Le meneur de jeu de l'ADA Blois, Thomas Cornely (1,91 m, 31 ans) a réussi un exploit rare à Pau : deux buzzer beaters : l'un pour égaliser à la fin du temps règlementaire, l'autre pour gagner le match (80-83).
Giovan Oniangue avait donné un avantage appréciable aux Palois sur deux lancers (71-68). Robert Johnson prend alors un shoot à trois-points mal ajusté mais fonce sur le rebond offensif, récupère la balle et la transmet vite fait à Thomas Cornely qui déclenche son tir sans réfléchir. Ca fait mouche. 71-71.
Cinq minutes de rab. Egalité à 80. C'est encore Robert Johnson qui fait une passe à Thomas Cornely, qui se retrouve à près de huit mètres du cercle. Il shoote. Bingo. Il reste moins de deux secondes, l'Elan Béarnais n'a pas le temps d'exploiter ce peu de temps.
Thomas Cornely a conclu sa soirée avec 18 points et 9 passes, et... ce sont ses deux seuls trois-points du match. Robert Johnson a lui cumulé 25 points et 7 passes.
« On ne fait pas la meilleure entame mais on arrive à revenir, a confié le héros de l'ADA Blois après le match, propos rapportés par La Nouvelle République. On se dit qu’on est dans le match et que rien n’est fait. Ca se joue sur une dernière possession mais la rencontre a été très serrée. Ce sont des matchs excitants que l’on dispute en ce moment parce qu’on affronte des adversaires directs. La salle de Pau est mythique, c’est donc mythique de faire ça… Mes deux tirs ? Ce sont des faits de jeu. J’ai la possibilité de les prendre, donc je le fais et ils sont dedans. Si je ne les mets pas, Pau aurait aussi mérité sa victoire. Les joueurs se sont bien battus. Cela tombe de notre côté ce soir alors qu’on a perdu deux ou trois matchs au buzzer cette année, et cela fait mal dans ce championnat où les victoires sont dures à obtenir. »
Pas besoin de faire un dessin : cette victoire est fondamentale pour Blois qui a pour l'instant la tête hors de l'eau, alors que Pau est bon dernier avec le même total de points que Fos et Nancy.
Photo : Tuan Nguen