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Marina Maljkovic, coach de la Serbie : "C'est un gros choc"

93-53. Quarante points d'écart. Un désastre pour la Serbie, championne d'Europe en titre, face à la Belgique. Les Serbes sont dans les cordes mais doivent relever la tête pour sauver l'essentiel, à savoir une place pour le tournoi pré-olympique.

"Ce n'était pas une mauvaise journée. C'était très réel. C'est une vraie réalité. Malheureusement..." a lâché la coach Marina Maljkovic davantage habituée à commenter des victoires. "Ce qui s'est passé, c'est qu'on les a laissées nous bousculer au premier quart-temps. Elles nous ont écrasés au premier quart-temps, comme nous l'avons fait avec la Slovaquie. Après cela, nous ne pouvions pas revenir en arrière. C'est un gros choc. Quoi qu'il en soit, un grand bravo à la Belgique. Aurions-nous pu mieux jouer ? Certainement. C'est très moche de perdre par une telle marge. Mais, d'un autre côté, il est clair pour tout le monde qu'il n'y avait pratiquement aucune chance pour la Serbie de gagner ici. Comme nous avons encore quelque chose à jouer, c'est la chose la plus importante maintenant. Vous avez vu nos galères, notre manque de joueuses, Tina (Krajisnik) a essayé, mais elle était évidemment en dessous de son niveau (NDLR: elle a joué 5 minutes). Aleksandra (Crvendakic) a du mal à revenir, ça se voit, elle a raté deux matchs. Nous avons des problèmes dans ce sens avec les deux leaders. L'une a été blessée, ce qui est arrivé à l'autre est arrivé (NDLR : Aleksandra Crvendakic a dû retourner en Serbie pour assister à un enterrement). Il faut juste qu'on se remette bien de cette défaite, car on a un match extrêmement difficile devant nous."
"Je suis sûr que nous aurions pu jouer un meilleur match, mais c'est comme ça, a ajouté Sasa Cadjo. Nous avons encore quelque chose à défendre. Je tiens à féliciter les adversaires pour leur bon match. Je continuerai à dire que je suis très fière de cette équipe. Je sais combien de travail a été fait. Je n'aime jamais trouver d'excuses, mais peut-être que le fait que nous n'ayons pas eu un seul jour de repos a un peu contribué à cela. Nous n'avions pas de repos, contrairement à elles qui avaient trois jours de repos (NDLR : du fait d'avoir joué un match de barrage contre la Grande-Bretagne). Je tiens à remercier les filles pour leur combativité et ne pas avoir baissé les bras, on a encore de quoi se battre. J'encourage mon équipe à gagner et à obtenir un billet pour les Jeux olympiques, car nous méritons d'aller à Paris."

Photo : Sasa Cadjo (FIBA)

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