Ergin Ataman (Panathinaïkos) : "Mathias Lessort est un joueur de caractère, c'est pour cela qu'il a été mon premier transfert"

Mathias Lessort, pivot du Panathinaïkos, après sa superbe performance en demi-finale contre le Fenerbahçe (73-57) : “On est heureux d’être là. On s’est battus toute l’année pour pouvoir être là, à 40 minutes d’un titre. C’est juste un enjeu différent. Au bout du compte, c’est un match de basket.

Quand on défend comme on défend ce soir, on est vraiment difficiles à battre. Nos chances de gagner sont multipliées par deux. On sait qu’on est une des meilleures défenses de l’Euroleague. Quand on garde une équipe à moins de 65 points, c’est dur pour une équipe de nous garder dans cette tranche-là. La défense, c’est la clé et ça le sera aussi dimanche (en finale). On est heureux d’avoir remis le Pana en finale mais on a envie de plus.

Ce début de match (après 25 minutes de retard lié à des incidents hors de l’Uber Arena) ? C’était un peu bizarre. Il y a trois des fan bases les plus chaudes du monde donc on sait que ce genre d’événements peut arriver, comme on l’a vu à notre arrivée (NDLR : des fans turcs insultant le coach Ergin Ataman à l’hôtel du Panathinaïkos). L’organisation doit faire un effort sur la sécurité et mieux gérer ça parce qu’on sait que ça peut aller dans tous les sens. C’est dommage que des choses comme ça se passent dans un si grand événement. Mais on ne peut pas se concentrer là-dessus.

Kendrick Nunn est génial pour nous, il nous apporte beaucoup, ce n’est pas pour rien que beaucoup d’équipes le voulaient. On est vraiment heureux de l’avoir.

Les fans m’apprécient, ils aiment mon style de jeu. Je ne contrôle pas vraiment ça. Sur le terrain, je fais mon job et je suis content qu'ils m'apprécient. Je suis vraiment heureux d'avoir leur soutien et je les remercie beaucoup. Je dois donner de l’énergie à mon équipe, montrer l'exemple donc c'est ce que je fais.

Je suis heureux qu’on soit qualifié mais je ne suis pas vraiment satisfait de ma perf (17 points, 10 rebonds, 20 d'éval). Je sais que je peux faire mieux. Je suis vraiment exigeant avec moi-même. Dimanche, je vais essayer de tout donner. Je ne peux pas dire si ça sera le meilleur match de ma vie mais si c’est possible, ça serait magnifique. Mais ce qui va compter, c’est de décrocher la victoire.

L’année dernière, on me disait que j’avais atteint mon pic. Cette année, je pense que j’ai encore progressé. Mon pic, je ne sais pas où il sera mais je pense que je ne l’ai pas encore atteint.”

Ergin Ataman, coach du Panathinaïkos : “Comme il l’a montré l’année dernière au Partizan, Mathias est un joueur de caractère. C’est un bon joueur mais tout le monde connait son caractère. C’était l’une des raisons les plus importantes qui ont conduit à ce transfert-clé, le premier.

C’était ma décision d’en faire le premier transfert de l’équipe car c’est un joueur d’énergie, agressif. Parfois il n’est pas un pivot classique mais il donne son coeur sur le parquet et le basket est fait ainsi, notamment en Europe. Je serais encore plus heureux s’il est capable de progresser aussi aux lancers-francs (rires).”

À Berlin.