La direction de l’Elan Béarnais a tenu ce mercredi une conférence de presse. Elle assuré vouloir se maintenir à la barre du club en Pro B.
« Le sauvetage de l’Elan Béarnais n’est pas terminé », a reconnu le vice-président Sylvain Bonnet cité par La République des Pyrénées. « C’est un travail titanesque qui nous attend. Nous nous sommes engagés sur un financement et un plan de sauvetage sur 3 ans, au bout d’un an, on a déjà dépensé la moitié ».
La direction de l'Elan Béarnais, qui a pris en mains les affaires à la suite de la gestion calamiteuse des Américains de CSG n'a évidemment pas digéré que la dette soit de 500 000 euros supérieure à ce qui avait été annoncé puis la descente en Pro B.
« Je me suis fait rouler sur le sportif, donc ce qui s’est passé l’an dernier ne pourra pas se reproduire la saison prochaine. On a des jeunes talents exceptionnels qui n’ont pas suffisamment joué. Je préférais voir Enzo (Shahrvin) que Darel (Poirier) », a tonné le président Sébastien Ménard. « La discussion aujourd’hui est de savoir avec qui on va construire l’équipe, qui voudra honorer son contrat et qui ne le voudra pas », a ajouté la directrice générale et sportive Audrey Sauret.
L’Elan Béarnais ambitionne de présenter en Pro B un budget de 3 millions d’euros minimum et une masse salariale compris entre 800 000 et 1 million d’euro.
Photo : Tuan Nguyen