Lorsque le Real Madrid tousse c’est toute l’Espagne du basket qui s’inquiète (sauf probablement en Catalogne). Or le club de la capitale a perdu trois fois de suite à domicile (Baskonia Vitoria, Anadolu Efes Istanbul et Joventut Badalone), lui qui avait enchaîné 31 victoires consécutives au WiZink Center du 4 avril 2019 au 19 janvier 2020. En deux semaines, sa réputation d’invincibilité s’est ainsi effondrée.
Le raisons? Un peu de tout: un calendrier difficile, un excès de confiance, des problèmes physiques ici et là… D’ailleurs Rudy Fernandez, qui n’a joué que sept minutes face à la Joventut Badalone reconnaît:
« Nous devons changer d’attitude. Il y a des déconnexions. Il ne devrait pas y en avoir parce que nous sommes des professionnels, mais parfois ces choses se produisent. Nous ne sommes pas si mal. Nous sommes deuxièmes en Euroleague et en Ligue Endesa. Quand je suis Palace, je n’ai pas le sentiment que le public doute. Douter de cette équipe avec ce que nous avons gagné ces dernières années n’aurait pas de sens. Nous avons beaucoup de talent offensif, c’est clair, mais en défense, nous devons faire un pas en avant, car lors des derniers matches, le meilleur n’a pas été vu. «
Lors des trois défaites au WiZink Center, Madrid a concédé 87 points en moyenne. Jusque-là, à la maison, celle-ci était de 75,8. Cela explique pas mal de choses.
Conclusion: même les équipes surdimensionnées comme le Real Madrid ont leurs petits creux dans une saison par moments indigeste. Et on saura ce soir avec la venue de Vitoria pour le compte de l’Euroleague si le Real en a terminé avec cette mauvaise passe.
Photo: Rudy Fernandez (Euroleague)