Ce mardi, à 20h, la SIG Strasbourg joue sa qualification au Final Four de la Basketball Champions League sur un match, à Bonn. Elle est loin d'être favorite...
Espérer battre une deuxième fois l'équipe allemande sur son sol est une gageure, surtout que Marcus Keene, le moteur offensif de la SIG, est forfait. Le coach Luca Banchi croit -évidemment- quand même aux chances de son équipe. Voici ce qu'il dit sur le site du club :
« Nous savons que nous allons devoir montrer notre meilleur visage avec l’effectif présent et ainsi voir si nous sommes capables de répondre en tant qu’équipe, commente t-il sur le site du club. Il faut qu’il y ait une confiance commune et collective pour répondre au mieux à l’adversité. On connait le chemin : il n’y a pas de place pour des erreurs, pour des plaintes, pour parler. Il faut se battre, faire face et gagner. Si d’un côté c’est très stressant, personnellement je préfère regarder l’autre côté de la médaille : c’est un beau défi. Il faut en profiter pour devenir une meilleure équipe et meilleur individuellement. Je sais que de l’extérieur ça peut sembler une mission impossible, mais je sens que cette période nous rend tous meilleurs, les joueurs, le staff… l’équipe ! » Il ajoute : « Le match #1 a été un choc pour eux. Il a déclenché une sonnette d’alarme. Peut être étaient-ils confiants au regard de leur excellente saison, mais les Playoffs c’est une autre histoire. C’est aussi ce qui représente notre puissance cette saison, être les outsiders. Nous le sommes encore avec le désir très fort de prouver qu’on peut le faire. Lors du match #2, on a vu une équipe de Bonn excellente à tous les niveaux, avec une grosse confiance et une structure de jeu très en place. Ils se sont construits de longue date. On ne parle pas de mois, de semaines, mais bien d’années. Cette équipe en est là après un très long process. Le recrutement du coach, les joueurs, … L’ensemble des choix qui ont été fait ses dernières années font de Bonn un des clubs les plus compétitif en Europe. Mais ce n’est qu’un match… Le dernier et on verra quelle équipe frappera le plus l’autre après qu’on les ait choqués au 1er match et qu’ils nous aient montré comment ils pouvaient réagir lors du suivant. Cette fois il n’y aura pas de prochain round. Ce sera un KO pour l’une des équipes. A nous d’arriver avec la bonne énergie, l’envie de prouver qu’on veut le faire ».
Photo : FIBA