Dans une interview à Ouest France, l’internationale de l’ASVEL Marine Johannès (1,78m, 24 ans) revient par petites touches -avec elle, n’attendez pas de déclarations fracassantes- sur sa carrière, son expérience en WNBA, les Bleues, et sa… timidité.
A propos du New York Liberty où elle est arrivée cet été dans la foulée de l’Euro, elle reconnaît :
« Ce n’était pas évident, mais j’avais la chance de connaître des gens sur place comme Nayo (Raincock-Ekunwe) et Bria (Hartley, sa coéquipière en équipe de France), donc forcément c’était un avantage. C’était plus facile pour moi de m’adapter et dans la vie de tous les jours, le fait de pouvoir compter sur quelqu’un en dehors, c’est important. Oui, je pense avoir bien profité. Même quand on voyageait, on arrivait assez tôt dans les villes, c’était sympa de pouvoir découvrir en plus d’autres endroits comme Chicago ou Seattle. »
La joueuse de l’ASVEL revient sur ses pleurs après l’élimination au Mondial de 2018 quand elle avait craqué face à la caméra:
« Je pense que c’est humain d’avoir des réactions, d’être déçu ou content. Je suis quelqu’un d’assez réservée, parfois je garde pas mal de choses pour moi, et pour revenir à l’exemple du championnat du monde, c’est sorti comme ça. Ça, je pense que ça restera toujours comme ça. Après, sur le terrain, oui, je pense que je peux encore progresser par rapport à ça. »
La Normande de naissance a un petit mot pour son premier club professionnel, l’USO Mondeville, qui est tombée en Ligue 2 à la fin de la dernière saison..
« Je suis toujours en contact avec Romain (L’Hermitte, le coach de l’Usom). Ça m’arrive de parler par message avec lui. Je suis les résultats de l’équipe, je leur souhaite de remonter le plus vite possible (…) Moi, j’ai fait seulement deux clubs avant Bourges : j’ai commencé le basket à Pont-l’Évêque et ensuite à Mondeville, donc forcément c’est un grand club pour moi, j’y suis restée neuf ans, ce n’est pas rien. »