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Rick Pitino (Panathinaikos): « Il n’est pas évident qu’un joueur NBA soit également excellent en Euroleague »

Les médias européens sont très friands des déclarations du coach du Panathinaikos, Rick Pitino, du fait qu’il a un très riche vécu en NBA et en NCAA et qu’il ne parle pas la langue de bois. C’est cette fois le quotidien sportif italien la Gazzetta Dello Sport qui lui a tendu un enregistreur.

Les médias européens sont très friands des déclarations du coach du Panathinaikos, Rick Pitino, du fait qu’il a un très riche vécu en NBA et en NCAA et qu’il ne parle pas la langue de bois. C’est cette fois le quotidien sportif italien la Gazzetta Dello Sport qui lui a tendu un enregistreur.

Il lui est demandé si sa philosophie fonctionne mieux en Europe ou en NCAA.

« Mon style est parfait pour l’Europe », répond-t-il. « L’Euroleague est comme la NCAA, contrairement à la NBA qui a un style complètement différent. La seule chose que je n’ai pas pu importer, c’est mon système de défense qui prend du temps à assimiler. Je n’étais pas là pour la pré-saison, je ne voulais pas trop charger les joueurs d’un point de vue mental. «

Et en ce qui concerne les joueurs, Rick Pitino est formel:

« Il n’est pas évident qu’un joueur de NBA soit également excellent en Euroleague. Il est plus facile de passer de l’Europe aux États-Unis. Ce sont deux façons complètement différentes de jouer et de comprendre le jeu ».

Le coach américain est également interrogé sur son confrère de Milan, Ettore Messina, et de savoir pourquoi celui-ci ne s’est pas vu confier une équipe NBA alors qu’il a été assistant aux San Antonio Spurs.

« Je ne l’ai pas encore compris. Il parle un anglais parfait, et de nombreux autres non-américains ont eu une chance. Si j’étais le manager d’une équipe NBA et que j’avais besoin d’un entraîneur, Messina serait l’un des trois premiers noms auxquels je penserais. «

Il pointe la… faiblesse budgétaire de son club mais son ambition est de l’emmener…

« En playoffs. Et au Final Four. Ce n’est pas facile non plus car nous avons un budget très bas, et nous nous battons contre des équipes, dont Milan, qui peuvent investir deux ou trois fois ce que nous faisons « .

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