérience, sa polyvalence et sa capacité à renverser le cours du jeu par des actions d’éclat en font une joueuse redoutable sur les parquets français.

Garance Rabot
Née le 4 juin 2002 (20 ans) – 1,79 m – Poste 3-4 – Française

Stats LFB 2020-21 : 0,5 point à 22,2 % aux tirs, 1,9 rebond, 0,3 passe décisive, 0,6 interception et 0,8 perte de balle pour 1,6 d’évaluation en 27 minutes (8 matches)

Championne de France Espoirs à Lyon, où elle a passé ses trois dernières années, Garance Rabot a signé son premier contrat pro pour être la 9e joueuse du groupe. Lors de la saison 2020-21, la Girondine a disputé ses premières minutes en LFB et en l’Euroleague sous les ordres d’un certain Valéry Demory. Athlétique, et dotée d’un bon QI basket, sa maturité impressionne son coach. Elle poursuit en parallèle une licence en mathématiques. Appelée en équipe de France U19 l’an dernier, elle aspire aux sélections U20 avec les Bleuettes.

Elodie Naigre
Née le 4 juin 1995 (27 ans) – 1,83 m – Poste 4-5 – Française

Stats LFB 2021-22 : 8,3 points à 37,6 % aux tirs (dont 30,4 % à 3-points), 5,8 rebonds, 2,5 passes décisives, 1,1 interception et 2,1 pertes de balles pour 10,1 d’évaluation en 30 minutes (22 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 4,6 points à 41,2 % aux tirs (dont 38,6 % à 3-points), 5,1 rebonds, 2,6 passes décisives, 1,1 interception et 1,5 perte de balles pour 7,5 d’évaluation en 25 minutes (16 matches)

Partie de N1 avec Ifs, elle a progressivement franchi des étapes avec La Roche puis Landerneau en L2 – avec qui elle a remporté coup sur coup le titre – avant de partir à la conquête de la Ligue Féminine, explosant lors de sa quatrième saison en Bretagne. La Guadeloupéenne a alors suivi Stéphane Leite au BLMA. Son coach reparti, elle a dû faire ses preuves auprès de Valéry Demory, qui a apprécié sa découverte. Travailleuse acharnée, excellente rebondeuse, polyvalente défensivement… La petite mais costaude intérieure a prouvé qu’elle n’était pas la joueuse d’un seul entraîneur et s’est montrée à la hauteur de la découverte de l’Euroleague.

Les jeunes qui complètent le groupe pro : Elena Zémoura (1,84 m, 18 ans), Jade Marmillod (1,90 m, 18 ans)

Le coach

Valéry Demory
Né le 13 septembre 1963 (59 ans) – Français

Après dix ans au BLMA entre 2007 et 2017, deux titres de Ligue Féminine (2014, 2016) et quatre Coupes de France (2011, 2013, 2015, 2016), Valéry Demory est revenu à la rescousse de son club de coeur à son départ de l’ASVEL l’été dernier. Avec un groupe qu’il n’avait pas composé et de nombreuses absences, il ne s’en est pas si mal sorti (un match des champions, quarts de finale de l’Euroleague, top 8 en LFB). Cette fois-ci, l’ancien meneur de l’équipe de France (121 sélections) a choisi ses joueuses, certaines piochées dans la sélection nationale de Belgique qu’il a emmené en quarts de finale du Mondial en Australie en septembre.

Valéry Demory (FIBA)

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À chaque intersaison, Lattes-Montpellier nous offre son lot de surprises, plus ou moins bonnes. En 2020, le BLMA avait dû dire non à l’Euroleague avant de ne plus pouvoir compter les cas de Covid-19 et les blessures. En 2021, le nouveau coach Stéphane Leite avait été remercié pour des raisons obscures avant même de disputer son premier match officiel. Diverses manoeuvres qui, entre autres, ont asséché les finances du club héraultais.

À tel point que le BLMA a envoyé ses Espoirs au charbon – sans coach assistant – lors du match aller du tour qualificatif de l’Eurocup dans le but de ne pas disputer de coupe d’Europe, et ainsi regonfler les finances. Sauf que les jeunes Héraultaises ont dominé leurs faibles adversaires croates et que le club a été contraint de revoir ses positions lors du match retour…

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Photo : BLMA (FIBA)

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