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Rachid Meziane et la Belgique : « L’objectif capital c’est de se qualifier pour les Jeux »

Rachid Meziane est à la fois le coach de Villeneuve d’Ascq, quart-de-finaliste de l’Euroleague, co-leader avec Basket Landes de la Ligue Féminine, et celui de la sélection belge championne d’Europe. Cela méritait une interview en deux parties. Voici la deuxième.

Belgique © FIBA

Première partie : Rachid Meziane, Villeneuve d’Ascq et le Final Four de l’Euroleague : « On a potentiellement des chances de passer »


Après avoir été l’assistant de Valérie Garnier en équipe de France, Rachid Meziane est devenu celui de Valéry Demory avec l’équipe de Belgique. Lorsque celui-ci a été mis à l’écart, le coach de l’ESBVA s’est vu confier l’intérim avant d’être confirmé comme sélectionneur. Un coup de maître de la fédération belge puisque les Belgian Cats ont été sacrées, pour la première fois, championnes d’Europe l’été dernier.

A Anvers, Rachid Meziane et les Belges ont maintenant l’objectif de se qualifier pour les Jeux Olympiques, qui vont se tenir à Paris et à Villeneuve d’Ascq.

Les Belgian Cats sur la Grand Place de Bruxelles pour célébrer leur titre de championnes d'Europe.

Ressentez-vous un fort engouement de l’autre côté de la frontière avec le TQO à venir à Anvers et le record de spectateurs pour un match féminin en Belgique avec la venue des Etats-Unis ?
Bien sûr. C’est quelque chose qui est palpable aujourd’hui. Je suis en relation quotidienne avec les Belges et on suit l’évolution de la vente des billets. On avait déjà ressenti un fort engouement quand on est venu célébrer le titre sur la Grand Place de Bruxelles. Ils ont su faire le nécessaire pour surfer sur cette vague-là et nous permettre de jouer dans une salle exceptionnelle. Oui, il y a le jeudi 8 février le record contre les Etats-Unis mais il y aura aussi de très grosses affluences lors des journées d’après contre le Nigéria et le Sénégal. On parle déjà d’un remplissage de 70 % dans une grande arèna, c’est-à-dire plus de 10 000 personnes. C’est la première fois que je vais vivre un événement avec un tel public derrière moi. A la Coupe du monde à Sydney, pour la finale Etats-Unis-Chine et la finale pour la 3e place, Australie-Canada, il y avait 12-13 000 personnes. C’était impressionnant, mais ce n’était pas des gens qui étaient là pour t’encourager. Alors que là, d’avoir un public derrière soi, ça va rendre l’évènement encore plus unique. Il y a de l’excitation, mais il ne faut pas non plus se tromper. Il faut bien entendu vivre le moment mais aussi qu’on y performe car l’objectif capital c’est de qualifier l’équipe pour les Jeux.

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