Le 12 février, la Mannschaft a mis le Brésil au tapis, chez lui, à Belem (71-73), ce qui va lui permettre de voir cet été Villeneuve d'Ascq et peut-être Paris.
« C’était une guerre. Un match très physique, très sale, les arbitres ne sifflaient pas grand-chose… Satou (Sabally) a décidé de jouer blessée, je ne sais même pas comment elle a fait. Mais c’était ‘‘réussir ou mourir’‘. C’était interminable, une vraie dramaturgie. Et à la fin, on va aux Jeux !, » résume Luisa Geiselsöder pour le quotidien Sud Ouest.
Sur l'ensemble du TQO, l'Allemagne s'est appuyée sur les soeurs Satou (19,0 points, 4,5 passes) et Nyara (11,0 rebonds) Sabally, Marie Gülich (7,3 points, 6,0 rebonds), Leonie Fiebich (18,0 points), alors que l'intérieure landaise a bénéficié de 20 minutes de temps de jeu en moyenne pour 6,3 points et 3,3 rebonds.
« On a la meilleure équipe qu’on ait jamais eue. La Fédération a beaucoup investi sur ma génération. Ils bossent comme des dingues. L’Allemagne n’est pas à la place où elle devrait être, aux côtés de grosses nations comme la France ou l’Espagne. Mais on a gagné une bataille, on se fait entendre, ça peut changer pour les jeunes filles qui arrivent : il n’y a pas que l’équipe masculine, les femmes sont là aussi. On a placé l’équipe d’Allemagne féminine sur la carte. »
Luisa Geiselsöder en est à sa quatrième saison de Ligue Féminine (deux à Landerneau et une à Roche Vendée) et elle a retrouvé toute sa verve après un creux en Vendée avec 10,6 points et 5,4 rebonds en moyenne. Ce dimanche, Basket Landes va chercher à consolider sa deuxième place à Lattes-Montpellier.
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