Vainqueur de la Leaders Cup en 2015 et 2019, la SIG Strasbourg va louper l’événement de mi-saison pour la deuxième fois d’affilée. Comme la saison dernière, les Alsaciens ne font pas partie du top 8 de Betclic Elite à la mi-saison. Cette fois, cela s’est joué au point average défavorable par rapport au Mans, qui a pourtant le même bilan (8-9).
Pour Paul Lacombe, ce n’est pas la courte défaite contre le Paris Basketball, dauphin de Monaco, ce samedi devant les 7 500 spectateurs de l’Accor Arena (78-67), qui est responsable de cette absence :
« La défaite est un peu frustrante car on a été toujours plus ou moins dans le match. C’est une belle équipe. On a respecté le plan de jeu défensivement. On les tient quand même en dessous de 80 points, ce qui est assez rare pour cette équipe donc c’est une belle réussite à ce niveau-là. Comme à Gravelines, on n’a pas été capable de mettre un panier. On le paie ce soir. Il y a certaines défaites plus constructives que d’autres et celle-là en fait partie. On s'est battu avec nos armes. Mais on aurait pu s'octroyer la Leaders Cup bien avant, c'est vraiment dommage ! On va essayer de se rattraper dès mardi face à Chalon », a souligné sur le site officiel de la SIG.
« Il nous manque une victoire pour être dans les clous à mi-parcours »
La frustration reste bien présente pour les joueurs de Massimo Cancellieri, qui avaient réduit, entre autres par leur zone, la meilleure attaque de l’Eurocup à 7/37 à 3-points… mais la laissant prendre 20 rebonds offensifs !
« C’était très difficile de répondre à l’adversité proposée par Paris. C’était frustrant, mais Paris pousse à ça, à frustrer les autres équipes en jouant sur un de ses atouts, l’énergie. Nous avons fait un match défensivement solide, mais offensivement c’était difficile. On a manque de constance. Par exemple, quand on revient à 46-43, on fait deux fois gamelle et après ils repartent… Nous avons essayé, on avait de l’énergie, mais il y a une vraie différence entre les deux équipes et ça s’est démontré ce soir. Les matches allers sont finis et il nous manque une victoire pour être dans les clous à mi-parcours. Ce n’est pas la catastrophe, mais ça veut dire pas de Leaders Cup », a conclu l’entraîneur italien de la SIG.