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Mi-temps avec Mohamed Diawara (Cholet) : « J’ai toujours voulu jouer à tous les postes »

Après une saison pleine d'espérances entre Paris et Poitiers, Mohamed Diawara se prépare à écrire une nouvelle histoire à Cholet après avoir brillé à l’Eurocamp. Le prospect, qui vise la draft NBA 2025, est l’invité de notre rubrique « mi-temps avec ».

Mohamed Diawara © Montage Cholet

QT1 – Dans le rétroviseur

« Michael Jordan, j'étais son premier fan »

Vous sortez du camp de Trévise avec d'autres prospects Européens. Racontez-nous cette expérience ?
« Ça s’est très bien passé, c’est la première fois que j’y participais. Ça m’a permis de voir comment tout se passe, d’affronter des nouveaux joueurs dont j’avais déjà entendu le nom mais que je n’avais jamais eu la chance de voir. C’était une bonne opportunité, il y avait plein de coaches, assistants et coachs individuels NBA, c’était cool. Tu ressens une certaine ambiance quand tu vois les joueurs qui jouent et qui ont envie d'être bons. Je suis parti là-bas pour montrer ce que je pouvais faire et pour me confronter aux autres, c’était une bonne expérience et ça sera à refaire avec plaisir. Je pense que j’aurais pu plus montrer (aux scouts NBA) mon côté polyvalent, que je peux aussi jouer au poste 1 ou 2. Mais je suis quand même satisfait de ce que j’ai montré, et notamment sur le plan défensif. Je n’ai peut-être pas assez prouvé que je pouvais tirer. 

Mohamed Diawara élu meilleur défenseur de l'Adidas Eurocamp 2024

Une personne sans qui vous n’auriez pas été basketteur ?
Quand j’étais jeune, c’était Michael Jordan et après j’ai commencé à suivre des joueurs comme Kevin Durant, Pascal Siakam ou Paul George. Jordan, c’était pour sa manière de jouer, c’est un totem du basket. Si je peux avoir la force que Michael Jordan a eu pour les Bulls, si je peux avoir le même calibre que lui, faire le même travail pour avoir les mêmes fondamentaux, ça serait un plaisir d’avoir ce genre de stress sur moi (porter une équipe). Je vais bosser pour.

Vous avez porté le numéro 23 à Poitiers, c’était pour Jordan ? 
J’étais son premier fan, dès que j’ai commencé le basket, donc oui. Tu ressens une petite force, tu y penses (au numéro 23) et tu es content. Mais je ne pense pas que je vais porter ce numéro à Cholet. 

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