En l’absence définitive de Olivia Epoupa, et provisoire d’Alix Duchet, Valérie Garnier a aligné tour à tour Marine Fauthoux (6 points, 4 rebonds, 3 passes), promise aux JO de Tokyo, et Tima Pouye, simple partenaire d’entraînement, qui a démontré qu’elle n’avait pas froid aux yeux. Mais les problèmes à la mène sont apparus malgré tout une fois encore criards surtout face à des Espagnoles qui ont du répondant dans ce domaine. Les Bleues ont perdu 23 ballons dont 10 pour les deux meneuses.
Devant 2 600 fans à Valence, et à une heure inhabituelle pour nous Français (22h), les Espagnoles, qui ont beaucoup de choses à se faire pardonner après leur couac à l’Euro et leur non-qualification définitive pour la prochaine coupe du Monde, ont montré leur savoir-faire. Elles avaient récupéré pour cela Tamara Abalde et surtout Alba Torrens, aux segments interminables et à la technicité exceptionnelle, qui n’étaient pas à cet Euro faute à une contamination au Covid-19, et dont l’influence sur le niveau de son équipe est juste énorme (19 points et 5 rebonds en 25 minutes).
En première mi-temps, les deux équipes se sont partagées le score. On a pu apprécier trois trois-points de Marine Johannes (14 points au total), un au buzzer, un autre de huit mètres, et un troisième dans le coin, mais aussi regretter quelques grosses bêtises. Et c’est globalement grâce à quelques belles prises en défense, que les Bleues ont pu virer en tête, 34-38.
La France est bien rentrée dans la deuxième mi-temps (32-41) avec un impact de Gabby Williams (5 interceptions) des deux côtés du terrain. Seulement un chapelet de balles perdues permettait à l’Espagne menée par la talentueuse Maria Condé (14 points) de repasser un temps devant et d’être à égalité à la 30e minute (53-53).
Avec le retour de certains cadres sur le banc, la France a commencé à piquer du nez face à un collectif espagnol bien léché : 67-57 à 4 minutes de la fin. Le match était dans la poche des Espagnoles. Après l’échec en finale de l’Euro face aux Serbes, les Françaises n’ont donc pas réussi à relever la tête et devront montrer à Paris, samedi, qu’il s’agit juste d’un passage à vide et pas d’une crise de foi.
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Photo: FFBB
