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Qualifications Coupe du Monde: La France tombe en Finlande (69-76) et jouera la première place de son groupe dimanche face à la République Tchèque

Amputée de ses joueurs de NBA, d’Euroleague, de Paul Lacombe, de Alain Koffi, et encore de Moustapha Fall, l’équipe de France est tombée en Finlande à qui faisaient également défaut quelques joueurs majeurs. L’ancien meneur de Rouen et de Nanterre Jamar Wilson (29 points) a été son bourreau alors qu

Amputée de ses joueurs de NBA, d’Euroleague, de Paul Lacombe, de Alain Koffi, et encore de Moustapha Fall, l’équipe de France est tombée en Finlande à qui faisaient également défaut quelques joueurs majeurs. L’ancien meneur de Rouen et de Nanterre Jamar Wilson (29 points) a été son bourreau alors qu’elle a fait de son côté un énorme gâchis de ballons (21 pertes de balles contre 10 à son adversaire).

Rappelons qu’avec des joueurs d’Euroleague et Nicolas Batum, la France s’était imposée 83-67 à Montpellier lors du match aller. Elle compte désormais 9 victoires et 2 défaites. Pour clôturer le cycle des matches de qualification, les Bleus vont affronter dimanche, à 17h, la République Tchèque à Nantes. Afin d’assurer la première place du groupe, il leur suffira de perdre de moins de 14 points puisqu’ils avaient remporté la manche aller à Pardubice, 65-79.

Le tirage au sort de la Coupe du monde est programmé le 16 mars.

Le total des sélections des Français étaient de 92 dont… 44 pour le seul Andrew Albicy. Pour sa première cape et à 17 ans, le Villeurbannais Théo Maledon intégrait le cinq de départ avec Andrew Albicy -deux meneurs de métier-, Axel Bouteille, Amath Mbaye et Mathias Lessort.

Dans une salle d’Espoo très chaleureuse, les Bleus manquaient leurs six premiers shoots mais les Finlandais, dominés physiquement notamment par Mathias Lessort puis Ousmane Camara au rebond offensif, ne faisaient pas mieux. Le score était encore à 3-3 au bout de 4 minutes. C’est par une série de paniers à trois-points, dont l’un de Théo Maledon après 4’30 pour son premier shoot de sa carrière internationale, que la France parvenait à mener 12-6. C’est aussi essentiellement par des paniers primés que la Finlande égalisait à la 10e minute, 14-14. Un mélange de bonne défense et de maladresse offensive.

Il fallait attendre la 14e minute pour que les Français, par Amine Noua, inscrivent leur premier panier à deux-points après 7 échecs! C’est dire que les points arrivaient au compte-gouttes. 21-22 après 15′. Sachant qu’il leur fallait absolument une victoire pour croire encore en leur qualification avant de se rendre en Russie, les Finlandais s’engageaient à fond, n’hésitant pas à jouer à la limite des règles. C’est grâce à une interception suivi d’un dunk de Yakuba Ouattara que la France menait 33-31 à la mi-temps… et plus généralement par le biais de 7 paniers à trois-points (sur 17) et sans tête qui dépasse:  8 joueurs entre 2 et 6 points.

Amine Noua très tranchant

la deuxième mi-temps repartait sur les mêmes bases, c’est à dire DEFENSE! La finlandaise montait durement sur les porteurs de balle français. Rien n’était donné, des deux côtés du terrain. Un peu crispant. 39-44 pour la Finlande à la 27′. Cette équipe de France souffrait de l’absence d’un scoreur chevronné. C’est Amine Noua qui était le premier à atteindre le cap des 10 points en cette fin de troisième quart-temps.

Portés par un public enthousiaste et des paniers intérieurs de Mikael Jantunen, les Finlandais comptaient un moment un bonus de 7 points mais les Bleus égalisaient très vite à 48… avant de prendre cinq points de retard après trois périodes. Ils avaient beaucoup de mal à tenir Jamar Wilson -qui fêtera ce vendredi ses 35 ans- en un-contre-un alors que Mathias Lessort manquait beaucoup d’occasions sous le cercle (3/10).

Menée 52-62 à six minutes, la France tentait un dernier rush amorcé par Amine Noua qui battait son record de points en bleu (19 points à 7/11) et deux paniers de suite de Lahaou Konate mais celui-ci ne réussissait pas à contenir son ancien équipier Jamar Wilson éblouissant en deuxième mi-temps.

La boxscore est ici.

Photos: Andrew Albicy et Théo Maledon (FIBA)

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