Mi-temps avec... Neal Sako (Cholet) : "Sans ma blessure, je ne sais pas si j'aurais choisi le tennis ou le basket"

QT1 – Dans le rétroviseur

"La finale en FIBA Europe Cup ? L'un des matches le plus intenses que j'aie joué"

Avant le basket, vous avez joué au tennis à un bon niveau. Qu’est-ce qui vous a poussé à passer des courts aux parquets ? 
Lors de ma dernière année de tennis, j'étais dans une académie. Je commençais à devenir grand et mon père, qui avait fait un petit peu de basket, m'a conseillé d'essayer. La première année, j'ai pratiqué les deux sports en même temps mais je me suis blessé ensuite. Je n'ai pas pu faire de sport pendant quasiment un an. Pendant ce temps-là, j'allais aux entrainements de basket deux fois par semaine pour regarder mes coéquipiers. Au contraire, je n'allais plus du tout au tennis. C'est un sport individuel donc quand tu es blessé, ça ne te sert rien de venir regarder les autres. Finalement, après ma blessure, je n'ai repris que le basket et j'ai été recruté assez vite par Paris-Levallois. Sans ma blessure, je ne sais pas si j'aurais choisi le tennis ou le basket. C'est clair que ça a joué un rôle dans mon parcours.

Vous avez donc commencé le basket sur le tard et connu une trajectoire atypique. À quel moment avez-vous envisagé pour la première fois de devenir professionnel ?
J'ai toujours voulu être sportif professionnel même si, à la base, je voulais être tennisman. Dès que j'ai commencé le basket, c'était dans le but d'être pro. Au départ, je voulais aller aux Etats-Unis, en université. Je ne m'étais pas forcément dit que je voulais aller en NBA mais je visais la NCAA pour être pro ensuite. Je ne dirais pas que c'est un regret de ne pas y être allé mais c'est quelque chose que j'aurais vraiment voulu faire.

Si vous deviez définir votre personnalité en trois mots ?
Bonne question... Je dirais simple, persévérant et patient.