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Nenad Markovic : "En France, il y a plus d'athlètes, en Italie plus de tactique"

Passé en cours de saison de la JDA Dijon à Banco di Sardegna Sassari, alias le Dinamo, le coach bosnien Nenad Markovic est à même de faire une comparaison entre le jeu français et italien.

Nenad Markovic © Lega

Nenad Markovic a été licencié de la JDA en décembre et il a retrouvé très vite un poste à Sassari, l'équipe de Stéphane Gombauld, Brandon Jefferson et Stefano Gentile. Deux équipes de valeur sensiblement identique dans leur championnat national respectif (10e, 11 victoires-13 défaites pour Dijon, 12e, 9-12 pour Sassari), sachant que la JDA est toujours en course en BCL alors que le Dinamo a été éliminé en play-in par Cholet. Le coach bosnien s'est prêté au jeu des comparaisons dans Tuttosport.

À propos de la ligue italienne :

"Je l'ai toujours suivie, j'ai souvent affronté des Italiens en coupe. Par exemple, Trente et Reggio Emilia avec Trabzonspor, Venise deux fois avec Karsiyaka, avec Dijon j'ai affronté le Dinamo. Je pense que la ligue s'est beaucoup améliorée ces dernières saisons grâce à l'arrivée de clubs aux gros budgets, comme Tortona, aujourd'hui Naples. Ensuite, il y a les puissances de l’Euroleague (Virtus Bologne et Milan), il y a les grands clubs comme Venise, Brescia. Entre les hauts et les bas, Reggio Emilia et Sassari sont toujours là. Dans la courte expérience que j'ai eu jusqu'à présent, j'ai eu des confirmations, nous avons affronté les deux équipes de l'Euroleague, Tortona et Cremona, qui est une équipe très bien organisée. En France, il y a plus d'athlètes, il faut avoir des arrières explosifs, on joue au run and shoot, ici il y a plus de tactique, il faut des joueurs avec un QI basket développé."

A propos de son choix de signer au Dinamo :

"J'en avais fini avec Dijon. C'est vrai que je n'avais pas d'urgence. Mais je connaissais Federico (Pasquini, directeur général de Banco di Sardegna Sassari, ndlr), nous avons parlé des programmes et puis c'était l'opportunité d'entraîner un club historique dans un pays que je ne connaissais pas encore. Un pays du basket, même si le football est le premier sport."

A propos de la possibilité pour Sassari de viser les playoffs :

"Honnêtement, je pense au prochain match. Bien sûr, nous nous battrons, mais je vous rappelle que si nous avions perdu contre la Virtus, nous nous battrions pour éviter la relégation.

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