Il a fallu 53 matches à la Normande Marine Johannès (1,78 m, 28 ans) pour franchir le cap des 100 paniers à 3-points en WNBA. Presque un record.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le New York Liberty et Marine Johannès ont perdu leur duel contre les leaders de la saison régulière, les Las Vegas Aces d’A’Ja Wilson, Candace Parker et Jackie Young (81-98). Dans ce revers, l’internationale française a inscrit 10 points à 4/7 aux tirs dont 2/4 derrière l’arc.
De quoi lui faire franchir la barre honorifique des 100 paniers à 3-points inscrits en carrière. En 53 rencontres, elle devient ainsi la 10e joueuse la plus rapide de la WNBA à réaliser cette performance, d’autant qu’elle n’est que la 3e de ce top 10 à dépasser les 40 % de réussite.
Le chapitre équipe de France est refermé
Au-delà de cette stat, Marine Johannès a livré une interview à L’Equipe après la médaille de bronze glanée, sans elle, par l’équipe de France à l’EuroBasket féminin. D’abord irritée par la fédération, la native de Lisieux prône désormais l’apaisement. Voici quelques déclarations :
« J'avoue que je n'ai pas vraiment pu regarder les matches (de l’Euro), car j'avais souvent des entraînements en même temps. Mais j'ai beaucoup regardé les stats, les meilleurs moments. J'ai également pas mal échangé avec les filles, et surtout avec celles dont je suis le plus amie : Alexia (Chartereau), Valériane (Vukosavljevic) et Sarah (Michel). On a surtout parlé d'autres choses que du basket (…). Les filles sont tombées sur une équipe (de Belgique) qui a fait un super tournoi, et qui gagne au final le titre. C'est forcément une déception car elles s'attendaient à décrocher l'or, mais je pense qu'il faut regarder le positif. Mon absence ? Je n'ai pas envie d'être dans ce discours-là, de dire que ça aurait été mieux avec moi. Je suis déçue pour elles avant tout, car ça reste mes amies. (…) Sur la phrase de Sandrine Gruda à propos de la remise en question du groupe, y compris du sélectionneur ? C'était une petite surprise, je ne m'attendais pas à cette déclaration. Mais on connaît Sandrine, elle ose dire les choses, et j'apprécie les discours francs. Elle a raison de dire que tout le monde doit se remettre en question, car on perd et on gagne tous ensemble. Sur l'ambiance globale au sein du groupe ? Je ne crois pas qu'il y ait eu de problème. Ce n'est pas l'impression que j'ai eue de l'extérieur en tout cas. Mais après je n'y étais pas, donc c'est dur à dire ».
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Photo : Marine Johannès (New York Liberty)
