Ce dimanche au Colisée, Antoine Eito a joué un vilain tour à son club formateur. Après 42 minutes de combat acharné, le meneur de bientôt 36 ans (le 6 avril prochain) a débordé Joffrey Lauvergne et inscrit un incroyable buzzer beater (88-87 après prolongation) pour permettre à Chalon de fêter le retrait de maillot de Thabo Sefolosha sur une victoire. Assurément l’un des moments forts de la saison de Betclic Elite.
Si l’Elan a fait un petit pas en avant vers le maintien, l’ASVEL a fait un petit pas de recul dans sa quête de deuxième place en Betclic Elite, ne profitant pas du revers de Bourg-en-Bresse face à Cholet. Villeurbanne, Bourg et Paris pointent désormais à 7 défaites chacun, avec une victoire en plus pour les hommes de Pierric Poupet.
Le coach villeurbannais a expliqué au Progrès les raisons pour lesquelles il ne considère pas ce revers contre Chalon comme un échec, alors que son équipe jouait un match à Athènes 36 heures plus tôt en Euroleague et que Paris Lee et Mike Scott - de retour ce lundi - étaient absents.
« Quand on perd d’un point, c’est toujours une grosse déception. Cette défaite est à placer dans un contexte global particulier. Personne n’aime perdre, et cela va peut-être vous surprendre, mais je suis fier des joueurs. Ils se sont donnés, sont allés puiser dans leurs réserves pour être compétitifs. Évidemment, quand vous êtes l’ASVEL, tout le monde veut que vous gagniez à Chalon. C’est tellement simple ! Mais, quand on a connaissance du contexte, il faut relativiser. »
Toujours à 12 pros depuis le départ de Boris Dallo, Villeurbanne laisse des plumes dans cette éreintante saison régulière, après déjà 55 matches. Reste à savoir si une potentielle arrivée d’un nouveau joueur pourrait insuffler un nouvel élan à l’ASVEL.