Aller au contenu

L’Olympiakos d’Evan Fournier sacré champion de Grèce : « Enormément de plaisir dans ces finales »

Premier titre en carrière pour Evan Fournier, sacré champion de Grèce avec l’Olympiakos après une finale électrisante face à son plus grand rival, le Panathinaïkos. L’international français s’est montré précieux lors du match 4 (85-71) pour remporter la série 3 manches à 1.

Evan Fournier © Olympiakos BC

À 32 ans, et dès sa première saison après son retour sur le Vieux Continent, Evan Fournier soulève enfin son premier trophée en carrière ! L’international français a remporté la finale du championnat de Grèce avec l’Olympiakos contre l’éternel rival du Panathinaïkos - privé de Mathias Lessort - 3 manches à 1, concluant sur un match 4 rondement mené (85-71). 

En l’absence de Sasha Vezenkov (en deuxième mi-temps), Nigel Williams-Goss ou encore Moustapha Fall, l’ancien NBAer a été la première option des Reds en attaque. Malgré une adresse fluctuante (13 points à 3/11 aux tirs), il a contribué avec 6 rebonds, 4 passes décisives (mais aussi 4 balles perdues) et un différentiel de +20, le meilleur du match, en 28 minutes. 

Ses coéquipiers Shaquielle McKissic (20 points), Nikola Milutinov (11 points, 10 rebonds) et Tyler Dorsey (17 points) ont également brillé pour assurer à l’Olympiakos son 15e titre de champion.

Grèce : Une amende de 30 000 euros infligée à Evan Fournier
Le juge des sports de la ligue grecque a infligé un blâme “sévère” et une amende de 30 000 euros mais sans match de suspension à Evan Fournier pour son “geste obscène” lors du Match 3 de la finale du championnat grec entre Olympiakos et le Panathinaikos.
« Je ne me rendais pas compte de ce que ça voulait dire un derby grec en finale »

A chaud, le vice-champion olympique s’est livré aux journalistes, dont Florentin Bruère.

« Je ne me rendais pas compte de ce que ça voulait dire un derby grec en finale. Je ne me rendais pas compte. En saison régulière, ce n'est pas pareil. Là, c’est les playoffs. Il y a le titre qui est en jeu, c’est la guerre. C’est vraiment la guerre. Et je suis aussi revenu pour ça. C’était limite toxique. C’est un kiff ultime. J’ai pris énormément de plaisir dans ces finales. (...) On fait une saison plutôt remarquable quand même. On finit premiers de (la saison régulière) en Euroleague, on gagne notre championnat contre le Pana alors qu’on a le désavantage du terrain. C’est une perf’ ! »

Ce premier trophée en carrière justifie à lui seul d’avoir quitté la NBA après 12 saisons outre-Atlantique. Mais Evan Fournier estime qu'il avait, quoi qu’il arrive, pris la bonne décision en venant à l’Olympiakos, même après la désillusion du Final Four d’Euroleague.

« Ce n’est pas un bon choix parce qu’on termine sur un titre, c’est un bon choix parce que j’ai repris le plaisir d’être moi-même, de faire du basket, d’être dans un environnement exceptionnel, dans une grande équipe, avec un soutien populaire extraordinaire. Et rien que ça, même si on avait tout perdu, ça aurait valu (le coup). »

Fil d'actualité