Pascal Donnadieu (entraîneur Nanterre) : "En première mi-temps, ce n’était pas le visage que l’on a montré depuis septembre, c'était certainement dû à l’atmosphère du match (36-54, 20'). À la mi-temps, j'ai parlé dans mon discours du collectif, du sens du sacrifice, notamment défensivement. Au retour, nous avons fait un gros run pour revenir et le match ne s’est pas joué à grand chose, une contre-attaque manquée, un rebond offensif pas transformé durant notre momentum. Je suis fier car quand on se donne les moyens, on peut embêter des équipes comme Monaco. La différence entre Monaco et nous est que le moindre problème de faute ou de joueurs blessés nous handicapent. Pourtant, même si nous avons moins de rotation, des garçons Lucas Dussoulier ou Bastien Pinault ont fait le travail. Cette défaite reste moins dans les esprits que celle de la finale de la Leaders Cup, où j'avais retrouvé les joueurs dépités dans le vestiaire. Il fallait que l’on retrouve notre ADN, ce qui a fait notre force au bout 25 matches. C'est ce qu'il s'est passé en seconde période.
Quand Mike décide de jouer comme ce soir... Je n'avais la prétention de le stopper mais je suis déjà content que nous l'ayons limité après la pause (12 points). Ce qui est sûr c’est que le coeur du spectacle reste le match. Je suis quand même satisfait de ce que l’on a produit en seconde mi-temps. Les gens viennent pour tous les à côtés mais aussi pour vivre un peu de suspense."
Sur le tirage au sort de la Coupe de France : "Il a été réalisé par Stephen Brun, un ancien de la maison... et je dois avoué que je n’ai pas trop apprécié son tirage au sort (rires). Il faut accepté, cela fait partie du jeu. On aurait préféré un autre tirage, un peu plus clément que Monaco. On a un léger obstacle sur la route pour essayer de retourner à l’Accor Arena."
Justin Bibbins (meneur Nanterre) : "C'est une chance de jouer devant autant de fans (15.767 personnes, ndlr). Nous avons profité du moment, c'était fantastique. Avant le match, j’avais peur qu’il n’y est pas l’ambiance qui nous aide à domicile car le public est un peu plus loin mais en fait il nous a suivi quand nous avons fait notre retour. Je suis fier de mes coéquipiers, nous n’abandonnons jamais, nous gardons cette énergie. Une défaite est toujours frustrante mais cette seconde période est encourageante, notamment sur le fait d’avoir mieux limité Mike James. Mais il a aussi fait du Mike James. Il prend ses responsabilités en fin de match, joue à un niveau d’euroleague. C’est un honneur de jouer face à lui."
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— SKWEEK (@skweektv) February 28, 2024
Sasa Obradovic (entraîneur Monaco) : "Nous avons réalisé une première période de niveau Euroleague. Il y a eu quelques tirs loupés mais dans les engagements physiques, j'étais très content. C'était plus difficile en seconde période. Nous rêvons toujours que ce soit simple, mais aussi j’aime quand c'est un peu plus rude. Avec cette atmosphère, et le scénario, il y a eu du fighting spirit dans nos rangs et nous avons su élever notre niveau.
Mike James est attendu et il le sait. Il sait qu'il ne va pas avoir des tirs faciles, que tout tourne autour de lui. Cette année, il est plus investi que jamais pour l'équipe mais il fait aussi plus confiance à ses coéquipiers que les précédentes années. C'est un rêve pour un coach d'entraîner ce genre de joueur dans une carrière."
Donatas Motiejunas (intérieur Monaco) : « Nous avons encore des choses à améliorer, cela a été une victoire difficile dans une atmosphère incroyable. Durant ce match, il y a eu beaucoup d'irrégularités sans doute liées à notre break de deux semaines sans match. Désormais, nous sommes encore plus prêts pour la fin de la saison.
(À propos de la performance de Mike James, ndlr) Evidemment que nous en discutons tous ensemble mais le plus important c’est la victoire collective. C’est sur cela que nous sommes le plus concentré."
Valentin Perrot
